Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) entend exiger, au cours de la marche populaire qu’il projette d’organiser samedi prochain à Alger, la dissolution de toutes les institutions élues. Dans un communiqué rendu public samedi 15 janvier à l’issue de la tenue de son conseil national, le RCD soutient que la marche qui s’ébranlera de la place du 1er mai jusqu’au siège de l’APN sera l’occasion pour formuler plusieurs revendications. Il s’agit notamment d’exiger la libération de tous les prisonniers arrêtés lors des dernières manifestations, la levée immédiate de l’état d’urgence « dont la seule fonction est d’étouffer la vie publique et de couvrir la corruption », l’ouverture du champ politique et médiatique et la restauration de toutes les libertés individuelles et collectives garanties par la constitution ; enfin, la dissolution de toutes les institutions « élues ».
« Ces revendications constituent un consensus sur lequel peuvent se retrouver l’ensemble des Algériennes et des Algériens adhérant au principe de l’Etat de droit et respectueux des valeurs de Novembre et de la Soummam », explique le parti de Saïd Sadi. Le RCD, qui a observé avant le début des travaux une minute de silence à la mémoire des victimes en Tunisie et en Algérie, a exprimé sa solidarité avec toutes les forces politiques qui souhaitent la démocratie dans la région et impute au régime la principale responsabilité de la crise.
C’est pourquoi devant « la gravité de la situation », il en appelle à la mobilisation vigilante de tous les patriotes algériens « soucieux de l’honneur et du destin de la Nation pour dépasser les sectarismes partisans afin de sortir d’un système politique qui sévit depuis un demi-siècle ». « La Nation algérienne est en péril. Le système politique actuel est historiquement condamné, moralement disqualifié et politiquement dangereux », écrit le RCD. « Nous avons la responsabilité d’agir vite pour sauver la patrie du chaos ; nous avons le devoir de protéger les repères et les symboles de notre peuple. Nous avons le droit de vivre dans la dignité et l’honneur dans notre pays », conclut le communiqué.
TSA
« Ces revendications constituent un consensus sur lequel peuvent se retrouver l’ensemble des Algériennes et des Algériens adhérant au principe de l’Etat de droit et respectueux des valeurs de Novembre et de la Soummam », explique le parti de Saïd Sadi. Le RCD, qui a observé avant le début des travaux une minute de silence à la mémoire des victimes en Tunisie et en Algérie, a exprimé sa solidarité avec toutes les forces politiques qui souhaitent la démocratie dans la région et impute au régime la principale responsabilité de la crise.
C’est pourquoi devant « la gravité de la situation », il en appelle à la mobilisation vigilante de tous les patriotes algériens « soucieux de l’honneur et du destin de la Nation pour dépasser les sectarismes partisans afin de sortir d’un système politique qui sévit depuis un demi-siècle ». « La Nation algérienne est en péril. Le système politique actuel est historiquement condamné, moralement disqualifié et politiquement dangereux », écrit le RCD. « Nous avons la responsabilité d’agir vite pour sauver la patrie du chaos ; nous avons le devoir de protéger les repères et les symboles de notre peuple. Nous avons le droit de vivre dans la dignité et l’honneur dans notre pays », conclut le communiqué.
TSA
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