Mohammed Ghannouchi lance les consultations (photo DR)
TUNISIE. Mohammed Ghannouchi, chargé par le président par intérim Fouad Mebazaa de composer un gouvernement de transition, a débuté dimanche 16 janvier 2011 ses consultations.
Il doit recevoir les représentants de l'ensemble des partis politiques tunisiens à l'exception du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) présidé par Hamma Hammami, et les islamistes du Ennahdha dirigés par Rached Ghannouchi (en exil à Londres).
Hamma Hammami, libéré vendredi 14 janvier 2011 des geôles tunisiennes, a annoncé dans un communiqué rejeter le président par intérim du pays. "Nous considérons que la démocratie ne peut pas naître des institutions de la dictature qui a gouverné la Tunisie par une main de fer pendant plus de cinquante ans. Dont vingt-trois avec Ben Ali. Aucune force ne peut parler au nom de ce peuple qui s'est révolté."
Selon les premières informations fournies par la presse tunisienne, la réunion, prévue dans l'après-midi du dimanche 16 janvier 2011, devrait se conclure par la création de trois comités : un chargé de proposer des personnes pour former un gouvernement d'unité nationale, un autre pour examiner les exactions commises lors des émeutes et le dernier sur les accusations de corruption de l'ancien régime.
TUNISIE. Mohammed Ghannouchi, chargé par le président par intérim Fouad Mebazaa de composer un gouvernement de transition, a débuté dimanche 16 janvier 2011 ses consultations.
Il doit recevoir les représentants de l'ensemble des partis politiques tunisiens à l'exception du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) présidé par Hamma Hammami, et les islamistes du Ennahdha dirigés par Rached Ghannouchi (en exil à Londres).
Hamma Hammami, libéré vendredi 14 janvier 2011 des geôles tunisiennes, a annoncé dans un communiqué rejeter le président par intérim du pays. "Nous considérons que la démocratie ne peut pas naître des institutions de la dictature qui a gouverné la Tunisie par une main de fer pendant plus de cinquante ans. Dont vingt-trois avec Ben Ali. Aucune force ne peut parler au nom de ce peuple qui s'est révolté."
Selon les premières informations fournies par la presse tunisienne, la réunion, prévue dans l'après-midi du dimanche 16 janvier 2011, devrait se conclure par la création de trois comités : un chargé de proposer des personnes pour former un gouvernement d'unité nationale, un autre pour examiner les exactions commises lors des émeutes et le dernier sur les accusations de corruption de l'ancien régime.