TEHERAN - Un prix de 100 dollars par baril de pétrole ne serait "pas irréaliste" dans les circonstances actuelles, et il n'y a "pas besoin d'une réunion d'urgence de l'OPEP", a estimé dimanche le ministre iranien du Pétrole Massoud Mir Kazemi, président en exercice de l'OPEP.
"Le prix de 100 dollars n'est pas irréaliste dans la situation actuelle, et même si le baril dépasse les 100 dollars il n'y a pas besoin d'une réunion d'urgence de l'OPEP", a déclaré M. Mir Kazemi lors d'une conférence de presse.
"Personne n'a appelé à une telle réunion", a-t-il ajouté en affirmant que "certains membres de l'OPEP estiment qu'elle ne serait pas nécessaire même si le pétrole atteint 110 ou 120 dollars le baril".
"Le prix (du baril) doit être à un niveau justifiant les investissements dans le secteur pétrolier", a ajouté le ministre.
Le prix du pétrole, en hausse régulière au cours des derniers mois, a atteint 91,54 USD par baril pour le "light sweet crude" vendredi à New York.
La perspective d'une hausse du cours du baril jusqu'à 100 USD en 2011 a fait débat au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole lors de la dernière conférence de l'OPEP en décembre à Quito (Equateur).
Certains comme l'Iran, le Venezuela et la Libye ont appelé de leurs voeux un tel niveau de prix, tandis que d'autres comme l'Arabie saoudite, l'Equateur ou les Emirats arabes unis ont affiché leurs réserves, Ryad estimant notamment que 70 à 80 dollars serait "le juste niveau".
Le cartel pétrolier a finalement décidé de maintenir ses quotas actuels de production malgré la hausse des prix due notamment à l'effritement du dollar, à des phénomènes spéculatifs et à un hiver rigoureux dans l'hémisphère nord.
L'Iran a pris au 1er janvier la présidence tournante de l'OPEP pour la première fois depuis la Révolution islamique de 1979.
Les 12 pays de l'OPEP produisent 40% du pétrole mondial.
(©AFP / 16 janvier 2011 12h01)
"Le prix de 100 dollars n'est pas irréaliste dans la situation actuelle, et même si le baril dépasse les 100 dollars il n'y a pas besoin d'une réunion d'urgence de l'OPEP", a déclaré M. Mir Kazemi lors d'une conférence de presse.
"Personne n'a appelé à une telle réunion", a-t-il ajouté en affirmant que "certains membres de l'OPEP estiment qu'elle ne serait pas nécessaire même si le pétrole atteint 110 ou 120 dollars le baril".
"Le prix (du baril) doit être à un niveau justifiant les investissements dans le secteur pétrolier", a ajouté le ministre.
Le prix du pétrole, en hausse régulière au cours des derniers mois, a atteint 91,54 USD par baril pour le "light sweet crude" vendredi à New York.
La perspective d'une hausse du cours du baril jusqu'à 100 USD en 2011 a fait débat au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole lors de la dernière conférence de l'OPEP en décembre à Quito (Equateur).
Certains comme l'Iran, le Venezuela et la Libye ont appelé de leurs voeux un tel niveau de prix, tandis que d'autres comme l'Arabie saoudite, l'Equateur ou les Emirats arabes unis ont affiché leurs réserves, Ryad estimant notamment que 70 à 80 dollars serait "le juste niveau".
Le cartel pétrolier a finalement décidé de maintenir ses quotas actuels de production malgré la hausse des prix due notamment à l'effritement du dollar, à des phénomènes spéculatifs et à un hiver rigoureux dans l'hémisphère nord.
L'Iran a pris au 1er janvier la présidence tournante de l'OPEP pour la première fois depuis la Révolution islamique de 1979.
Les 12 pays de l'OPEP produisent 40% du pétrole mondial.
(©AFP / 16 janvier 2011 12h01)
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