Annonce

Réduire
Aucune annonce.

tunisie:Général Rachid Ammar : Officier d’Honneur

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • tunisie:Général Rachid Ammar : Officier d’Honneur

    Général Rachid Ammar : Officier d’Honneur
    Posté par Rédaction LQA

    « L’armée ne tire pas » : l’homme fort de la Tunisie est général
    Par Samy Ghorbal, Rue89, 16 janvier 2011
    (De Tunis) Sur le papier, Fouad Mebazaa est officiellement président par intérim. Mais l’ancien président de la Chambre des députés, 78 ans, est un homme à la santé chancelante, qui n’a ni autorité, ni envergure, ni ambition. Il ne voulait pas du pouvoir et n’a pas été préparé à l’exercer.
    Le vrai homme fort n’est donc ni le Président, ni le chef du gouvernement, Mohamed Ghannouchi, un technocrate spécialiste des questions économiques et financières, mais Rachid Ammar, le chef d’état-major de l’armée de terre.
    Limogé par Ben Ali pour avoir refusé de tirer sur le peuple
    Agé de 63 ou 64 ans, ce Sahélien natif de Sayada, une petite bourgade du littoral, était totalement inconnu du grand public il y a encore quelques semaines. Mais il a eu le courage de s’opposer à Ben Ali, quand le dictateur tunisien a appelé la grande muette à la rescousse pour mater l’insurrection populaire dans les villes de Kasserine, Thala et Sidi Bouzid.
    « D’accord pour déployer les soldats, afin de calmer la situation, mais l’armée ne tire pas sur le peuple », a-t-il fait savoir. Limogé séance tenante par Ben Ali et assigné à résidence, il a été rétabli dans ses fonctions par Mohamed Ghannouchi le 14 janvier, lors du dénouement de la crise.
    La retenue de l’armée a évité un effroyable carnage. Fidèle à une tradition de non-ingérence dans les affaires politiques héritée de la présidence Bourguiba, elle a
    tenu à ne pas apparaître sur le devant de la scène. Mais c’est bien elle qui a rendu possible le départ de Ben Ali.
    « Elle a joué un rôle déterminant et s’est clairement placée du côté de la transition », commente Néjib Chebbi, fondateur du Parti démocratique progressiste, un des principaux chefs de file de l’opposition, qui est pressenti pour participer au gouvernement d’union nationale.
    Ben Ali a marginalisé l’armée au profit d’une police pléthorique
    Fondée en 1957, l’armée tunisienne, qui n’aurait donc pas tiré un seul coup de feu contre les manifestants, a été délibérément marginalisée par le président Ben Ali au profit de l’autre composante de l’appareil sécuritaire, la police, dont les effectifs (120 000 hommes) ont quadruplé au cours des vingt dernières années.
    Avec seulement 35 000 hommes – dont 27 000 pour l’armée de terre – l’armée tunisienne est sous-dimensionnée et sous-équipée. Elle ne possède que douze hélicoptères. Quatre sont affectés à la surveillance du couvre-feu dans la capitale, et tournoient toutes les nuits au-dessus de Tunis et sa banlieue, pour sécuriser l’agglomération et prévenir les exactions des miliciens inféodés à l’ancien régime.
    Zine el-Abidine Ben Ali, qui était lui-même militaire, se méfiait de ses frères d’armes. En avril 2002, un mystérieux accident d’hélicoptère avait décapité l’état-major des forces terrestres au grand complet. Et tué les treize plus hauts gradés, dont le chef d’état-major, le général de brigade Abdelaziz Rachid Skik, personnalité très respectée de la troupe.




    Avion : il refuse des proches de Ben Ali
    AFP : 16/01/2011 | Mise à jour : 10:25
    Salve d’applaudissements au beau milieu d’un vol Tunis Air hier : les passagers viennent d’apprendre le nom de leur commandant de bord devenu un héros pour avoir refusé la veille d’embarquer à Tunis des membres de la belle-famille honnie de l’ex-président Ben Ali.
    Les circonstances exactes du fait d’armes de Mohamed Ben Kilani, 37 ans, cheveux courts et fines lunettes, restent obscures mais les louanges des Tunisiens sur les réseaux sociaux lui ont apporté son quart d’heure de gloire.
    « J’avais embarqué les passagers, j’étais prêt à décoller pour Lyon (centre-est de la France) vendredi à 14h30 mais je n’en ai pas reçu l’autorisation. On m’a prévenu qu’il y aurait cinq passagers supplémentaires, que c’était un ordre. J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait de la famille présidentielle, la famille Trabelsi (nom de la belle-famille du président Ben Ali). Quelqu’un de la compagnie me l’a confirmé », a expliqué à des journalistes le pilote, sorti du cockpit pour rencontrer ses admirateurs.
    Il n’était pas rare pendant la présidence de Zine El Abidine Ben Ali que ses proches et ceux de son épouse embarquent ainsi au dernier moment, selon les hôtesses de l’air. « Il y a eu comme un flash dans ma tête, j’ai revu les images des événements ces derniers jours en Tunisie et j’ai décidé de ne pas participer à cette expédition de criminels. Si je ramène cette famille, je serai un traître pour toute ma vie », poursuit-il, entre deux poignées de mains, tandis que des passagers font la queue pour le prendre en photo avec leurs téléphones portables.
    Le pilote explique alors avoir fait part aux autorités de son refus de décoller avec ces passagers supplémentaires, sans s’étendre sur les motifs qu’il a invoqués. Moins d’une heure plus tard, l’armée prenait possession de l’aéroport de Tunis et l’espace aérien tunisien était fermé pour la journée.
    Sauf pour Zine El Abidine Ben Ali qui fuyait le pays pour se réfugier en Arabie Saoudite, après 23 ans de règne sans partage, victime d’un mois de révolte populaire sans précédent contre son régime, qui a embrasé le pays et fait des dizaines de victimes, tombées sous les balles des forces de l’ordre.
    « J’ai fait mon devoir en tant que Tunisien. Je regrettais de ne pas avoir pris part aux manifestations alors j’ai voulu participer au mouvement (de révolte) à ma manière. Je représente l’opinion publique tunisienne, j’avais aussi l’approbation discrète du copilote et du reste de l’équipage, ils ne voulaient pas participer non plus, je le voyais sur leurs visages », assure Mohamed Ben Kilani.
    « Je n’ai pas personnellement souffert des agissements de cette famille, mais je connais beaucoup de gens qui sont dans ce cas. Cela faisait des années que nous étions sous la pression de ce régime », dénonce le commandant de bord, comparant les Ben Ali-Trabelsi aux époux Ceaucescu, en Roumanie. « Il faut que tout le monde bouge, il faut bouger pour la liberté », répète entre deux embrassades le pilote qui appelle les Tunisiens, comme lui, à apporter, chacun, leur contribution à la liberté, alors que la situation reste tendue dans un pays en proie aux pillages et aux violences.
    Qui étaient les cinq membres de la famille Trabelsi qui voulaient fuir le pays ? Que sont-ils devenus ? Mystère. Un passager croit savoir qu’ils ont été « placés en état d’arrestation ».
    .

    Indulgente avec Ben Ali, l’armée est sans merci contre les Trabelsi
    Par Samy Ghorbal | Journaliste | 16/01/2011 | 11H09
    Sans doute ont-ils jugé qu’il serait moins encombrant à l’étranger qu’en Tunisie. Une chose est sûre en tous cas : les militaires tunisiens n’ont pas cherché à s’opposer à la fuite du président Zine el-Abidine Ben Ali. Son avion, identifié sous le nom d’« Oscar Oscar », a quitté le tarmac de l’aéroport de Tunis Carthage à 17h30.
    Trente minutes après que l’armée a décrété la fermeture de l’espace aérien national. Lui et ses proches sont tous sains et saufs et sont parvenus à fuir le pays. Sa femme, Leïla, née Trabelsi, qui était installée depuis plusieurs jours à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, devrait bientôt le rejoindre dans son exil saoudien, à Jeddah.
    Sa fille Cyrine (propriétaire du fournisseur d’accès internet Planet Tunisie et de la station radio Shems FM) a pu gagner Paris, à bord du Falcon de son mari, l’homme d’affaires Marwane Mabrouk, qui se trouvait déjà sur place. Le couple et leurs enfants ont posé leurs bagages dans un palace de la capitale française.
    Accueillie sous les huées à Montréal
    Nesrine, une autre de ses filles, a été « exfiltrée » à Montréal (où le couple possède une somptueuse résidence) par son mari, Mohamed Sakhr El Materi, le richissime « gendre préféré » de l’ex-président. Elle a été accueillie sous les huées par une foule nombreuse de Tunisiens prévenus de son arrivée et venus l’attendre à l’aéroport Pierre-Elliot Trudeau, dans la nuit du 11 au 12 janvier.
    Ultime bravade, El Materi, également député, est ensuite retourné à Tunis participer à la « session extraordinaire » de la Chambre convoquée dans la soirée du 13 janvier, soit une vingtaine d’heures avant la chute du régime. Il a malgré tout réussi à quitter Tunis pour Montréal, le 14 janvier un peu avant 14 heures, à bord de son jet privé – un Falcon blanc, piloté par un pilote américain.
    L’homme le plus détesté du pays
    Belhassen Trabelsi, « parrain » du clan éponyme et frère aîné de l’ex-première dame, a eu moins de chance. L’homme le plus détesté du pays avait pourtant minutieusement organisé sa fuite, et souhaitait se rendre à Lyon, en compagnie de six membres de sa famille.
    Mais le commandant de bord, Mohamed Ben Kilani, a refusé d’obtempérer à son ordre de décollage, et est descendu de l’appareil, qui s’est du coup retrouvé cloué au sol. Cueilli à l’aéroport par les militaires, « BT » a été placé aux arrêts dans la caserne d’El Aouina, où il se trouve toujours.
    Toutes ses résidences de Tunis ont été saccagées, pillées et incendiées. Son neveu, le sulfureux Imed, qui a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice française, pour vol de bateaux de luxe dans le port de Saint-Tropez, en 2006, n’est plus de ce monde.
    Il a succombé le 15 janvier à l’hôpital militaire de Tunis, où il avait été admis la veille pour des blessures à l’arme blanche. Les circonstances exactes de son agression ne sont pas totalement établies, mais celui qu’une rumeur insistante présentait comme le fils naturel de Leïla Ben Ali aurait pu être victime de la colère d’un pêcheur de la Goulette, ville dont il avait été « élu » maire l’an passé.
    Une prise de choix pour les mililtaires
    L’incertitude demeure au sujet de Slim Chiboub, autre gendre de Ben Ali, affairiste notoire et ancien président emblématique du club de football de l’Espérance sportive de Tunis. La chaîne qatarie Al Jazeera a d’abord annoncé son interception dans la ville frontalière de Ben Guerdane, située à quelques kilomètres de la Libye, mais l’intéressé aurait démenti de vive voix auprès de la chaîne maghrébine Nessma TV et aurait affirmé séjourner « pour affaires » à Tripoli.
    En revanche, l’ancien patron des renseignements et de la garde présidentielle, le général Ali Seriati a bien été capturé par l’armée non loin de Ben Guerdane. C’est une prise de choix pour les militaires : ce « faucon » serait le chef des milices contre-insurrectionnelles qui terrorisent la population de la capitale tunisienne…
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L armée tunisienne en honneur

    « L’armée ne tire pas » : l’homme fort de la Tunisie est général
    L armée tunisienne en HONNEUR : c est l indépendance véritable de la Tunisie ( 56 n était qu un post-protectorat français )
    *Cette révolution tunisienne ( restera dans les mémoires des tunisiens ) ,n est ni plus , ni moins que l abolition d un partie néo-colonialiste post-protectorat

    *Une gifle humiliante à la France et sa politique , la FrançAfrique s effrite !
    voici ce que disait le président du Gabon Omar Bango satisfait et très heureux de la France :
    « l Afrique sans la France , c est la voiture sans chauffeur , la France sans l Afrique , c est une voiture sans carburant »


    L ex colon avait montré comment il lâche ses bienfaiteurs ( Ben Ali )
    Allez M.les dirigeants africains , les parties qui travaillent pour la France , apprenez les leçons , vous avez devant vos yeux un fait !

    Basta !
    *L Afrique pour les africains !
    Dernière modification par houari16, 16 janvier 2011, 17h40.
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire


    • #3
      Bravo mon général....au maghreb on peut dire que vous êtes l'anti-toufik...allah yketter men mthalek.

      Commentaire


      • #4
        Nous en 88, on a eu le general Nezzar, qui a declare qu'il n'y avait pas d'autre choix que de tirer sur le peuple.

        Commentaire


        • #5
          Nous en 88, on a eu le general Nezzar, qui a declare qu'il n'y avait pas d'autre choix que de tirer sur le peuple.
          fort heureusement donc, la Tunisie était un régime policier... plus facile à disloquer.

          Commentaire


          • #6
            Ah ya rabbi ya que nous qui avons la poisse qui refuse de nous lacher!!!
            Mais ceci veut dire que les tunisiens ont eu un sacré coup de chance!!! L'armée en voulait à Ben Ali et elle s'est vengée.

            Je ne crois pas qu'il y a une tradition de non ingérence dans les affaires politiques comme le dit l'artcile et la preuve est que Ben Ali a pris le pouvoir par coup d'état et il est militaire.

            Les dictatures sont soutenues par la force et l'armée ne peut être neutre dans de tels régimes.

            Commentaire


            • #7
              une vidéo que j'ai regardé au moins 10 fois aujourd'hui :




              le mec est Mghalghale ........
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

              Commentaire


              • #8
                une vidéo que j'ai regardé au moins 10 fois aujourd'hui :

                Mais pourtant il ne parle pas du mAROC CELL
                Faute de grives , nous mangeons des Merles

                Commentaire


                • #9
                  Mais pourtant il ne parle pas du mAROC CELL

                  mais ce qu'il dit est tellement vrai , et une bonne partie s'applique aussi au maroc .
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                  Commentaire


                  • #10
                    centripete,
                    ben ali était un militaire pas un policier
                    nos généraux "toufik" sont entrain de faire dans leurs pantalons, ce sont sont tous des "harki" :22:

                    Commentaire


                    • #11
                      une vidéo que j'ai regardé au moins 10 fois aujourd'hui :
                      ''La dernier efois que suis allé en Algérie c'est en 1978........''

                      Commentaire


                      • #12
                        ''La dernier efois que suis allé en Algérie c'est en 1978........''

                        etttt ???? , celà remet il en question la justesse et la pertinence de ses propos ??
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                        Commentaire


                        • #13
                          Ya weddi meme s'il n'etait pas venu en Algerie depuis 1962, ca aurait ete la meme chose. On a toujours des elections avec 90% de suffrages pour le vainqueur et 75% de participation. Meme Ben Ali n'avait pas fait un si bon score.

                          Commentaire


                          • #14
                            il ne nous apprend rien de nouveau tous le monde sait cela
                            la seule chose ou je suis amuser c'est quand il dit que de Gaulle a donner son indépendance aux algériens , on sait tous que c'était quelqu'un qui se réveiller le matin et reparer les injustice dans le monde. il as tout simplement occulter les mort qu'il y as eu pour que cela soit possible
                            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

                            Commentaire


                            • #15
                              de Gaulle a donner son indépendance aux algériens
                              c un roquet qui aboie et ne mords pas
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X