Sonatrach investira 60 milliards de dollars entre 2011 et 2015
M.Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, invité du Forum d’El Moudjahid
Un secteur qui réussit à faire sa mue en intégrant les nouvelles technologies.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, était hier l’invité du forum d’El Moudjahid, ce fut l’occasion pour le premier responsable du secteur d’en rappeler les grandes orientations, les priorités, telles qu’inscrites dans le programme quinquennal en cours. Le ministre a rappelé le contexte dans lequel nous évoluions, un contexte de crise économique et financière internationale, qui rend les estimations très fragiles à concrétiser. Cela se répercute fortement sur l’évolution du marché pétrolier et sur la demande.
Redressement du marché
En 2010, on a assisté à un redressement du marché et on a comptabilisé 56 milliards de dollars, contre 44 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de plus de 24%. Pour les cinq prochaines années, on escompte une amélioration progressive. Le ministre a parlé d’optimisation des ressources, de la volonté d’assurer une couverture énergétique. Des moyens financiers sont dégagés pour parvenir à satisfaire les besoin du pays en électricité, en gaz naturel. Des investissements soutenus dans la recherche et l’exploration des hydrocarbures, sont prévus, mais aussi en matière d’optimisation de l’exploration des gisements de pétrole et de gaz.
Poursuite dans la réalisation de grands projets
En matière de transformation et de valorisation des hydrocarbures, il a surtout été question de poursuite dans la réalisation de grands projets de pétrochimie de base, d’unités de liquéfaction ainsi que la réhabilitation de l’outil de raffinage et son expansion afin de répondre en particulier à la demande du marché intérieur en carburants. On retiendra aussi dans l’exposé du ministre que cette croissance de la production primaire d’hydrocarbures sera accompagnée par le confortement et l’expansion des grandes canalisations de transport, notamment du gaz naturel pour répondre à la forte demande attendue de la demande intérieure et à l’augmentation des capacités d’exportation.
Le projet Medgaz bientôt fonctionnel
S’agissant de l’activité aval, elle devrait connaître un réel déploiement durant les prochaines années, à travers notamment la réalisation de nouveaux projets. M. Youcef Yousfi, évoquant le projet Medgaz, a rappelé qu’il connaîtra une intensification dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Le partenariat avec l’Italie va dans le même sens, avec Galsi. L’Algérie recherche des partenariats intégrés sur toute la chaîne des hydrocarbures avec l’objectif d’atteindre le client final. Dans ce partenariat on compte une coopération effective sur des projets pétrochimiques en activité ou en cours de réalisation en partenariat, les projets des centrales électriques, ainsi que les station de dessalement de l’eau de mer qui leur sont associées.
L’Algérie contribue à l’alimentation de l’Europe de façon substantielle
L’Algérie contribue de manière substantielle à l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Le développement des filières pétrochimiques contribuera à créer des emplois directs, note l’orateur, évoquant le programme investissement pour les cinq années prochaines, il est de l’ordre de 4.200 MDA soit 60 milliards de dollars, dont plus de la moitié ira à l’exploration et à la production M. Youcef Yousfi relève que les capacités en électricité ont augmenté de plus de 76%.
14.200 km de lignes électriques et 9.300 km de canalisation de gaz
L’expansion du réseau électricité et gaz à l’horizon 2015, c’est 14.200 km par an de lignes électriques, 9.300 km de canalisations pour le gaz naturel.On évalue à 99% le taux d’électrification et le raccordement au gaz naturel à plus de 44% de foyers. Les capacités de production de l’électricité qui ont connu une croissance soutenue durant la décennie, enregistreront une forte expansion à moyen terme à travers la réalisation de nouvelles centrales pour une capacité globale de plus de 400 mégawatts pour répondre à la hausse de la demande nationale.
Energies renouvelables, c’est une priorité
S’agissant des énergies renouvelables, celles-ci sont inscrites aujourd’hui au titre des priorités pour le secteur et de la politique énergétique tracée pour le pays. L’Etat poursuit la mise en place des moyens institutionnels et financiers à même d’assurer une pérennité pour le développement des énergies renouvelables afin de préserver les ressources en hydrocarbures du pays et couvrir les besoins énergétiques sur le long terme. Le programme à moyen terme d’électricité provenant des énergies renouvelables, d’une capacité globale de près de 200 mégawatts, comprend la réalisation de trois centrales solaires, dont une en voie d’achèvement. Il est prévu dans la perspective de réduire la consommation d’énergie, la promotion du chauffe-bain solaire, la réalisation de logements à haute performance énergétique, la promotion de la lampe à basse consommation. Il est identifié pour le moyen terme, de nombreux projets.
Le secteur minier contribue au développement de l’industrie
Concernant le secteur minier, il contribue, souligne le ministre, au développement de l’industrie nationale. Il est prévu de lui donner un nouvel élan. Pour cela un groupe industriel minier sera mis en place. Les perspectives à moyen terme de la branche des mines font ressortir une forte croissance de la production, notamment pour le phosphate et le fer. La prospection de nos richesses minières est considérée comme une mission de service public, la mobilisation de moyens financiers nationaux est requise et l’apport de partenaires étrangers souhaité, bien sûr, pour l’exploitation de nos importantes réserves de fer et de phosphates, mais aussi de plomb, zinc, or.
Le secteur minier a un programme d’intensification en matière de recherche et de prospection pour une exploitation rationnelle de notre potentiel pour ce qu’il offre comme emploi et de ce qu’il peut générer comme activités en aval, et ce qu’il représentera comme apport à nos exportations. Il s’agit d’un secteur à forte valeur ajoutée.
Dessalement de l’eau de mer, 13 unités en projet
S’agissant du dessalement de l’eau de mer, l’orateur a relevé que 13 unités étaient prévues à l’horizon 2013. 7 sont en construction, 2 en projet. Il s’agit d’un énorme défi. Avec le maillage que constituent les usines de dessalement, les barrages et le captage des eaux souteraines, des capacités inédites sont mises à la disposition des ménages, de l’agriculture, avec les retombées attendues sur la qualité de la vie, la production, l’hygiène et la santé. Ce programme concerne l’ensemble des régions du pays, y compris les régions arides du pays comme les hauts plateaux et le grand Sud, dont on rappelle le méga-projet d’adduction d’eau entre In Salah et Tamanrasset. Dans le débat, le ministre a eu à revenir, en répondant aux questions des participants, sur plusieurs aspects de la politique énergétique suivie.
Une coopération fondés sur des liens de fraternité
A propos de la coopération entre l’Algérie et la Tunisie dans le domaine de l’énergie, le ministre a noté suite à une question que la coopération entre les deux pays frères et voisins se poursuivra normalement. Il y a des liens de coopération très forts entre les deux pays. Il s’agit de liens ancestraux, note M. Yousfi, qui rappelle pour la circonstance qu’en sa qualité d’ancien ambassadeur d’Algérie en Tunisie, il ne peut que louer les puissants liens de fraternité, de respect de considération qui existent entre les deux peuples. Nous souhaitons de tout cœur que le pays retrouve le calme et la sérénité, notant que le peuple tunisien est un grand peuple.
Nécessité de trouver de nouvelles sources d’énergie
Sur une question concernant les énergies renouvelables, le programme prend en considération la nécessité de trouver de nouvelles sources d’énergie. Nous ne souhaitons pas, non plus, rester à l’écart des progrès technologiques. L’Algérie dispose d’un potentiel solaire unique, de l’éolien et de l’énergie thermique. On a l’intention, note l’orateur, d’exploiter tout le potentiel que nous avons.
Le Sahara, le lieu le plus ensoleillé du monde
Le Sahara est le lieu le plus ensoleillé du monde. Nous avons conscience que ce programme nécessitera la mobilisation de moyens techniques et industriels pour sa réalisation. Il y a le lancement d’études pour la fabrication d’équipements au niveau local. Pour cela, notre pays recherche des partenariats, avec la possibilité d’alimenter l’Europe.
S’agissant d’une question sur la transition énergétique, on peut l’évaluer à un quart de siècle. Concernant le programme de Sonatrach à l’étranger, il y a des actions en matière d’exploration et un volet partenarial avec le Pérou, la Libye, le Niger, le Mali. Nous sommes à la recherche d’autres opportunités.
Sonatrach, une grande compagnie
On ne va pas s’arrêter, note le ministre qui fait remarquer que Sonatrach est une grande compagnie à la tête de grands projets. A propos du nucléaire, nous allons lancer l’étude pour la réalisation d’une centrale pour la fabrication d’électricité, c’est un projet sur 10 à 15 ans. Il faut s’assurer des problèmes connexes, sécurité, etc.
Sur la politique industrielle, à côté du solaire, il y a la pétrochimie qui va se développer d’une manière très importante. S’agissant du raffinage, nous allons doubler la capacité, relève le ministre. Tout ceci contribue à l’industrialisation du pays.
Projet de fabrication, en local,d’équipements pour la pétrochimie et le gaz
Nous avons l’intention de fabriquer des équipements pour la pétrochimie et le gaz chez nous. Instruction a été donnée pour encourager les équipementiers. S’agissant de Sonelgaz, elle a un projet de fabrication de turbines à gaz. On compte développer l’engineering, les bureaux d’études également. Ce sont des actions qui visent loin. En matière d’économie d’énergie, les besoins sont énormes. Nous pensons particulièrement à la fabrication de matériaux pour l’isolation thermique. Dans le minier, il y a tout un programme de recherche. Sur le couple eau-électricité, nous avons une expérience utile. S’il y a possibilité de combiner dessalement de l’eau de mer et fabrication d’électricité, on le fera.
Nous songeons à la fabrication de membranes. Sur une question concernant la décentralisation et l’intérêt à porter au Sud, le ministre relève que le Nord et le Sud sont aujourd’hui reliés.
A Suivre
M.Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, invité du Forum d’El Moudjahid
Un secteur qui réussit à faire sa mue en intégrant les nouvelles technologies.
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Redressement du marché
En 2010, on a assisté à un redressement du marché et on a comptabilisé 56 milliards de dollars, contre 44 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de plus de 24%. Pour les cinq prochaines années, on escompte une amélioration progressive. Le ministre a parlé d’optimisation des ressources, de la volonté d’assurer une couverture énergétique. Des moyens financiers sont dégagés pour parvenir à satisfaire les besoin du pays en électricité, en gaz naturel. Des investissements soutenus dans la recherche et l’exploration des hydrocarbures, sont prévus, mais aussi en matière d’optimisation de l’exploration des gisements de pétrole et de gaz.
Poursuite dans la réalisation de grands projets
En matière de transformation et de valorisation des hydrocarbures, il a surtout été question de poursuite dans la réalisation de grands projets de pétrochimie de base, d’unités de liquéfaction ainsi que la réhabilitation de l’outil de raffinage et son expansion afin de répondre en particulier à la demande du marché intérieur en carburants. On retiendra aussi dans l’exposé du ministre que cette croissance de la production primaire d’hydrocarbures sera accompagnée par le confortement et l’expansion des grandes canalisations de transport, notamment du gaz naturel pour répondre à la forte demande attendue de la demande intérieure et à l’augmentation des capacités d’exportation.
Le projet Medgaz bientôt fonctionnel
S’agissant de l’activité aval, elle devrait connaître un réel déploiement durant les prochaines années, à travers notamment la réalisation de nouveaux projets. M. Youcef Yousfi, évoquant le projet Medgaz, a rappelé qu’il connaîtra une intensification dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Le partenariat avec l’Italie va dans le même sens, avec Galsi. L’Algérie recherche des partenariats intégrés sur toute la chaîne des hydrocarbures avec l’objectif d’atteindre le client final. Dans ce partenariat on compte une coopération effective sur des projets pétrochimiques en activité ou en cours de réalisation en partenariat, les projets des centrales électriques, ainsi que les station de dessalement de l’eau de mer qui leur sont associées.
L’Algérie contribue à l’alimentation de l’Europe de façon substantielle
L’Algérie contribue de manière substantielle à l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Le développement des filières pétrochimiques contribuera à créer des emplois directs, note l’orateur, évoquant le programme investissement pour les cinq années prochaines, il est de l’ordre de 4.200 MDA soit 60 milliards de dollars, dont plus de la moitié ira à l’exploration et à la production M. Youcef Yousfi relève que les capacités en électricité ont augmenté de plus de 76%.
14.200 km de lignes électriques et 9.300 km de canalisation de gaz
L’expansion du réseau électricité et gaz à l’horizon 2015, c’est 14.200 km par an de lignes électriques, 9.300 km de canalisations pour le gaz naturel.On évalue à 99% le taux d’électrification et le raccordement au gaz naturel à plus de 44% de foyers. Les capacités de production de l’électricité qui ont connu une croissance soutenue durant la décennie, enregistreront une forte expansion à moyen terme à travers la réalisation de nouvelles centrales pour une capacité globale de plus de 400 mégawatts pour répondre à la hausse de la demande nationale.
Energies renouvelables, c’est une priorité
S’agissant des énergies renouvelables, celles-ci sont inscrites aujourd’hui au titre des priorités pour le secteur et de la politique énergétique tracée pour le pays. L’Etat poursuit la mise en place des moyens institutionnels et financiers à même d’assurer une pérennité pour le développement des énergies renouvelables afin de préserver les ressources en hydrocarbures du pays et couvrir les besoins énergétiques sur le long terme. Le programme à moyen terme d’électricité provenant des énergies renouvelables, d’une capacité globale de près de 200 mégawatts, comprend la réalisation de trois centrales solaires, dont une en voie d’achèvement. Il est prévu dans la perspective de réduire la consommation d’énergie, la promotion du chauffe-bain solaire, la réalisation de logements à haute performance énergétique, la promotion de la lampe à basse consommation. Il est identifié pour le moyen terme, de nombreux projets.
Le secteur minier contribue au développement de l’industrie
Concernant le secteur minier, il contribue, souligne le ministre, au développement de l’industrie nationale. Il est prévu de lui donner un nouvel élan. Pour cela un groupe industriel minier sera mis en place. Les perspectives à moyen terme de la branche des mines font ressortir une forte croissance de la production, notamment pour le phosphate et le fer. La prospection de nos richesses minières est considérée comme une mission de service public, la mobilisation de moyens financiers nationaux est requise et l’apport de partenaires étrangers souhaité, bien sûr, pour l’exploitation de nos importantes réserves de fer et de phosphates, mais aussi de plomb, zinc, or.
Le secteur minier a un programme d’intensification en matière de recherche et de prospection pour une exploitation rationnelle de notre potentiel pour ce qu’il offre comme emploi et de ce qu’il peut générer comme activités en aval, et ce qu’il représentera comme apport à nos exportations. Il s’agit d’un secteur à forte valeur ajoutée.
Dessalement de l’eau de mer, 13 unités en projet
S’agissant du dessalement de l’eau de mer, l’orateur a relevé que 13 unités étaient prévues à l’horizon 2013. 7 sont en construction, 2 en projet. Il s’agit d’un énorme défi. Avec le maillage que constituent les usines de dessalement, les barrages et le captage des eaux souteraines, des capacités inédites sont mises à la disposition des ménages, de l’agriculture, avec les retombées attendues sur la qualité de la vie, la production, l’hygiène et la santé. Ce programme concerne l’ensemble des régions du pays, y compris les régions arides du pays comme les hauts plateaux et le grand Sud, dont on rappelle le méga-projet d’adduction d’eau entre In Salah et Tamanrasset. Dans le débat, le ministre a eu à revenir, en répondant aux questions des participants, sur plusieurs aspects de la politique énergétique suivie.
Une coopération fondés sur des liens de fraternité
A propos de la coopération entre l’Algérie et la Tunisie dans le domaine de l’énergie, le ministre a noté suite à une question que la coopération entre les deux pays frères et voisins se poursuivra normalement. Il y a des liens de coopération très forts entre les deux pays. Il s’agit de liens ancestraux, note M. Yousfi, qui rappelle pour la circonstance qu’en sa qualité d’ancien ambassadeur d’Algérie en Tunisie, il ne peut que louer les puissants liens de fraternité, de respect de considération qui existent entre les deux peuples. Nous souhaitons de tout cœur que le pays retrouve le calme et la sérénité, notant que le peuple tunisien est un grand peuple.
Nécessité de trouver de nouvelles sources d’énergie
Sur une question concernant les énergies renouvelables, le programme prend en considération la nécessité de trouver de nouvelles sources d’énergie. Nous ne souhaitons pas, non plus, rester à l’écart des progrès technologiques. L’Algérie dispose d’un potentiel solaire unique, de l’éolien et de l’énergie thermique. On a l’intention, note l’orateur, d’exploiter tout le potentiel que nous avons.
Le Sahara, le lieu le plus ensoleillé du monde
Le Sahara est le lieu le plus ensoleillé du monde. Nous avons conscience que ce programme nécessitera la mobilisation de moyens techniques et industriels pour sa réalisation. Il y a le lancement d’études pour la fabrication d’équipements au niveau local. Pour cela, notre pays recherche des partenariats, avec la possibilité d’alimenter l’Europe.
S’agissant d’une question sur la transition énergétique, on peut l’évaluer à un quart de siècle. Concernant le programme de Sonatrach à l’étranger, il y a des actions en matière d’exploration et un volet partenarial avec le Pérou, la Libye, le Niger, le Mali. Nous sommes à la recherche d’autres opportunités.
Sonatrach, une grande compagnie
On ne va pas s’arrêter, note le ministre qui fait remarquer que Sonatrach est une grande compagnie à la tête de grands projets. A propos du nucléaire, nous allons lancer l’étude pour la réalisation d’une centrale pour la fabrication d’électricité, c’est un projet sur 10 à 15 ans. Il faut s’assurer des problèmes connexes, sécurité, etc.
Sur la politique industrielle, à côté du solaire, il y a la pétrochimie qui va se développer d’une manière très importante. S’agissant du raffinage, nous allons doubler la capacité, relève le ministre. Tout ceci contribue à l’industrialisation du pays.
Projet de fabrication, en local,d’équipements pour la pétrochimie et le gaz
Nous avons l’intention de fabriquer des équipements pour la pétrochimie et le gaz chez nous. Instruction a été donnée pour encourager les équipementiers. S’agissant de Sonelgaz, elle a un projet de fabrication de turbines à gaz. On compte développer l’engineering, les bureaux d’études également. Ce sont des actions qui visent loin. En matière d’économie d’énergie, les besoins sont énormes. Nous pensons particulièrement à la fabrication de matériaux pour l’isolation thermique. Dans le minier, il y a tout un programme de recherche. Sur le couple eau-électricité, nous avons une expérience utile. S’il y a possibilité de combiner dessalement de l’eau de mer et fabrication d’électricité, on le fera.
Nous songeons à la fabrication de membranes. Sur une question concernant la décentralisation et l’intérêt à porter au Sud, le ministre relève que le Nord et le Sud sont aujourd’hui reliés.
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