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Israël : Barak provoque l'éclatement du parti travailliste

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  • Israël : Barak provoque l'éclatement du parti travailliste

    Le ministre de la Défense a sauvé sa place en quittant le parti de gauche israélien peu avant que celui-ci annonce son départ de la coalition gouvernementale.


    Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a provoqué lundi une scission au sein du Parti travailliste qu'il dirigeait en créant une nouvelle formation afin de conserver son poste au gouvernement de Benjamin Netanyahu. (c) Afp
    Ehoud Barak a préféré garder son poste de ministre de la Défense israélien et abandonner le parti travailliste qu'il dirige depuis 2007, quitte à provoquer l'éclatement de ce dernier, en annonçant lundi 17 janvier la création d'une nouvelle formation politique.

    Son calcul : quitter un parti qui comptait annoncer son départ de la coalition gouvernementale pour rester ministre de la Défense et assurer une majorité certes courte (66 députés sur 120) mais plus stable à Benyamin Netanyahou. Celui-ci n'a d'ailleurs pas tardé à se féliciter de la décision de son ministre, assurant à la presse que son gouvernement "sort plus fort dans sa gouvernance et dans sa stabilité" après la décision d'Ehoud Barak.

    Selon Hanan Cristal, le commentateur politique de la radio publique, les travaillistes devaient réunir leurs instances dirigeantes en février ou mars pour annoncer leur départ du gouvernement faute d'une reprise du processus de paix, et Ehoud Barak a préféré prendre les devants.

    Selon le quotidien Haaretz, le processus de scission a débuté il y a deux semaines avec le large soutien de Benyamin Netanyahou.



    Coalition

    En agissant ainsi, l'ex-leader travailliste a donc permis au Premier ministre de ne pas avoir à recomposer une coalition ou, pire, convoquer de nouvelles élections. Il a également provoqué l'éclatement de son parti et le départ du gouvernement de trois ministres restés fidèles à leurs valeurs: le ministre de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben Eliezer, celui des Affaires sociales Yitzhak Herzog et et des Minorités Avishaï Braverman.

    Le Parti travailliste occupait jusqu'à présent 5 postes de ministre et 13 sièges sur 120 au Parlement.

    Le ministre de l'Agriculture, Shalom Simhon, a ,lui, décidé de suivre Ehoud Barak dans sa nouvelle formation –Hatsmaout (L'Indépendance)– et conserve donc le portefeuille de l'Agriculture.




    Quel avenir pour le parti travailliste?

    Le parti travailliste, déjà très affaibli, est désormais considéré comme convalescent pour nombre d'analystes. Le désormais ex-ministre Ben-Eliezer a même affirmé que Yitzhak Rabin devait "se retourner dans sa tombe" face à l'éclatement du parti. Mais l'heure est à la communication et la plupart des députés ou ex-ministres disent voir dans ces bouleversements une chance pour Avoda.

    Yitzhak Herzog a ainsi affirmé: "Ce jour est un jour de changement positif pour le parti travailliste (…) Le départ de Barak autorise désormais un renouveau du parti et son retour dans l'action sociale". Une vision partagée par la députée travailliste Shelly Yachimovich qui a déclaré qu'il "est clair aujourd'hui que nous devons recréer un parti social, démocratique et raisonnablement sioniste".

    La question de la survie de ce parti qui a gouverné trente ans l'Etat d'Israël est donc désormais posée.



    (Céline Lussato – Nouvelobs.com)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ca commence a ressembler a la quatrieme republique avec une constellation de petits partis. Ce n'est pas seulement Rabbin qui se retourne dans sa tombe, c'est aussi Ben Gourion, celui qui avait fait du parti travailliste un parti puissant au point de gouverner 30 ans de suite.

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