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TGV La Mecque-Médine : les Français redoutent un revers

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  • TGV La Mecque-Médine : les Français redoutent un revers

    17/01/2011 | Mise à jour : 16:00 Réactions (74)

    La SNCF et Alstom semblent distancés par leurs concurrents espagnols pour bâtir et exploiter une ligne à grande vitesse reliant les deux villes saintes d'Arabie saoudite. Un contrat d'environ 10 milliards d'euros.


    La «maison France» jette ses dernières forces dans «sa» bataille du rail en Arabie saoudite. Un ultime effort, alors que le contrat du «train des pèlerins», un projet de 440 kilomètres de ligne à grande vitesse en plein désert reliant les villes saintes de La Mecque à Médine via Djedda, semble en passe de lui échapper. Et avec lui ses 10 milliards d'euros estimés: la moitié pour la construction de la ligne et la livraison de rames, l'autre moitié pour la maintenance et l'exploitation de la ligne pendant douze ans, soit près de dix milliards d'euros au total. À 300 kilomètres par heure, ce train doit permettre de relier La Mecque à Djedda en une demi-heure et Djedda à Médine en deux heures.

    Ce contrat est doublement important pour la France. Par son montant, bien sûr. Mais aussi pour sa symbolique, celle d'une équipe de France - en l'occurrence essentiellement formée par la SNCF et Alstom - qui gagne, par opposition à celle du nucléaire - EDF et Areva en tête - qui a perdu l'an dernier à Abu Dhabi. Doublée par les Coréens qu'elle snobait jusqu'alors, la filière nucléaire tricolore avait perdu le contrat de la construction de centrales nucléaires dans l'émirat, valorisée plusieurs dizaines milliards de dollars.

    Pour le TGV saoudien, les Français se sont, comme à Abu Dhabi, longtemps vus favoris du gigantesque appel d'offres. Mais au fil des semaines, l'orgueil tricolore s'est dégonflé. Selon des sources gouvernementales, le contrat serait même en train de leur filer dans les doigts au profit de leurs concurrents espagnols.

    Visite officielle
    Jeudi, le secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, doit se rendre en Arabie saoudite. Pour lui, la bataille n'est pas encore perdue. Sa visite officielle pourra donc aussi être l'occasion de tenter une nouvelle fois de convaincre le royaume des qualités du projet français. Elle prolonge en tout cas les efforts diplomatiques déjà réalisés par les autorités françaises. La semaine dernière encore, en marge de son déplacement aux États-Unis, Nicolas Sarkozy a rendu visite à New York au roi Abdallah, sans que l'on sache toutefois si le dossier a été abordé.

    Aucun coup de théâtre ne peut en tout cas être écarté. Depuis que l'Arabie saoudite a lancé l'appel d'offres en 2009 pour construire une ligne à grande vitesse capable de transporter les deux millions et demi de pèlerins qui visitent chaque année les lieux saints de l'islam, le dossier n'a cessé de rebondir. Au départ, cinq candidatures «nationales» s'étaient déclarées: Alstom et la SNCF, Siemens et la Deutsche Bahn associés au groupe Ben *Laden, les espagnols Talgo, Renfe et Adil, le chinois Railways Construction Corporation et enfin le coréen Samsung. Il y a presque un an, les Français avaient même décidé de se retirer de la course «provisoirement» à la suite d'une modification unilatérale des règles de l'appel d'offres. Finalement revenus dans la compétition, ils n'étaient plus que deux candidats l'été dernier. En effet, les Chinois, donnés favoris pour leur offre «low-cost», se sont retirés du jeu en juillet, laissant l'espagnol et le français face à face. «Les tensions ont été très fortes sur ce dossier, commente un dirigeant qui connaît bien le dossier. D'autant que les Espagnols auraient consenti un rabais de près de 30% par rapport à l'offre de départ.» Selon d'autres sources, outre le prix trop élevé, les rames duplex proposées par les Français n'auraient pas satisfait les Saoudiens.

    En attendant la réponse définitive du monarque sur les bâtisseurs retenus, les entreprises concernées font mine de garder espoir. Mais le cœur n'y est plus.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    retrait de la loi sur le foulard, on signe le contrat. sarko, tu maintient ta loi, tu va te faire voir. donnant donnant. un foulard qui te fait perdre des milliards. aaaaaahhhhhhh

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