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La Suisse ferme la porte de ses écoles aux étudiants chinois

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  • La Suisse ferme la porte de ses écoles aux étudiants chinois

    Ah ! Parce que l'objectif des clandestins, c'est de faire des études en Suisse, Ils ont quoi dans leurs cerveaux les responsables suisses, peut-être du Gruyère.
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    Soupçonnant une filière de travailleurs clandestins, l’Office fédéral des migrations de Christoph Blocher prie les cantons de ne plus admettre d’étudiants chinois.

    S'ils passent outre, chaque dossier doit être approuvé par Berne. Les universités s'insurgent. A Genève, le Conseil d'Etat a protesté officiellement. Et vigoureusement.

    Il ne fait pas bon être Chinois et souhaiter étudier en Suisse par les temps qui courent. L'Office fédéral des migrations de Christoph Blocher a décidé de fermer les portes des écoles et des universités aux jeunes en formation venant de Chine.
    Une directive a été envoyée aux cantons mi-décembre 2005, les priant de ne pas entrer en matière sur ces dossiers. Toute demande d'admission devrait être systématiquement refusée. Si d'aventure une université, un institut ou une école s'obstinait à soutenir une candidature, celle-ci serait systématiquement soumise à Berne.

    Désormais seul l'Office fédéral des migrations est habilité à donner le feu vert aux demandes d'admission de plus de trois mois. Quant aux étudiants désireux de rester en Suisse pour un trimestre seulement, ils subissent aussi le tour de vis fédéral. Instructions ont été données à l'ambassade de Suisse à Pékin de refuser ce type de visas.

    A Genève, la directive émanant du Département fédéral de justice et police a mis tout le monde sur les pattes de derrière. L'Office cantonal de la population, qui avait la haute main sur les demandes d'admission des étudiants, a alerté le Conseil d'Etat. L'université s'est insurgée officiellement. Et le gouvernement s'est fendu d'un courrier à Christoph Blocher.

    «Délicat, voire périlleux»

    «Le Conseil d'Etat genevois s'oppose à cette directive stigmatisant les étudiants chinois», résume Bernard Gut, secrétaire général du Département des institutions. «Une telle mesure discriminatoire nuit à l'image de la Suisse. Il est très délicat, voire périlleux d'un point de vue diplomatique de prendre de telles sanctions dans le cadre de relations bilatérales.» Au moment où les entreprises suisses signent contrat sur contrat avec la Chine, la manœuvre semble en effet peu habile. Et le haut fonctionnaire de préciser: «Nous n'avons rencontré, à Genève, aucun problème avec des étudiants chinois, ni dans le milieu universitaire ni scientifique. Et nous sommes inquiets: nos étudiants ne vont-ils pas être discriminés en Chine?»

    Problèmes en Valais

    Aucun problème d'immigrés clandestins à Genève non plus. Car tout est parti de là. «La France et l'Italie nous ont alertés l'an dernier à propos de filières d'immigration clandestine», *déclare Dominique Boillat, porte-parole de l'Office fédéral des migrations. «Des Chinois, sous prétexte de faire des études, arrivent en Suisse et disparaissent quelques jours plus tard. Ils partent travailler illégalement dans les pays européens. Le problème se pose surtout en Valais, principalement avec les écoles privées.»

    Le lièvre a été levé via les formulaires d'inscription. «Trop peu motivées et standardisées, les demandes nous ont fait penser qu'il y a une organisation là derrière», poursuit Dominique Boillat. «Lorsqu'il existe un trou dans le filet, tous ceux qui veulent immigrer clandestinement s'y engouffrent. C'est pourquoi il convient de fermer cette brèche au plus vite. La mesure concernant les étudiants chinois pourrait n'être que transitoire, le temps de régler ce problème d'immigration illégale.» Huit autres pays sont frappés du même ostracisme pour des raisons semblables: l'Algérie, le Burundi, le Congo, Haïti, la Libye, le Myanmar, le Rwanda et le Soudan.

    Même si les étudiants chinois à l'Université de Genève ne sont pas légion - 78 cette année, entre 68 et 105 par an depuis 2000 - les dirigeants de l'Alma mater s'insurgent contre la directive fédérale. «Il est aberrant que le pays du monde le plus peuplé subisse une telle mesure», souligne Pascal Garcin, chef de la Division administrative et sociale des étudiants. «Du reste tous les recteurs des universités suisses ont décidé de protester.»
    Pascale Zimmermann / 07 avril 2006
    http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_inf...ois__7_4_.html
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les responsables suisses semblent aveuglés par leur xénophobie. N'oublions pas que l'extrême droite y a fait un bon score aux dernières élections.

    Sans doute que ces responsables espèrent que cette mesure d'interdition rassurerait les millionnaires et autres milliardaires inquiets de voir la Suisse devenir la France bis...


    - thx for sharing.

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