Un adolescent 17 ans a tenté de s'immoler par le feu mardi dans l'enceinte de son lycée, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Transporté dans un état grave au service des grands brûlés de l'hôpital de La Conception, le jeune homme présente des blessures au deuxième et troisième degré sur 70% du corps, selon les marins-pompiers joints par LeParisien.
fr. Mercredi, il se trouvait toujours dans un état critique. Le drame s'est produit dans le collège-lycée Saint-Joseph-les-Maristes, un établissement catholique huppé du 6e arrondissement. Mardi vers 15 heures, Maxence, scolarisé en 1ère ES, s'est isolé dans les toilettes du 2e étage. Sous les yeux d'une conseillère d'éducation, qui n'a pas eu le temps d'intervenir, il s'est aspergé d'un liquide inflammable et y a mis le feu. Alors que son corps était en flammes, il est descendu dans la cour et, selon le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, il s'est écroulé en lâchant ces mots : «J'en ai marre.» Des membres du personnel du collège l'ont immédiatement pris en charge, en attendant l'arrivée des secours.
Alors que de nombreux jeunes ont assisté à cette scène traumatisante, une cellule de crise a par ailleurs été mise en place.
Il était en «difficulté scolaire»
Selon le procureur de la République de Marseille, l'adolescent, dont les parents sont séparés, était «en difficulté scolaire». Selon nos informations, il avait prévenu dans la matinée qu'il allait «faire une connerie». Le procureur Jacques Dallest estime que l'adolescent a pu être influencé « par ce qu'il a pu voir dans les médias sur l'Afrique du Nord» . Pour autant, les raisons de son geste restaient encore inconnues mardi.
Le ministre de l'Education Luc Chatel, qui a manifesté «sa très vive émotion» suite à cette tragédie, a apporté son soutien à la famille et la communauté éducative. Le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a lui affirmé avoir «appris avec stupeur et horreur le geste désespéré de l'adolescent». L'élu, qui a enseigné l'histoire-géographie dans cet établissement, a dit qu'il souhaitait «de tout (s)on coeur que ce jeune homme, actuellement dans un état critique, puisse se remettre de ses blessures».
Le 17 novembre, un lycéen bordelais de 18 ans avait lui aussi tenté de s'immoler au lycée professionnel Toulouse-Lautrec. Il avait dû être hospitalisé dans un état critique au service des grands brûlés du CHU de Bordeaux. Il est encore aujourd'hui placé dans un coma artificiel dans cet hôpital.
fr. Mercredi, il se trouvait toujours dans un état critique. Le drame s'est produit dans le collège-lycée Saint-Joseph-les-Maristes, un établissement catholique huppé du 6e arrondissement. Mardi vers 15 heures, Maxence, scolarisé en 1ère ES, s'est isolé dans les toilettes du 2e étage. Sous les yeux d'une conseillère d'éducation, qui n'a pas eu le temps d'intervenir, il s'est aspergé d'un liquide inflammable et y a mis le feu. Alors que son corps était en flammes, il est descendu dans la cour et, selon le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, il s'est écroulé en lâchant ces mots : «J'en ai marre.» Des membres du personnel du collège l'ont immédiatement pris en charge, en attendant l'arrivée des secours.
Alors que de nombreux jeunes ont assisté à cette scène traumatisante, une cellule de crise a par ailleurs été mise en place.
Il était en «difficulté scolaire»
Selon le procureur de la République de Marseille, l'adolescent, dont les parents sont séparés, était «en difficulté scolaire». Selon nos informations, il avait prévenu dans la matinée qu'il allait «faire une connerie». Le procureur Jacques Dallest estime que l'adolescent a pu être influencé « par ce qu'il a pu voir dans les médias sur l'Afrique du Nord» . Pour autant, les raisons de son geste restaient encore inconnues mardi.
Le ministre de l'Education Luc Chatel, qui a manifesté «sa très vive émotion» suite à cette tragédie, a apporté son soutien à la famille et la communauté éducative. Le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a lui affirmé avoir «appris avec stupeur et horreur le geste désespéré de l'adolescent». L'élu, qui a enseigné l'histoire-géographie dans cet établissement, a dit qu'il souhaitait «de tout (s)on coeur que ce jeune homme, actuellement dans un état critique, puisse se remettre de ses blessures».
Le 17 novembre, un lycéen bordelais de 18 ans avait lui aussi tenté de s'immoler au lycée professionnel Toulouse-Lautrec. Il avait dû être hospitalisé dans un état critique au service des grands brûlés du CHU de Bordeaux. Il est encore aujourd'hui placé dans un coma artificiel dans cet hôpital.
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