Aujourd'hui je suis allé avec mes collégue aux obséques du père d'une autre collégue qui est notre aide-comptable, allah irahmou. Le patron nous a permis d'aller chez elle pour l'enterrement, mais il n'est pas venu avec nous. Avant de quitter le bureau, nous sommes allés lui demander si nous pouvons prendre l'aprés-midi pour rester avec notre collégue. Quand il nous a vu, nous les filles, sans maquillage et sans bijoux, il était choqué. Il a nous a dis avec les tetes que vous avez, il est préférable que vous ne revenez pas travailler aujourd'hui. Qu'est ce qu'il veut? Que nous allons maquillés à une janaza!
Chez la collégue, il y'avait beaucoup de monde. Quand elle nous a vu entrer, elle est venu et s'est jetté en pleurs sur une autre collégue. Moi, je ne l'ai pas reconnu tout de suite, ses yeux étaient plus petits sans le khol et le mascara. Elle m'a fais de la peine. J'ai commencé à pleurer, elle m'a enlacé et a commencé à pleurer plus fort. Une parente à elle est venu, l'a secoué et lui a dis d'arreter de pleur parce que c'est haram. Une autre femme, elle je ne sais pas qui elle est, je n'ai pas pu demander, elle a crié à la parente de laisser les gens pleurer, qu'on est que des etres humains. La parente lui a dis que ce n'est pas elle qui le dit, que son mari l'a entendu dans une khotba à la mosqué. L'autre femme lui a répondu, le jour ou ton mari mourra tu mettras des museliéres aux gens, laisse-nous pleurer tranquillement. La parente était furieuse, elle l'a écarté pour quitter la piéce et la pauvre femme est tombé à la renverse sur une femme enceinte qui était assise parterre. La femme enceinte a perdu connaissance. Des femmes criaient qu'il faut lui mettre du parfum, d'autres proposaient du ma zhar. On a méme fais appel à une jeune femme médecin qui était présente, mais j'ai appris par la suite qu'elle n'est pas médecin, qu'elle est seulement en 2eme année médecine. Heureusement la femme enceinte a retrouvé ses esprits.
Avant la salate du dhohr, les fils du défunt sont venus le prendre pour l'emmener à la mosqué. D'un coup toutes les femmes se sont mis debout à pleurer et crier trés fort sauf la parente, elle est resté dans un coin comme une orpheline. Leurs pleurs m'ont donné la chaire de poule. J'étais effrayé, je voulais pleurer mais je ne pouvais pas. Je suis parti juste aprés qu'on a emmené le défunt. Je ne pouvais pas supporter les pleurs et les cris.
Pourtant, j'ai déja entendu des femmes pleurer à l'enterrement de mon grand-père allah irahmou. Tous le monde pleurait, ma mère, ma grand-mère, méme mon père et mon frère qui mettaient la main devant leur yeux pour cacher leurs larmes. Je n'oublierais jamais ce jour. C'était quelques jours avant les résultats du bac que je n'ai pas eu. D'un coté, c'est bien que mon grand-père ne l'a pas su, il aurait été décu parce qu'il voulait que je deviens ingénieur. Sa janaza s'était bien passé, on pleurait tous mais sans crier comme chez ma collégue. Méme le troisiéme jour au cimetiére, on pleurait silencieusement jusque l'arrivée d'une cousine et son mari. Ils sont arrivés bras dessous, bras dessus. Ils étaient nouveaux mariés à l'époque. Ma grand-mère quand elle les a vu comme ca, elle leur a dis ma ranach fi jabanette nssara. Ils ont eu honte, ils se sont tout de suite lachés les bras. D'ailleurs depuis ce jours on les a surnommés "chadni wa nchadek".
Je ne sais pas pour vous mais moi je n'aime pas la tristesse. Dans la vie, un jour on rit, un jour on pleure et les autres jours on oublie tout.
Chez la collégue, il y'avait beaucoup de monde. Quand elle nous a vu entrer, elle est venu et s'est jetté en pleurs sur une autre collégue. Moi, je ne l'ai pas reconnu tout de suite, ses yeux étaient plus petits sans le khol et le mascara. Elle m'a fais de la peine. J'ai commencé à pleurer, elle m'a enlacé et a commencé à pleurer plus fort. Une parente à elle est venu, l'a secoué et lui a dis d'arreter de pleur parce que c'est haram. Une autre femme, elle je ne sais pas qui elle est, je n'ai pas pu demander, elle a crié à la parente de laisser les gens pleurer, qu'on est que des etres humains. La parente lui a dis que ce n'est pas elle qui le dit, que son mari l'a entendu dans une khotba à la mosqué. L'autre femme lui a répondu, le jour ou ton mari mourra tu mettras des museliéres aux gens, laisse-nous pleurer tranquillement. La parente était furieuse, elle l'a écarté pour quitter la piéce et la pauvre femme est tombé à la renverse sur une femme enceinte qui était assise parterre. La femme enceinte a perdu connaissance. Des femmes criaient qu'il faut lui mettre du parfum, d'autres proposaient du ma zhar. On a méme fais appel à une jeune femme médecin qui était présente, mais j'ai appris par la suite qu'elle n'est pas médecin, qu'elle est seulement en 2eme année médecine. Heureusement la femme enceinte a retrouvé ses esprits.
Avant la salate du dhohr, les fils du défunt sont venus le prendre pour l'emmener à la mosqué. D'un coup toutes les femmes se sont mis debout à pleurer et crier trés fort sauf la parente, elle est resté dans un coin comme une orpheline. Leurs pleurs m'ont donné la chaire de poule. J'étais effrayé, je voulais pleurer mais je ne pouvais pas. Je suis parti juste aprés qu'on a emmené le défunt. Je ne pouvais pas supporter les pleurs et les cris.
Pourtant, j'ai déja entendu des femmes pleurer à l'enterrement de mon grand-père allah irahmou. Tous le monde pleurait, ma mère, ma grand-mère, méme mon père et mon frère qui mettaient la main devant leur yeux pour cacher leurs larmes. Je n'oublierais jamais ce jour. C'était quelques jours avant les résultats du bac que je n'ai pas eu. D'un coté, c'est bien que mon grand-père ne l'a pas su, il aurait été décu parce qu'il voulait que je deviens ingénieur. Sa janaza s'était bien passé, on pleurait tous mais sans crier comme chez ma collégue. Méme le troisiéme jour au cimetiére, on pleurait silencieusement jusque l'arrivée d'une cousine et son mari. Ils sont arrivés bras dessous, bras dessus. Ils étaient nouveaux mariés à l'époque. Ma grand-mère quand elle les a vu comme ca, elle leur a dis ma ranach fi jabanette nssara. Ils ont eu honte, ils se sont tout de suite lachés les bras. D'ailleurs depuis ce jours on les a surnommés "chadni wa nchadek".
Je ne sais pas pour vous mais moi je n'aime pas la tristesse. Dans la vie, un jour on rit, un jour on pleure et les autres jours on oublie tout.
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