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Berlusconi empêtré dans le "Rubygate"

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  • Berlusconi empêtré dans le "Rubygate"


    Le président du Conseil italien est soupçonné d’avoir payé une mineure en échange de rapports sexuels.



    Des voix de l’opposition italienne s’élèvent pour demander le départ du Cavaliere.

    "Même le grand poète Dante, lorsqu'il dépeignait l'Enfer, n'allait pas aussi loin". Les propos sont signés Leoluca Orlando, porte-parole italien du Parti des Valeurs, et visent Silvio Berlusconi. Ce dernier est aux prises avec des affaires de moeurs impliquant des prostituées, dont la fameuse "Ruby", mineure au moment des faits.

    La communication lundi au parlement d'un rapport dans lequel la justice affirme que le Cavaliere a eu des relations sexuelles tarifées avec "un nombre important" de jeunes femmes a ravivé les appels à la démission. "Etant donné que la vie privée de Berlusconi est aussi intense, il devrait s'y consacrer exclusivement", a déclaré Pierluigi Bersani, dirigeant de la plus importante formation de l'opposition italienne, le Parti démocrate.

    Une position intenable

    Pour les chefs de file de l'opposition, l'ampleur des accusations et les détails sordides concernant les "soirées" organisées chez Silvio Berlusconi rendent la position du chef du gouvernement intenable et portent sévèrement atteinte à l'image de l'Italie à travers le monde.

    Dans le rapport qu'ils ont transmis au parlement, les procureurs déclarent penser que Silvio Berlusconi a permis à certaines jeunes femmes de bénéficier gratuitement d'appartements dans un complexe d'habitations près de Milan, en échange de relations sexuelles. Les magistrats cherchent également à déterminer si Silvio Berlusconi a payé pour avoir des relations sexuelles avec une danseuse de cabaret, Karima el Mahroug, alias "Ruby", alors qu'elle était encore mineure au début de l'année dernière.

    "Quoi, vous êtes fous ?"

    Mardi soir, le "Cavaliere" a pourtant exclu de démissionner. "Quoi, vous êtes fous ?", a lancé le chef du gouvernement, comme on lui demandait s'il comptait céder à ces appels. "Je suis très serein et cela m'amuse beaucoup", a-t-il ajouté.

    Les procureurs ont adressé le rapport à la Chambre des députés à l'appui de leur demande de perquisition dans les bureaux d'un collaborateur de Berlusconi qu'ils soupçonnent d'avoir payé les jeunes femmes au nom du chef du gouvernement. Une commission parlementaire spéciale doit décider cette semaine si elle accède ou non à cette requête. En attendant, le rapport a été mis en ligne sur le site internet de la chambre des députés.


    Europe1.fr
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.
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