Par Ludmilla INTRAVAIA, le 18 janvier 2011 à 12h03, mis à jour le 18 janvier 2011 à 12:15
"La balle fera zoum, la zappant sur la lune, du sang sur son costume"... L'Américaine Sabrina fait le buzz en sortant un single menaçant Lady Gaga de mort. L'artiste justifie son coup de pub en évoquant une démarche "métaphorique".
Comment faire du buzz, quand on n'est pas connu? S'attaquer à des gens célèbres peut s'avérer une solution. C'est en tout cas, celle choisie par l'artiste Sabrina qui signe une chanson "I wanna shoot Lady Gaga" ("J'ai envie d'abattre Lady Gaga"). Une démarche pour le moins agressive que la jeune femme justifie, à sa façon, sur le site de Hip Hop Sohh.com, mercredi dernier, la semaine de sortie de son single (site web où l'on peut également écouter sa chanson, ici).
"Le sujet de mon single n'est pas de tuer Stefani Germanotta, la fille solitaire et manquant de confiance en soi, mieux connue du monde sous l'identité de son alter ego, Lady Gaga mais, justement, de tuer ce personnage", explique-t-elle, soulignant : "Ce n'est pas destiné à être sadique. La pochette montre un pistolet à eau. Il n'y a rien de violent là-dedans. C'est métaphorique. Je veux juste tuer tout ce que Lady Gaga représente."
De l'eau bénite
"J'ai lu dans le magazine Forbes que Lady Gaga est l'une des personnes les plus puissantes et les plus influentes du monde", poursuit-elle : "Cette pensée m'a retourné l'estomac. Penser qu'une personne manquant autant de morale, sans aucune intégrité et qui a donné une nouvelle dimension au terme 'putassier' puisse avoir une telle position d'influence me rend malade (...) C'est pour cela que j'ai écrit cette chanson."
Manifestement très remontée contre Lady Gaga, Sabrina continue sur sa lancée : "Je pense que 2011 va la briser. Les gens sont fatigués d'elle. Sa rengaine est vieille et ennuyeuse. Elle est arrivée avec tellement de bruit qu'elle ne sait plus quoi faire pour attirer l'attention. Sa force est devenue sa faiblesse." "Elle va disparaitre aussi vite qu'elle est apparue", assure-t-elle, concluant : "Alors oui, j'ai envie d'abattre lady Gaga. Je vous le dis, elle va devoir garder un œil sur moi, maintenant. Un jour, elle me trouvera sur un tapis rouge, avec un pistolet rempli d'eau bénite et je l'arroserai des pieds à la tête."
La responsabilité des mots
"Métaphorique", dit-elle? A voir. Si la chanteuse parle d'un pistolet à eau sur la pochette, c'est néanmoins l'utilisation d'une arme à feu qu'elle décrit dans son titre, en ces termes : "Elle accusera le coup, tandis que la balle fera zoum (...) la zappant sur la lune (...) du sang sur son costume."
Autant d'allusions menaçantes que la Coalition pour stopper la violence des armes à feu dénonce, sur le site RadarOnLine.com, dès le lendemain : "Le danger est que les gens ne comprennent pas le sens caché de cette chanson. Et puis, il y a les enfants qui entendent ces propos et ne sont pas capable d'appréhender mentalement leur profondeur, en les prenant au premier degré." "Il faut être prudent et responsable avec les mots", conclut l'association américaine qui engage Sabrina à s'excuser au plus vite.
Par Ludmilla INTRAVAIA le 18 janvier 2011 à 12:03
"La balle fera zoum, la zappant sur la lune, du sang sur son costume"... L'Américaine Sabrina fait le buzz en sortant un single menaçant Lady Gaga de mort. L'artiste justifie son coup de pub en évoquant une démarche "métaphorique".
Comment faire du buzz, quand on n'est pas connu? S'attaquer à des gens célèbres peut s'avérer une solution. C'est en tout cas, celle choisie par l'artiste Sabrina qui signe une chanson "I wanna shoot Lady Gaga" ("J'ai envie d'abattre Lady Gaga"). Une démarche pour le moins agressive que la jeune femme justifie, à sa façon, sur le site de Hip Hop Sohh.com, mercredi dernier, la semaine de sortie de son single (site web où l'on peut également écouter sa chanson, ici).
"Le sujet de mon single n'est pas de tuer Stefani Germanotta, la fille solitaire et manquant de confiance en soi, mieux connue du monde sous l'identité de son alter ego, Lady Gaga mais, justement, de tuer ce personnage", explique-t-elle, soulignant : "Ce n'est pas destiné à être sadique. La pochette montre un pistolet à eau. Il n'y a rien de violent là-dedans. C'est métaphorique. Je veux juste tuer tout ce que Lady Gaga représente."
De l'eau bénite
"J'ai lu dans le magazine Forbes que Lady Gaga est l'une des personnes les plus puissantes et les plus influentes du monde", poursuit-elle : "Cette pensée m'a retourné l'estomac. Penser qu'une personne manquant autant de morale, sans aucune intégrité et qui a donné une nouvelle dimension au terme 'putassier' puisse avoir une telle position d'influence me rend malade (...) C'est pour cela que j'ai écrit cette chanson."
Manifestement très remontée contre Lady Gaga, Sabrina continue sur sa lancée : "Je pense que 2011 va la briser. Les gens sont fatigués d'elle. Sa rengaine est vieille et ennuyeuse. Elle est arrivée avec tellement de bruit qu'elle ne sait plus quoi faire pour attirer l'attention. Sa force est devenue sa faiblesse." "Elle va disparaitre aussi vite qu'elle est apparue", assure-t-elle, concluant : "Alors oui, j'ai envie d'abattre lady Gaga. Je vous le dis, elle va devoir garder un œil sur moi, maintenant. Un jour, elle me trouvera sur un tapis rouge, avec un pistolet rempli d'eau bénite et je l'arroserai des pieds à la tête."
La responsabilité des mots
"Métaphorique", dit-elle? A voir. Si la chanteuse parle d'un pistolet à eau sur la pochette, c'est néanmoins l'utilisation d'une arme à feu qu'elle décrit dans son titre, en ces termes : "Elle accusera le coup, tandis que la balle fera zoum (...) la zappant sur la lune (...) du sang sur son costume."
Autant d'allusions menaçantes que la Coalition pour stopper la violence des armes à feu dénonce, sur le site RadarOnLine.com, dès le lendemain : "Le danger est que les gens ne comprennent pas le sens caché de cette chanson. Et puis, il y a les enfants qui entendent ces propos et ne sont pas capable d'appréhender mentalement leur profondeur, en les prenant au premier degré." "Il faut être prudent et responsable avec les mots", conclut l'association américaine qui engage Sabrina à s'excuser au plus vite.
Par Ludmilla INTRAVAIA le 18 janvier 2011 à 12:03
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