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Les vivres commencent à manquer à Tunis

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  • Les vivres commencent à manquer à Tunis

    Des Tunisiens devant un magasin à Den Den, près de Tunis, samedi. Crédits photo : FETHI BELAID/AFP
    De nombreux citoyens ont appelé l'armée à organiser la réouverture de boulangeries, le pillage de nombreux dépôts ayant désorganisé les circuits de distribution des denrées de première nécessité. Le couvre-feu a été allégé dimanche.

    Face à la tension ambiante, les Tunisiens s'organisent. Nombre d'entre eux ont formé des comités de vigiles pour défendre leurs quartiers face aux pillards, après la multiplication des mises à sac et des agressions en province et dans la capitale. Le puissant syndicat, l'Union générale des travailleurs tunisiens (Ugtt), a invité ses structures et ses adhérents à se joindre ou à encadrer ces comités de vigiles. Des structures qui se sont multipliés en province, selon différentes sources.

    Un manque de vivres a notamment commencé à se faire ressentir dans la capitale. De nombreux citoyens ont demandé à l'armée d'organiser au moins la réouverture de boulangeries et d'épiceries. «J'ai passé la journée avec une famille nombreuse et on n'a eu qu'un repas», a raconté samedi un cadre du nord de la ville. «J'ai passé la journée à me tourner les pouces, incapable de satisfaire les demandes des clients», a renchéri Salah Ben Zekhri qui tient un petit commerce près de la banlieue de Radès, au sud de la capitale.

    Des journalistes de l'AFP ont de leur côté affirmé avoir vu samedi de longues files se former devant les rares boulangeries ouvertes dans plusieurs quartiers de la banlieue nord, tandis qu'un grand hôtel de Tunis a indiqué commencer à ressentir un manque d'approvisionnement. «La cuisine n'a pas été livrée depuis une semaine, on vit sur les réserves et on a commencé à fabriquer notre pain», a déclaré un responsable de cet établissement.

    Les restrictions à la circulation et le pillage de nombreux dépôts ont désorganisé les circuits de distribution des produits de première nécessité. Les autorités, qui se veulent rassurantes, ont toutefois admis un «certain manque» de carburants dans les stations-service et affirmé travailler pour y remédier.

    Exactions
    Si Tunis et ses environs se sont réveillés dans le calme dimanche, avec un dispositif de sécurité allégé et une présence policière plus discrète dans le centre de la capitale, la nuit a en revanche été marquée par la multiplication d'alertes sur des mouvements de véhicules suspects circulant à vive allure et dont les occupants tiraient sur les maisons. Des hélicoptères de l'armée ont survolé toute la nuit, tous projecteurs allumés, cette vaste zone. «Une ambulance a été vue à La Marsa et une autre à Mégrine (nord et sud de la capitale). Ils tirent sur des maisons», avait ainsi raconté à l'AFP un citoyen apeuré, en affirmant que ces véhicules transportaient des personnes encagoulées.

    L'ex-chef de la sécurité du président déchu Zine El Abidine Ben Ali a d'ailleurs été arrêté à la demande de la justice tunisienne, qui l'accuse des récentes exactions commises contre la population, a indiqué dimanche une source officielle. «Le général Ali Sériati a été placé sous mandat de dépôt après la présentation des chefs d'inculpation qui pèsent sur lui», a précisé cette source. Autre arrestation: celle d'un neveu de l'ex-président tunisien, Kaïs Ben Ali, interpellé à Msaken avec dix autres personnes qui «tiraient en tous sens» à bord de véhicules de police, selon des témoins.

    Des échanges de tirs se sont également produits dimanche à Tunis devant le siège d'un parti d'opposition, le Parti démocratique progressiste (PDP), à l'issue desquels plusieurs personnes ont été arrêtées, dont deux étrangers, a indiqué un des responsables de cette formation. Il n'y a pas eu de blessés dans la fusillade.

    Un peu plus tôt dimanche, une source officielle citée par l'agence TAP avait révélé que le couvre-feu avait été allégé d'une heure dans l'ensemble de la Tunisie. «En raison d'une amélioration de la sécurité, il a été décidé d'alléger le couvre-feu qui est désormais fixé de 18 heures à 5 heures», a indiqué une source officielle citée par l'agence TAP. Le couvre-feu courait jusque là de 18 heures à 6 heures. Dans la pratique toutefois, les forces de sécurité l'appliquaient de 17 heures à 7 heures. Les autres mesures de l'état d'urgence sont quant à elles maintenues : interdiction de rassemblement sur la voie publique de plus de trois personnes, autorisation donnée aux forces de l'ordre de tirer sur les personnes prenant la fuite aux contrôles.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    faut que les pays limitrophes donnent un coup de main en urgence

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    • #3
      faut que les pays limitrophes donnent un coup de main en urgence
      les italiens et les maltais ont toujours pas été sollicités

      et les algeriens et les lybiens sont bien trop peu eduqués, modernes et evolués pour cela


      miracle tunisien, dragon tunisien, modele tunisien...

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      • #4
        faut que les pays limitrophes donnent un coup de main en urgence
        ya pas durgence, ils ne manquent pas de vivres, il faut seulement que les magasins reouvrent et que les choses redeviennent normal, laisser les politiques faire leur defilé et se remttre au travail... et surtout eviter lingerence etrangere, surtout pas de la part de khadafou ou boutef::
        leternel debat entre ovistes et animalculistes

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        • #5
          c est sur que les tunisiens vous remercient pour la pensée mais la tunisie n a pas besoin d aide .. deja y a un appel au retour au travail publics et privés dés demain Lundi .. les circonstances sont difficiles mais c est en train de s arranger et l ordre est en train de s instaurer

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          • #6
            l ordre est en train de s instaurer
            on le savait, et celui ci a tout lair detre pire encore...

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            • #7
              Si ca se confirme

              Je pense que le gouvernement algérien devrait offrir des aides d'urgence ; on devrait les ravitailler en carburant et leur envoyer des vivres autant que possible.

              Il faut les aider, le temps que la mauvaise passe passe. C'est la moindre des choses.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                dans el khabar les habitants algeriens limitrophes de la frontiere ont commencer a ravitailler les habitants tunisiens par l'intermediaire du croissant rouge

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                • #9
                  el khobz wa al ma , wa ben ali la.
                  le peuple tunisien mérite d'etre aider par ces voisins , c'est un grand peuple et la nouvelle démocratie tunisienne sera inchallah un model dans le monde arabe.

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                  • #10
                    Le peuple tunisien mérite d'etre aider par ces voisins
                    c'est la moindre des choses,

                    Nous devons tous les aider en leur disons merci avant qu'ils nous le disent.




                    .
                    Dernière modification par azouz75, 17 janvier 2011, 13h44.
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                    Commentaire


                    • #11
                      On doit absolument les aider.

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                      • #12
                        Solidarité

                        Par la même occasion, je pense que ca serait bien que les touristes algériens s'y rendent en masse cet été, car l'année touristique va être dur pour eux et ca sera vraiment un coup de main pour leur économie et un geste de confiance et de solodarité.

                        Vraiment, j'éprouve beaucoup de sympathie pour la Tunisie en ces circonstances. De tout coeur avec eux.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          Je pense que les Tunisiens n'ont pas besoin de notre pitié .... Ils sont travailleurs et vont pouvoir redresser la situation en quelques mois.
                          Et puis le Tourisme ce ne représente que 7 % du PIB en Tunisie, donc ce n'est pas les 500 mille touristes algériens qui vont donner du pain à manger aux tunisiens.
                          "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                          • #14
                            Les vivres peuvent manquer ci et là parce que les gens font des provisions par peur du lendemain.

                            Toutefois, il y a des appels à la raison de responsables tunisiens qui invitent les personnes à rester sereins pour ne pas envenimer les choses.

                            De toutes façons les Tunisiens sont des bosseurs, quand les choses se stabiliseront, ils seront en mesure de montrer leurs capacités à rebondir.

                            Il faut qu'ils tiennent car certains vont jouer la carte du chaos.

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                            • #15
                              @Nomad7

                              ... Je pense que les Tunisiens n'ont pas besoin de notre pitié ...

                              Personne n'a besoin de la "pitié" de personne, et personne ici n'a parlé de pitié. C'est de solidarité qu'il s'agit, et cela tout le monde en a besoin à un moment de la vie.

                              ... ce n'est pas les 500 mille touristes algériens qui vont donner du pain à manger aux tunisiens ...

                              Il sont plus de 1 Million par an, et le tourisme fait marcher une bonne partie de l'économie de ce pays, ce que tu es bien seul à ne pas avoir constaté.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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