Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le RCD organise une marche samedi prochain

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le RCD organise une marche samedi prochain

    Il exige la dissolution de toutes les institutions “élues”


    Le parti de Saïd Sadi endosse au régime “la responsabilité totale de la crise qui s’est, une fois de plus, soldée par des morts, des blessés et des dégradations de biens publics”.
    Point désarçonné par le refus opposé à sa demande d’organiser une manifestation pacifique dans la capitale, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a non seulement maintenu sa décision de marcher samedi 22 janvier, mais a fait monter son action revendicative d’un cran en exigeant rien moins que la dissolution de toutes les institutions “élues”.
    Outre le départ des membres des assemblées locales (APC et APW) et des députés, le parti de Saïd Sadi réclame ainsi, du chef de l’état, Abdelaziz Bouteflika, de remettre son mandat.
    Pour assurer la participation la plus large et la visibilité politique la plus nette, le RCD invite tous les patriotes à une marche populaire le samedi 22 janvier 2011 qui s’ébranlera de la Place du 1er-Mai jusqu’au siège de l’APN afin d’exiger : la libération de tous les prisonniers arrêtés lors des dernières manifestations, la levée immédiate de l’état d’urgence dont la seule fonction est d’étouffer la vie publique et de couvrir la corruption, l’ouverture du champ politique et médiatique et la restauration de toutes les libertés individuelles et collectives garanties par la constitution et la dissolution de toutes les institutions “élues”, a annoncé le RCD dans un communiqué rendu public, hier, à l’issue de la réunion de son conseil national tenue à El-Biar.
    “Ces revendications constituent un consensus sur lequel peuvent se retrouver l’ensemble des Algériennes et des Algériens adhérant au principe de l’état de droit et respectueux des valeurs de Novembre et de la Soummam”, estime le RCD qui, devant la gravité de la situation, a décidé d’en appeler à “la mobilisation vigilante de tous les patriotes algériens soucieux de l’honneur et du destin de la nation pour dépasser les sectarismes partisans afin de sortir d’un système politique qui sévit depuis un demi-siècle”. Solidaire avec les familles des victimes des derniers évènements qui ont secoué l’Algérie et la Tunisie en observant une minute de silence à leur mémoire, le RCD a tenu à exprimer “sa solidarité pleine et entière avec toutes les forces politiques et sociales qui œuvrent à l’instauration d’une vie publique transparente et démocratique portée par des institutions légitimes dans notre région”.
    Très critique vis-à-vis du système politique algérien, le RCD qualifie ce dernier d’“historiquement condamné, moralement disqualifié et politiquement dangereux”.
    Et d’ajouter : “Isolé, discrédité et inopérant, le gouvernement cafouille, improvise et manœuvre pour survivre au lieu de montrer un minimum de lucidité pendant qu’il en est encore temps”. Le parti de Saïd Sadi endosse au régime “la responsabilité totale de la crise qui s’est, une fois de plus, soldée par des morts, des blessés et des dégradations de biens publics”.
    Et les dernières mesures prises par le gouvernement pour calmer la rue en ébullition ne trouvent pas grâce aux yeux du RCD. “Outre leurs incohérences, les dernières mesures arrêtées par l’exécutif sont anticonstitutionnelles. La fiscalité et les taxes relèvent du législatif. Or, la loi de finances 2011 est votée depuis le mois de décembre. Ces inconséquences illustrent, jusqu’à la caricature, le délabrement d’un pouvoir sans assise ni vision”, explique-t-il.
    Travaillant pour l’avènement d’une Algérie démocratique et sociale, le RCD en appelle à la responsabilité des Algériens pour “agir vite pour sauver le pays du chaos”.



  • #2
    Pour Saïd Sadi , des réseaux de casseurs ont infiltré les rangs des manifestants lors des dernières émeutes.



    Les grandes manœuvres commencent», déclare le président du RCD, Saïd Sadi, à l’ouverture, hier à Alger, des travaux du conseil national du parti. Selon lui, les signes de ces manœuvres sont perceptibles bien avant les dernières émeutes ayant secoué plusieurs wilayas du pays. Il cite dans ce sens des cas d’infiltration des manifestants à Alger pour discréditer la protestation, signalés dans des quartiers à Alger. «On a souvent entendu parler de la manipulation des émeutes. Les réseaux dormants du DRS et certaines officines ont été restructurés. On leur a délivré des cartes numérisées avec photo barrées de deux traits rouge et vert et portant la mention demandant aux autorités civiles et militaires de faciliter la tâche aux porteurs de cette carte. Nous avons des informations précises confirmant cela», affirme-t-il. Pour le leader du RCD, ce sont ces réseaux de casseurs qui ont infiltré les manifestants lors des dernières émeutes.
    Poursuivant, Saïd Sadi analyse ce qui se passe en Tunisie, tout en faisant le lien avec l’Algérie. «Le régime policier tunisien a réussi une vraie avancée économique et lorsque la situation économique du pays se porte bien, les couches moyennes s’élargissent et les revendications politiques suivent. En Algérie ce n’est pas le cas. Les couches moyennes se rétrécissent», souligne-t-il. Mais le premier responsable du RCD se montre confiant. Selon lui, le changement aura bel et bien lieu en Algérie. «Il (le changement) sera plus troublant et je n’espère pas qu’il soit sanglant. Car il y a des incohérences du système totalitaire. Le fait de nier les raisons politiques d’une manifestation prouve que le pouvoir agit dans la précipitation et l’affolement», explique-t-il.
    Dans la foulée, Saïd Sadi rejette d’un revers de la main l’idée lancée par le pouvoir qui consiste à dire que l’opposition est inexistante. Il soutient le contraire. «Le projet alternatif pour l’Algérie existe. Tous les sujets qui font actuellement partie du débat public, c’est nous qui les avons initiés. Malheureusement, le pouvoir reprend nos idées avant de les pervertir», lance-t-il, en citant le code de la famille, la réforme de la justice… et la régionalisation.

    La jeunesse s’est déconnectée de l’islamisme

    Le président du RCD réitère, dans ce sens, sa démarche visant à contacter «toutes les forces politiques qui veulent vivre dans un Etat de droit afin d’arriver à un consensus sur une plate-forme de revendications acceptables». Poursuivant son analyse de la situation du pays, Saïd Sadi affirme que la jeunesse s’est déconnectée de l’islamisme. Pour lui, l’image que renvoient les dirigeants algériens chez la jeunesse est celle de la «harga» et «du vol ».

    Ce faisant, il tire une conclusion : «On est dans la fin du système. La crise algérienne est d’abord sociologique et il y a un divorce objectif entre le régime et la société.» S’exprimant sur les rapports entre l’Occident et les pays du Sud, il relève également un changement, en particulier depuis le discours d’Obama à Accra (Ghana). «Certains pays du Nord ont commencé à se montrer un peu plus critiques envers les pays du Sud. La relation bâtie sur les marchés est dépassée. Le système FLN qui avait assuré la sécurité dans la région n’est plus crédible. Beaucoup de pays ont compris que ce qui se passe au Sahel est dû à la fragilité du pouvoir algérien qui a pollué la région», estime encore Saïd Sadi.

    Commentaire


    • #3
      Un vent de Tunis a soufflé sur Alger…

      Une heure durant, Alger leur semblait acquise. Ils étaient plus d’une centaine de manifestants pacifistes à avoir investi la place de la Liberté de la Presse en brandissant des mots d’ordre clairs, inscrits sur des banderoles : «Levée de l’état d’urgence», «Pour la liberté d’expression» ou encore «Ya mouwaten fekk el qouyoud» (citoyen, brise tes chaînes)». Ils ont scandé Qassaman. Ils ont chanté Min Djibalina et ont donné de la voix en s’écriant à l’unisson : «Djazaïr hourra dimocratia».


      Il était 13h quand les premiers manifestants commençaient à occuper les lieux. Ils se sont appropriés la rue sous les yeux de badauds tantôt médusés, tantôt amusés par ce véritable «show citoyen». Et c’était d’autant plus un «show» qu’il était le fait, au moins pour une partie, d’un nombre important d’artistes entre cinéastes, comédiens, écrivains, éditeurs, musiciens. Ils ont répondu à l’appel d’un collectif qui s’est créé sur facebook sous le nom de Mouvement pour la reconquête citoyenne (MRC). Parmi les artistes qui ont répondu présent, citons les comédiens Adila Bendimered, Kader Farès Affak, Nabil Asli ; les réalisateurs Khaled Benaïssa, Karim Moussaoui, Lamine Ammar-Khodja ; le groupe de punk hardcore Dimokhratia ; les écrivains Bachir Mefti, Sofiane Hadjadj, Chawki Amari, Adlène Meddi ainsi que des représentants des éditions Barzakh. Il y avait aussi un nombre important de journalistes venus en leur nom propre et beaucoup de militants associatifs qui, même s’ils n’étaient pas forcément mandatés par leurs organisations respectives, ont tenu à soutenir cette action, à l’instar de Abdelmoumen Khelil de la LADDH, Arezki Aït Larbi de SOS Libertés, Yacine Teguia du MDS, Si Mohamed Baghdadi du Réseau des démocrates algériens, ainsi que des membres du groupe Bezzzef !, des représentants de LMG (la coordination pour la libération de Mohamed Gharbi) et des représentants du Comité de défense des libertés démocratiques.

      Fait frappant : il y avait énormément de jeunes, des «facebookistes» pour qui le combat «virtuel» se faisait étroit. Dans le périmètre relativement serré de l’esplanade, la foule semblait presque compacte. Et elle était résolument mixte tant les femmes ont répondu en force à l’appel du MRC.
      Adila Bendimered, une des animatrices de ce rassemblement, explique : «J’étais en tournage à Tlemcen quand les émeutes ont éclaté. Je ne pouvais pas rester insensible à cela. En retrouvant ma famille artistique, j’ai réalisé que nous étions habités par les mêmes angoisses. Les mêmes questions. Nous nous sommes dit, il faut qu’on fasse un truc. Et ce fut cette initiative lancée avec ce Mouvement de la reconquête citoyenne parce que nous nous sommes dit que le plus urgent, c’est de reconstruire notre citoyenneté. C’est ainsi qu’on a travaillé sur l’articulation des mots, les mots à poser sur ces événements. Pour nous, la cité n’est pas un assemblage urbain mais un ensemble social. C’est donc un corps de citoyens associés. Il fallait réfléchir à des actions de nature à mettre fin à toute cette inertie.»

      Une arrestation et beaucoup de fierté

      En face, en guise de premier cordon, la police. Et en arrière-plan, sur les trottoirs, sur les balcons, le public. Au milieu, la chaussée. Quelques klaxons de solidarité. Des regards perplexes. Le dispositif de sécurité s’est voulu léger au départ, avant qu’un camion de police et quelques voitures des forces de l’ordre ne prennent position sous le tunnel menant vers la gare de l’Agha. La police se la joue «cool» au début, comme l’illustre l’attitude de cet agent de l’ordre qui vient demander discrètement à l’un des participants : « Qui êtes-vous ? Pourquoi ce rassemblement ? Vous allez utiliser des banderoles ? Il y a des étrangers parmi vous ? Vous comptez tarder ? En tout cas, c’est juste pour vous aider à organiser les choses. S’il y a des gens véhiculés, nous voulons bien les aider à trouver une place de stationnement…» (sic). 13h30. Adila et Sofia sortent les banderoles. Le groupe de manifestants s’avance vers l’avant de la placette. Et les manifs de commencer. Outre les banderoles, des slogans sont bientôt lâchés en chœur : «Y’en a marre de ce pouvoir !», «A bas la répression, liberté d’expression !», «Urgence : nehhouna l’état d’urgence !», «Barakat el hogra», «Barakat el harraga», «Houria dimocratia, âdala ijtimaîya» (liberté, démocratie, justice sociale), «Libérez les détenus !»…

      A l’évidence, la chute brutale de «Zinochet» était dans tous les esprits. D’aucuns se disaient «jaloux de nos frères tunisiens». La solidarité (pour ne pas dire la communion) avec le peuple tunisien insurgé était totale. Des hymnes ont été chantés en hommage à Tunis : «Tounès dialna», « One tou tree, vive la Tunisie !»… 13h50. Les policiers finissent par perdre patience. Ils s’approchent du premier rang et saisissent les banderoles d’autorité. Mais le rassemblement ne se disperse pas pour autant. Quelques escarmouches ponctuent la manif. 14h05. Le rassemblement est levé sur Qassaman. Rendez-vous est pris pour samedi prochain, même place, même heure. Des youyous fusent. Des applaudissements. «Ou djibou maâkoum el ghachi» (ramenez du monde avec vous), lance Adila. En empruntant l’avenue Victor Hugo, le portable de Adila sonne. «Ils ont embarqué Sofia» nous dit-elle. Une voiture de police l’a interceptée avant de l’embarquer au commissariat de Cavaignac. Sofia Djama ne sera relâchée qu’en début de soirée. La LADDH n’a pas manqué de dénoncer cette arrestation dans un communiqué : «Le droit au rassemblement pacifique est garanti par la Constitution algérienne et le Pacte des droits civils et politiques ratifié par l’Algérie», rappelle avec fermeté ce document.

      Mustapha Benfodil

      Commentaire


      • #4
        pourquoi y a une appel sur Facbook

        sans dire que c'est organisé par le RCD ?

        Commentaire


        • #5
          Le parti de Saïd Sadi endosse au régime “la responsabilité totale de la crise qui s’est, une fois de plus, soldée par des morts, des blessés et des dégradations de biens publics”
          Venant de lui c'est plutôt comique surtout quand tu sais qu'il discute Monsieur RCD en intime avec le patron de la DRS Toufik comme certains du FFS parle avec des partis sionistes en France. Alors NON ASSEZ D'HYPOCRISIE

          Commentaire


          • #6
            "Outre leurs incohérences, les dernières mesures arrêtées par l’exécutif sont anticonstitutionnelles. La fiscalité et les taxes relèvent du législatif. Or, la loi de finances 2011 est votée depuis le mois de décembre. Ces inconséquences illustrent, jusqu’à la caricature, le délabrement d’un pouvoir sans assise ni vision”, explique-t-il.

            Comme quoi la loi est bafouée (nous le savons) le rôle des députés est d'attendre la fin du mois (nous le savons), ceux qui appellent à manifester pacifiquement sont marginalisés ( nous le savons aussi).

            Que le fln, le rnd et le msp appellent à une marche de soutien au pouvoir à Alger , et l'autorisation est accordée ( nous le savons aussi).

            Alors? Allons - nous continuer , à ignorer ceux qui ont défendu l'Algérie contre les barbares ?

            Faire du tribalisme, du régionalisme nous menera-t-il à une plus grande liberté ?

            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

            Commentaire


            • #7
              Ce RCD, l'Algérie lui sera redevable demain, souvenez vous!

              2010 témoigne qu'il n'y a d'autre parti aussi engagé que lui en Algérie.

              Les ignorants membres de radio trottoir trouveront pleins d'astuces pour l'attaquer et faire dans leur rumeurs, la réalité du terrain est criante, si le RCD était un parti régional, les manifestations n'auraient pas lieu à Alger, si le RCD étai un parti régional il n'aurait pas le pouvoir dans plusieurs communes en dehors de la Kabylie dont des lieux réputés pour être conservateurs, tel que Ghardaia. Si le RCD était un parti des renseignements, il ne serait pas le seul depuis 10 ans à lutter de la même façon contre un pouvoir de vendus et surtout n'appelerait pas en ces temps de tensions le peuple Algérien à se bouger, l'armée étant contre, car ses intérêts sont en jeu. Enfin si le RCD était un parti du pouvoir il ne serait pas le seul à dire ce que les algériens pensent dans tous les médias qui lui tendent l'oreille.

              le RCD en appelle à la responsabilité des Algériens pour “agir vite pour sauver le pays du chaos

              l'appel est lancé, en 54 aussi certains ont dit que le FLN ne faisait que du blabla et ne pouvait rien, vous savez tous ou ils ont finit en 62.

              Commentaire


              • #8
                Algérian

                "l'armée étant contre, car ses intérêts sont en jeu"

                Ce n'est pas l'armée , c'est certains généraux membres de la mafia - politico-financiére.
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  2010 témoigne qu'il n'y a d'autre parti aussi engagé que lui en Algérie.
                  je suis tout a fait d'accord... depuis que sadi a retrouvé sa societé (groupe rebrab) il avance bien...
                  There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                  Commentaire


                  • #10
                    je demande a tous ceux qui sont d accord avec la marche du samedi ...d'éviter de répondre au provocateurs ....et 'expliquer calmement ...dans la sereinité ...et dans la confiance en soi

                    cette marche peut être le déclencheur d'un processus sérieux vers la voie du changement ..... c'est la seule chose a retenir : un seul slogan djazair hora democratia !!! le reste ..les qurelle de chapiteux ....les programmes de chacun .....viendrat en son temps ....aujourdhui a seul chose a considérer...c'est de mettre sur les rails de la democratie ...ce beau pays qui est le notre .....le reste n'est diversion !!!

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour tous
                      Assez des jérémiades stériles Partants sans faute cette fois

                      Commentaire


                      • #12
                        je demande a tous ceux qui sont d accord avec la marche du samedi ...d'éviter de répondre au provocateurs ....et 'expliquer calmement ...dans la sereinité ...et dans la confiance en soi

                        comment vous allez faire avec les casseurs ? tourner la tete de l'autre coté de la rue...
                        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                        Commentaire


                        • #13
                          organiser une marche a l'heure actuelle ..c'est toujours prendre un risque de voir les nervis du pouvoir se mêler a a foule pour foutre la pagaille ....il faut juste être très vigilant ....et nous le serons tous !!!

                          Commentaire


                          • #14
                            s'ils veulent que la manif ,donnera ses fruits ,,il faut qu'ils abordent les sujet qui touchent tous les algeriens ,

                            comme la hausse des impots qui detruits les usines les entrepreneurs et les commercants et ne laisse aucune chance 'evolution et d'extentions et tous ca a un impacte negatif sur le peuple ,,,,,,manque de travails et hausse des prix

                            RCD .........n'oublier pas le slogan suivant : a bas les impots

                            Commentaire


                            • #15
                              bon vent... faut baptiser la marche - la revolte du tournesol-..
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X