Le premier ministre, Mohammed Ghannouchi, maintenu à son poste par le président par intérim, Foued Mebazza ), a consulté tous les représentants des partis politiques dits légaux et de la société civile pour amorcer le processus de transition. "Demain, nous annoncerons le nouveau gouvernement, qui ouvrira une nouvelle page de l'histoire de la Tunisie", a-t-il déclaré dimanche lors d'une brève allocution.
"POURPARLERS LIMITÉS, DÉMOCRATIE BOITEUSE"
Deux partis ont toutefois été exclus des consultations : le Parti communiste des ouvriers de Tunisie de Hamma Hammami, qui est interdit, et les islamistes de l'Ennahdha de Rached Ghannouchi, qui vit en exil à Londres. "Pourparlers limités, démocratie boiteuse", ont réagi dimanche des manifestants à Regueb, une localité qui a connu de violentes manifestations ces dernières semaines.
Selon Maya Jribi, secrétaire générale du Parti démocratique progressiste (PDP), "le nouveau gouvernement sera composé de représentants du mouvement Ettajdid [Renaissance], du PDP, du Front démocratique pour le travail et les libertés, ainsi que de personnalités indépendantes".
Des sources proches des négociations ont confirmé que les opposants Najib Chebbi (fondateur du PDP), Moustafa Ben Jaafar (secrétaire général du Front démocratique pour le travail et les libertés) et Ahmed Ibrahim (secrétaire général d'Ettajdid) participeront au nouveau gouvernement, occupant respectivement les postes de ministre du développement régional, ministre de la santé et ministre de l'enseignement supérieur. Les ministres des affaires étrangères et de l'intérieur sortants conserveraient leur poste.
UN CALENDRIER ÉLECTORAL TROP RESSERRÉ ?
Le gouvernement qui sera présenté lundi est censé combler le vide laissé par le départ de Ben Ali, président depuis 1987, qui s'est enfui en Arabie saoudite après un mois de contestation. A plus long terme, le Conseil constitutionnel a indiqué qu'une élection présidentielle devrait, eu égard à la Constitution, se tenir au plus tard dans 60 jours.
Mais plusieurs partis, y compris le PDP, estiment que ce délai de 60 jours est trop court. A l'issue d'un entretien avec Ghannouchi, samedi, Najib Chebbi a jugé que des élections pourraient avoir lieu sous supervision internationale dans un délai de six à sept mois.
le monde
"POURPARLERS LIMITÉS, DÉMOCRATIE BOITEUSE"
Deux partis ont toutefois été exclus des consultations : le Parti communiste des ouvriers de Tunisie de Hamma Hammami, qui est interdit, et les islamistes de l'Ennahdha de Rached Ghannouchi, qui vit en exil à Londres. "Pourparlers limités, démocratie boiteuse", ont réagi dimanche des manifestants à Regueb, une localité qui a connu de violentes manifestations ces dernières semaines.
Selon Maya Jribi, secrétaire générale du Parti démocratique progressiste (PDP), "le nouveau gouvernement sera composé de représentants du mouvement Ettajdid [Renaissance], du PDP, du Front démocratique pour le travail et les libertés, ainsi que de personnalités indépendantes".
Des sources proches des négociations ont confirmé que les opposants Najib Chebbi (fondateur du PDP), Moustafa Ben Jaafar (secrétaire général du Front démocratique pour le travail et les libertés) et Ahmed Ibrahim (secrétaire général d'Ettajdid) participeront au nouveau gouvernement, occupant respectivement les postes de ministre du développement régional, ministre de la santé et ministre de l'enseignement supérieur. Les ministres des affaires étrangères et de l'intérieur sortants conserveraient leur poste.
UN CALENDRIER ÉLECTORAL TROP RESSERRÉ ?
Le gouvernement qui sera présenté lundi est censé combler le vide laissé par le départ de Ben Ali, président depuis 1987, qui s'est enfui en Arabie saoudite après un mois de contestation. A plus long terme, le Conseil constitutionnel a indiqué qu'une élection présidentielle devrait, eu égard à la Constitution, se tenir au plus tard dans 60 jours.
Mais plusieurs partis, y compris le PDP, estiment que ce délai de 60 jours est trop court. A l'issue d'un entretien avec Ghannouchi, samedi, Najib Chebbi a jugé que des élections pourraient avoir lieu sous supervision internationale dans un délai de six à sept mois.
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