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Où vont les 20 Mrds de DH d’aides et prêts étrangers ?

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  • Où vont les 20 Mrds de DH d’aides et prêts étrangers ?

    Bonjour, Trés bonne question, on veut savoir où va cet argent ?

    Les statistiques de la direction du Trésor et des Financements extérieurs montrent qu’en 2005,

    54 % sont allés renflouer directement les caisses du Trésor public. Ou est la bonne gestion de l'Etat, on bouche les trous.

    42 % ont bénéficié aux entreprises publiques, je croyais que c'était une économie de marché, alors qu'ils subventionent à fond.

    4 % au profit du secteur privé à travers deux lignes de crédit.
    Pour un pays qui s'érige en champion du libéralisme on en prend un coup, les chiffres ne mentent jamais.
    -------------------------------------------------------------------------

    20 Mrds de DH de prêts et aides extérieurs, l’équivalent du budget d’investissement !
    54% de cette manne alimentent le Budget de l’Etat et 42% vont aux entreprises publiques.
    Les bailleurs de fonds les plus généreux : France, Belgique, Fonds Koweitien de développement et Japon.
    80 % des montants ont été décaissés, un record.


    Alors que l’argentier du Royaume a l’œil rivé sur le compteur des recettes de privatisations qui marquent le pas, la moindre ressource acquiert une importance capitale. On a pu le remarquer lors de l’élaboration de la loi de Finances 2006, avec l’intégration dans le budget général d’une partie des ressources du fonds destiné à la revalorisation des pensions des victimes d’accidents du travail. Mais il est des ressources que l’on examine rarement. C’est le cas des aides et financements extérieurs. Peu de gens savent en effet que cette rubrique représente près de 15% des recettes de l’Etat au titre de l’année 2005. Quels sont nos principaux pourvoyeurs de fonds et que fait-on de cet argent ?

    Délimitons d’abord les composantes de ces aides. Trois rubriques essentielles sont à relever. En premier lieu, les dons qui, en 2005, ont représenté 6% du total. La deuxième rubrique regroupe les crédits concessionnels (34 %). Il s’agit de crédits octroyés à des conditions avantageuses notamment en matière de durée de remboursement et de taux d’intérêts. «Ce type de crédits permet de réaliser des gains d’au moins 35 % par rapport aux conditions du marché financier», explique Mohamed Mahroug, directeur adjoint chargé du pôle financements et relations extérieures au ministère des Finances. La troisième ligne regroupe les crédits alloués à des conditions financières intéressantes ou proches du marché (60 %). Il s’agit là de lignes de crédit dont les avantages ne peuvent être concédés qu’à des institutions financières internationales à notation triple A et que le Maroc, seul, ne peut décrocher. La coordination de l’ensemble de ces financement extérieurs mobilisés par l’Etat, que ce soit pour ses propres besoins ou pour ceux des entreprises publiques ou, dans certains cas, en faveur du secteur privé, échoit à la direction du Trésor du ministère des Finances.
    La suite...
    Dernière modification par zek, 07 avril 2006, 11h30.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les fonds ont atteint 4,4% du PIB

    2005 a constitué un record aussi bien en matière de mobilisation de fonds étrangers que de décaissements effectifs. Au total, le Maroc a réussi à mobiliser 20,4 milliards de DH, en augmentation de 13,3% par rapport à 2004 (18 milliards de DH), elle-même en progression de 31 % par rapport à 2003. Une manne providentielle. En 2005, ces lignes ont représenté 4,4 % du PIB, soit deux fois et demie le taux de croissance, estimé à 1,8 %. Autrement dit, elles ont apporté l’équivalent de 2,5 fois la valeur ajoutée créée en une année par l’ensemble de l’économie marocaine.
    Ces crédits et aides représentent aussi un peu plus que le budget de l’investissement public (19 milliards de DH) d’où l’importance stratégique que revêt le maintien et le renforcement de ces lignes.
    Qui sont donc nos principaux pourvoyeurs de fonds ? Notons d’abord que 78 % de cette enveloppe, soit 16 milliards, est d’origine multilatérale et régionale contre 22 % d’origine bilatérale. Les bailleurs les plus actifs sur le premier registre sont la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (BEI) et le Fonds arabe de développement économique et social (FADES).

    Déblocages conditionnés à l’aboutissement des réformes
    Au niveau bilatéral, les bailleurs les plus généreux ont été la France (9 %) et la Belgique, le Fonds Koweitien de développement économique (7 %) et le Japon (4 %). L’examen de la répartition de ces fonds renseigne par ailleurs sur l’importance des fonds provenant des pays arabes, du Moyen-Orient essentiellement. La contribution de ces pays est passée de 18 % en 2004 à 21% en 2005, consolidant ainsi leur position de deuxième bailleur de fonds pour le Maroc.

    Où va cet argent ? Les statistiques de la direction du Trésor et des Financements extérieurs montrent qu’en 2005, 54 % sont allés renflouer directement les caisses du Trésor public, 42 % ont bénéficié aux entreprises publiques et 4 % au profit du secteur privé à travers deux lignes de crédit. La première de la BEI au profit de la BMCE Bank, pour le financement de projets promus par des opérateurs privés. La deuxième, d’origine espagnole, d’un montant de 20 millions euros (220 MDH), a été mise à la disposition de toutes les banques au profit des entreprises, au taux de 5 %.

    Par nature d’intervention, 39 %, soit 8 milliards de DH, ont été consacrés à l’appui budgétaire principalement pour accompagner la réforme des secteurs des transports et financiers (4,4 milliards financés essentiellement par la BAD et l’UE). Les réformes de l’habitat et de l’éducation ont profité de leur côté de deux milliards de DH. Dans ce dernier cas, et vu les performances de notre système éducatif, il y a lieu de se demander si cette ressource ne serait pas mieux employée ailleurs.
    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Pour ce qui est des infrastructures (35 % du total des aides), les financements ont bénéficié essentiellement aux projets du secteur des transports, notamment la liaison autoroutière et ferroviaire du port Tanger-Med, la liaison autoroutière Settat-Marrakech et Marrakech-Agadir et le programme national des routes rurales. Le secteur de l’énergie a également eu sa quote-part. Sur la liste des bénéficiaires figurent les projets de la centrale thermique de Aïn Beni Mathar, en plus de l’amélioration des performances de la station thermique de Mohammédia.

      L’habitat a bénéficié de 36% des financements des secteurs sociaux
      S’agissant des secteurs sociaux (21 % du total), les financements engagés ont concerné principalement l’habitat social (36 %), l’eau et l’assainissement (25 %), l’électricité (21 %) et la santé (7%).
      Au ministère des Finances, l’on affiche une grande satisfaction. Si les montants mobilisés constituent une performance, les décaissements effectifs, qui ont atteint 16,7 milliards de DH, constituent aussi un record historique. «Les décaissements sont conditionnés à l’avancement des réformes auxquelles sont alloués les lignes. La performance de 2005 a été rendue possible grâce à l’aboutissement cette année de plusieurs réformes et à l’accélération de la cadence d’autres», conclut M. Mahroug.

      Notons finalement que 2005 n’a enregistré aucune opération de reconversion de la dette. Idem pour le recours au marché financier international. Même si le Maroc a bénéficié de notations positives - BB+ et BA1 -, respectivement par Standards & Poors et Moody’s, une notation avec perspectives stables, l’argentier du pays, soucieux de ramener le niveau de la dette extérieure à des niveaux maîtrisables, a préféré jouer la carte de la dette intérieure.

      Aniss MAGHRI
      Source : La Vie Economique 05.04.2006
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      • #4
        tu as pose la question et tu n'as meme pas fini le texte


        Où va cet argent ?

        Pour le prive:
        La première de la BEI au profit de la BMCE Bank, pour le financement de projets promus par des opérateurs privés.

        La deuxième, d’origine espagnole, d’un montant de 20 millions euros (220 MDH), a été mise à la disposition de toutes les banques au profit des entreprises, au taux de 5 %.

        reste pour les caisses du Trésor public et entreprises publiques

        Par nature d’intervention, 39 %, soit 8 milliards de DH, ont été consacrés à l’appui budgétaire principalement pour accompagner la réforme des secteurs des transports et financiers (4,4 milliards financés essentiellement par la BAD et l’UE). Les réformes de l’habitat et de l’éducation ont profité de leur côté de deux milliards de DH. Dans ce dernier cas, et vu les performances de notre système éducatif, il y a lieu de se demander si cette ressource ne serait pas mieux employée ailleurs.

        Pour ce qui est des infrastructures (35 % du total des aides), les financements ont bénéficié essentiellement aux projets du secteur des transports, notamment la liaison autoroutière et ferroviaire du port Tanger-Med, la liaison autoroutière Settat-Marrakech et Marrakech-Agadir et le programme national des routes rurales. Le secteur de l’énergie a également eu sa quote-part. Sur la liste des bénéficiaires figurent les projets de la centrale thermique de Aïn Beni Mathar, en plus de l’amélioration des performances de la station thermique de Mohammédia.

        L’habitat a bénéficié de 36% des financements des secteurs sociaux
        S’agissant des secteurs sociaux (21 % du total), les financements engagés ont concerné principalement l’habitat social (36 %), l’eau et l’assainissement (25 %), l’électricité (21 %) et la santé (7%).

        je crois que c'est claire.

        54 % sont allés renflouer directement les caisses du Trésor public. Ou est la bonne gestion de l'Etat, on bouche les trous.
        quel trous? c'est normal le pays en plein chantier et il y a un maque dans la sante et l'education .... c'est normal je ne sais pas de koi tu parles au moin ont sait ou notre argent va.


        42 % ont bénéficié aux entreprises publiques, je croyais que c'était une économie de marché, alors qu'ils subventionent à fond.
        mon ami je ne voie pas ou est ces subvention? quand tu t'arretes dans le payage de l'autoroute tu vas bien voire les subvention

        l'autoroute du maroc c'est une societe semi pubic avec des actionaires prive et il y a pas de subvention.

        la prochainne foix lis tous l'article avant de critiquer.

        une autre chose le maroc et un pays pauvre il ne vend pas 60 milliard $ de petrole alors pour finir ces autoroute et pour finir son programme de villes sans bidonville en 2012 et le port et sa zone franche avec son autoroute et train... il fait ce qu'il faut, mais il est a temps pour les grands rendez vous
        Dernière modification par auscasa, 07 avril 2006, 12h01.

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        • #5
          aucasas,
          t'as beaucoup changé de style, je reconnais plus en toi la personne calme et posée, qui discute sans s'enerve, on dirait que c'est pas toi qui écrit, on dirait m......

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          • #6
            Je vois que notre forumeur zek ne maitrise pas vraiment le sujet

            Le responsable du trésor parle de la mobilisation de ressources extérieures qui constitue une composante du financement de l'état. L'état peut se financer soit sur le marché interne (au maroc c'est le marché des adjudications) soit de l'extérieur. Ce dernier, dont parle l'article) comprend le marché privé de la dette, le financement bilatéral (entre états) et le multilatéral (institutions internationales).

            Si 52% passe par le trésor, c'est que les projets financés seront engagés par les administrations centrales. Un exemple, l'état à travers le ministère de la santé engage par exemple la réforme des hopitaux pour un budget estimé à 100 millions d'euros. La france ou la BEI décide d'appuyer ce rojet à hauteur de 50%. Les deux parties se mettent d'accord sur les caractéristiques du prêt, sur les modalités de réalisation (appel d'offres, contrôle,....). Le déblocage se fait auprés du trésor (banquier de l'état) en trnches au fur à mesure de la réalisation du projet. Donc il ne s'agit ni pour payer la masse des fonctionnaires ou de subventionner quoi que ce soit. Il s'agit uniquement d'un récipient pas plus.

            Pour ce qui est des entreprises publiques, elles peuvent recourir par elles mêmes au financement extérieur pour financer les projets de dévellopement (autoroutes, port, éléctricité,....).

            Les prêts multilatéraux et bilatéraux sont plus prisés car ils sont donnés à des conditions avantageuses par rapport au financement par le marché.

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            • #7
              @ auscasa

              une autre chose le maroc et un pays pauvre il ne vend pas 60 milliard $ de petrole

              C'est vrai auscasa, pas de petrole pour 60 milliards de $, mais le cannabis marocain engendre 12 milliards de $ aux mafieux.

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              • #8
                oui, mais justement c'est au moment ou l'argent passe par le tresor, que le gouvernement peut piocher pour colmater des breches à gauche et à droite, en tout les cas quand il n'a pas le choix (l'etat) il n' ya pas 36 solutions il prend l'argent du tresor pour joindre les deux bouts.

                une remarque: c'est de l'article de LAVIE ECO qu'on est entrain de debattre et pas de l'avis de ZEK.

                Commentaire


                • #9
                  oui

                  Je crois que par colmater les brêches tu insinue la gestion de la trésorerie. C'est légitime et c'est une bonne chose, les entreprises en font de même. L'essentiel c'est que les projets financés se réalisent et c'est ce qui réalise sur la base des dires du mec du trésor.

                  Je me suis adressé à zek pour son commentaire au début du post.

                  Bonjour, Trés bonne question, on veut savoir où va cet argent ?

                  Les statistiques de la direction du Trésor et des Financements extérieurs montrent qu’en 2005,

                  54 % sont allés renflouer directement les caisses du Trésor public. Ou est la bonne gestion de l'Etat, on bouche les trous.

                  42 % ont bénéficié aux entreprises publiques, je croyais que c'était une économie de marché, alors qu'ils subventionent à fond.

                  4 % au profit du secteur privé à travers deux lignes de crédit.
                  Pour un pays qui s'érige en champion du libéralisme on en prend un coup, les chiffres ne mentent jamais.
                  Dernière modification par masque, 07 avril 2006, 15h45.

                  Commentaire


                  • #10
                    non colmater c'est pas gerer, colmater c'est bricoler!
                    ceci dis le probleme de la tresorerie est beaucoup plus criant chez nous en algérie.
                    c'est domage qu'on gere l'argent des peuples de cette maniere.

                    Commentaire


                    • #11
                      Oui je comprend. Mais à mon avis l'article ne fait nullement mention d'un bricolage. Mais perso je n'arrive pas à comprendre où on voit le bricolage. Un pays mobilise de la ressource extérieure pour financer tel projet. Ce projet ne se réalise pas dans un délai trés court mais sur des mois. Si un versement a été effectué par le bailleur de fond, il ne va pas rester immobilisé, il faut le faire travailler en attendant de payer les différentes dépenses. Pourquoi, par exemple emprunter sur le marché des adjudications pour des maturités courtes (24 semaines) alors que j'ai du disponible qui dort ?

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                      • #12
                        Envoyé par masque
                        Si 52% passe par le trésor, c'est que les projets financés seront engagés par les administrations centrales.
                        Et justement c'est là le probléme, comment savoir que cet argent est bien utilisé, puisqu'on donne d'office cet argent à cette entrepise publique et qu'il n'y a même pas d'appel d'offre, qui poiurrait faire économiser 10 ou 20 % En france on appelle ça une surfacturation.
                        Donc implicitement c'est une subvention déguisé.
                        Bien à toi.
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                        Commentaire


                        • #13
                          Pour savoir si cet argent est bien utilisé ou pas c'est la réalisation du projet. De plus les bailleurs de fonds sont là également pour veiller à ce que leur argent aille à l'objectif et ne soit pas détourné pour autre chose. Idem pour l'entreprise publique, quant elle emprunte, par le biais de l'Etat (généralement c'est sous la forme d'une garantie), les bailleurs de fonds sont trés exigents en terme de conditionnalité (planning de réalisation, appel d'offres international, déblocage en tranches, audit à mi-parcours,....). De plus je ne vois pas où il est question de subventions ? c'est uniquement de la DETTE. Cet argent devra être remboursé selon un échéancier.

                          L'établissement public peut se financer par le biais du marché interne (banques commerciales), sur le marché extérieur (consortium de banques) soit avec un appui de l'Etat dans le cadre bilatéral ou multilatéral. Ce dernier cas présente un avantage indéniable en terme de coût et de maturité.

                          Maintenant si l'état veut subventionner elle n'a pas besoin de recourir au financement bi ou multilatéral sachant même qu'elle ne pourra pas le faire.
                          Pour les subventions, au maroc l'état donne des subventions pour un certain nombre de produits (farine, sucre, gaz,....) et il est aisé de s'en rendre compte en parcourant la loi de finances.

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                          • #14
                            Alllez ZEK, cette fois n'est pas la bonne

                            ca sera pour une autre fois

                            Sans rancune
                            .
                            .
                            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                            Napoléon III

                            Commentaire


                            • #15
                              Et justement c'est là le probléme, comment savoir que cet argent est bien utilisé, puisqu'on donne d'office cet argent à cette entrepise publique et qu'il n'y a même pas d'appel d'offre, qui poiurrait faire économiser 10 ou 20 % En france on appelle ça une surfacturation.
                              Zek je comprend pas que ce que tu veus dire?, appel d'offre?

                              c'est comme si tu comprend pas que ce que sa veut dire un pres,

                              exemple il y avait un appelle d'offre d'autoroute Marrakech Agadir, et ceux qui ont gagne doivent etre payer, alors la societe publics demande la difference pour payer le gagnant (c'est juste un exemple) il y a le kuwait qui a donne 50 millions et l'UE qui a donne je me rappelle pas combien et le reste c'est l'autoroute du maroc qui paye la difference et beh ont appelle cette argent du kuwait et l'UE des pret garantie par l'etat alors c'est une dette pour autoroute du maroc mais garantile par l'etat, parceque c'est une societe public..
                              Dernière modification par auscasa, 07 avril 2006, 22h17.

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