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Bonjour, on parle souvent du sida à la Télé et pas mal d'association font le plein des caisses via ces médias et surtout via les subventions gouvernementales, y a-t-il une maffia du sida ? un fond de commerce comme un autre ? Voici les propos du responsable du site survivreausida.net Reda Sadki.
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Le Parisien publie dans son édition dominicale un portrait élogieux pleine page de l’engagement de Line Renaud, marraine du Sidaction. En bas du portrait, deux points de vue : un POUR (Pascal Obispo) et un CONTRE avec le titre suivant, choisi par la rédaction du journal, « Le sidaction est illégitime ».
Reda Sadki, responsable du site survivreausida.net :
« Je n’ai rien contre Line Renaud personnellement, mais contre le Sidaction qu’elle parraine.
Cela fait plus de dix ans que quelques associations ont le monopole de la lutte contre le sida en France.
Nous n’avons jamais demandé une subvention au Sidaction, parce qu’il est illégitime.
Beaucoup d’associations de banlieue, comme la nôtre dont le siège est à la Courneuve ; en sont exclues.
Le plus grave, c’est qu’il dédouanent l’Etat de sa responsabilité dans l’épidémie.
Le sida, ce n’est pas que les paillettes et le show-biz. Ce sont aussi les familles et les quartiers pauvres de banlieue.
De nombreuses familles vivant avec le sida, dont la mienne, sont dégoûtées par ce charity business, et se demandent où va l’argent du public. »
Propos recueillis par Alexandra Echkenazi
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Le Parisien publie dans son édition dominicale un portrait élogieux pleine page de l’engagement de Line Renaud, marraine du Sidaction. En bas du portrait, deux points de vue : un POUR (Pascal Obispo) et un CONTRE avec le titre suivant, choisi par la rédaction du journal, « Le sidaction est illégitime ».
Reda Sadki, responsable du site survivreausida.net :
« Je n’ai rien contre Line Renaud personnellement, mais contre le Sidaction qu’elle parraine.
Cela fait plus de dix ans que quelques associations ont le monopole de la lutte contre le sida en France.
Nous n’avons jamais demandé une subvention au Sidaction, parce qu’il est illégitime.
Beaucoup d’associations de banlieue, comme la nôtre dont le siège est à la Courneuve ; en sont exclues.
Le plus grave, c’est qu’il dédouanent l’Etat de sa responsabilité dans l’épidémie.
Le sida, ce n’est pas que les paillettes et le show-biz. Ce sont aussi les familles et les quartiers pauvres de banlieue.
De nombreuses familles vivant avec le sida, dont la mienne, sont dégoûtées par ce charity business, et se demandent où va l’argent du public. »
Propos recueillis par Alexandra Echkenazi
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