Jesus et Judas

[Tamedit n-was]

Un ancien manuscrit donne une nouvelle vision de la relation entre Jésus et Judas

WASHINGTON (AP) - La découverte d'un ancien manuscrit datant d'il y a environ 1.700 ans pourrait apporter un nouvel éclairage sur la relation qu'entretenaient Jésus et Judas, le disciple qui l'a trahi, a révélé jeudi le magazine américain "National Geographic".

Plutôt que de le présenter comme un traître comme dans le Nouveau Testament, ce document -l'Evangile de Judas- montrerait qu'il a agi à la demande de Jésus pour l'aider à se débarrasser de son corps terrestre.

"Entamons un débat vigoureux sur la signification de cet ancien texte fascinant", a déclaré jeudi le pasteur Donald Senior, président de l'Union théologique catholique de Chicago. Il a toutefois fait part de ses doutes concernant le fait que ce nouvel Evangile pourrait remettre en question le Nouveau Testament.

Elaine Pagels, professeur de religion à l'Université de Princeton, a affirmé pour sa part que les gens "qui ont écrit ces Evangiles ne pensaient pas qu'ils étaient hérétiques".

Le manuscrit en papyrus, rédigé en copte, a été découvert dans le désert égyptien dans les années 1970, authentifié, examiné et traduit. C'est une copie d'un manuscrit plus ancien qui avait été rédigé en grec, selon Terry Garcia, du "National Geographic".

Contrairement aux quatre Evangiles dans la Bible, ce texte affirme que Judas a trahi Jésus à la demande de ce dernier.

Dans le passage clé du texte, Jésus dit à Judas: "Tu les dépasseras tous. Tu sacrifieras l'homme qui m'a revêtu".

Selon des experts, cela signifie que Judas devait aider Jésus à se débarrasser de son enveloppe charnelle.

Ce manuscrit avait été évoqué par l'évêque de Lyon, Saint-Irénée, vers 180. Il avait qualifié ce texte d'histoire fictive.

Plusieurs Evangiles étaient en circulation à l'époque, en plus des quatre de la Bible. Certains, considérés comme hérétiques, avaient été cachés.

L'Evangile de Judas avait été conservé par un groupe appelé les "gnostiques", qui croyaient que la voie du salut passait par l'enseignement secret donné par Jésus à ses proches.

Selon le "National Geographic", l'auteur de l'Evangile de Judas croyait que Judas Iscariote était le seul à avoir compris la vraie signification des enseignements de Jésus. AP

pyr/v759

[assia]

comment est considere juda dans l islam ?

[Tamedit n-was]

Salam Assia

je te remerci beaucoup pour ta question qui me donne l'idée d'ouvrir un topique sur l'usages de ces noms en islam c'est vrai dans le Coran on fait la difference entre Fils d'Israel , les 12 Fils de Yaacob , Juifs ,, et pourtant Israel et Yaacob est la meme personne , j'ai ouvert un topique sur Al Asbat ui sont cités dans le Coran comme des prophetes , et j'ai pas assez de connaissances sur ce sujets , j'ai posé la question et y 'en a qui m'ont repondu qu'ils sont les freres de Youssef ,ils ont été converti à lIslam puis sont devenus prophetes
ce que je sais est que lles 12 tribus descendant de Jacob/Israël s'étaient, peu après la mort de Salomon( Slymane ) , scindées en deux royaumes : celui d'Israël au nord – avec bientôt Samarie comme capitale –, qui couvrait le territoire de dix de ces tribus ; et celui de Juda au sud – avec Jérusalem comme capitale –, qui couvrait le territoire des deux tribus restantes (Benjamin et Juda, le royaume ayant pris le nom de ce dernier).
en -538, Cyrus II le Perse, a vaincu Babylone, mettra fin à l'obligation d'exil pour ces fils d'Israël déportés à Babylone. Ce qui nous intéresse ici c'est que ces derniers, s'étant, durant l'exil, raccrochés à leurs croyances, lois et coutumes, celles-ci seront désignées comme étant les croyances, lois et coutumes des gens du royaume de Juda. D'où les mots "juif" et "judaïsme", qui dérivent de "Juda".


on l'appelle Juda et en ebreu ou en arabe on l'appel Yahouda ou yahoudza , et Yhoud

est le frere de Levy , Coen ,

clique





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[assia]

bon alors merci pour l arbre genealogique ! mais je dois t ' avouer que j ' ai de nombreuses lacunes quant a ce sujet et donc j ' ai pas tout saisi le royaume de Juda a été crée suite a la trahison ?

[Tamedit n-was]

je sais pas exactement les circonstences de creation de ce royaume mais il faut faire la difference entre l'histoire que je t'ai raconter sur le l'origine de ce mot et le Juda avec Jesus , c'est une autre personne !!!

[assia]

bon ben la oui ca avait mis a confusion dans ma tete !! non en fait moi je voulais savoir comment le personnage de judas est considerer dans l ' islam est il mentionner dans le coran ?

[Harrachi78]

@sensib&assia

Salut,

Je crois que vous confondez deux personnages totalement différents ! Juda fils de Jacob (le frère de Jospehe) est un des douze patriarches d'Israël et une des tribu porte son nom. Il aurait vaicu vers 2000 av. J.-C. et si le Coran ne le nomme pas il est compté parmi al-Asbât.

L'autre Judas (celui concérné par l'Evangile en question) c'est Judas Iscariote, un des Douze Apôtres de Jésus. La tradition chrétienne rapporte qu'il aurait trahi son maitre et l'aurait livré aus prêtres du Temple qui voulaient sa peau contre quelques pièces. Il aurait eu des remords et se serait pendu à un arbre peu avant la crucifixion du Christ. Le Coran ne fait aucune mention de lui.

[assia]

oui je dirais qu ' il y avait comme un petit quiproquo !!! mais bon merci a toi harrachi ainsi qu ' a toi sensib !!

[Tamedit n-was]

Harrachi

c'est bien ce que j'ai expliqué !!!!!!!!!!!!!!

[Harrachi78]

@sensib

Bah au départ j'ai lu le titre : Jésus & Judas alors j'ai tout de suite pensé à Judas Iscariote mais en entamant ton premier post c'est surtout de Juda fils de Jacob qu'il s'agit j'ai donc cru à une confusion surtout que ASSIA a cru lire la même chose ! Enfin, c'est pas grave c'est juste un petit mal-entendu.

Pour ce qui est de l'Evangile attribué à ce Judas Iscariotre, celui qui aurait trahi Jésus, c'est un faux. La copie trouvée en Egypte (en 1983) est une version copte datant du 4e siècle et on éstime que l'original (non retrouvé) daterait lui du milieu du 2e siècle. Judas n'a donc rien écrit puisque de toute manière il s'est pendu avant même que Jésus ne soit condamné, selon la tradition chrétienne du moins.