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Algérie: Trois diplômés sur quatre sont des chômeurs

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  • Algérie: Trois diplômés sur quatre sont des chômeurs

    Algérie – Selon le rapport de la Banque mondiale de l’année 2010, trois sur quatre des jeunes diplômés algériens de moins de trente ans sont des chômeurs.


    Diplômés mais chômeurs. C’est une réalité amère que vivent beaucoup de jeunes qui quittent leur campus avec beaucoup d’espoir, mais sombrent à la fin dans la désillusion. Selon le rapport de la Banque mondiale de l’année 2010, trois sur quatre des jeunes diplômés algériens de moins de trente ans sont des chômeurs. Hautement diplômés ces jeunes chômeurs font face, aujourd’hui, à leur triste sort.
    En effet, sur les 120 000 diplômés qui quittent chaque année les bancs des universités du pays, 50 000 jeunes se retrouvent sans travail. Ils n’arrivent pas à s’intégrer dans la société, rencontrent même des difficultés à trouver un travail, selon le rapport de la Banque mondiale. Le taux de chômage en Algérie a atteint fin 2010 les 10%, tient à signaler la Banque mondiale, mais qui se réduira d’ici les cinq prochaines années. Cette institution financière mondiale appuie ses prévisions sur l’engagement de l’Etat algérien à créer des postes de travail qui seront au profit des jeunes diplômés dans les cinq prochaines années. Par ailleurs, la Banque mondiale tient à rappeler qu’en Algérie ce n’est pas le manque de postes de travail et d’opportunités qui gâchent les rêves de ces jeunes. La réalité est malheureusement encore plus complexe, car souvent la formation universitaire de ces nouveaux diplômés ne joue guère en leur faveur.
    En vérité, de plus en plus d’employeurs n’hésitent pas à recaler, pendant les entretiens d’embauche, ces jeunes diplômés jugés encore «non opérationnels». Ces patrons d’entreprise estiment par ailleurs que ces jeunes ont besoin d’une formation spécifique. Mêmes bardés de diplômes, ces jeunes ne font vraiment pas rêver nos entreprises.
    Bien au contraire. C’est dire que le temps où l’université algérienne fut une pépinière pourvoyeuse de cadres pour les besoins des institutions, est bien révolu. Tout le monde reconnaît aujourd’hui, l’étudiant en premier, que le niveau universitaire baisse d’une année à l’autre. L’étudiant est plus intéressé par l’obtention d’un diplôme pour accéder au marché du travail que par la qualité de sa formation. En conséquence, les 120 000 nouveaux diplômés qui quittent chaque année les bancs de nos universités rencontrent d’immenses obstacles au cours de leur insertion dans le marché du travail.
    Rare de trouver un jeune diplômé vraiment qualifié
    De nombreux patrons d’entreprise estiment que ces jeunes ont besoin d’une formation spécifique, leurs études ayant été générales et théoriques. Au-delà de cet aspect, les employeurs reprochent aussi aux jeunes diplômés la baisse de niveau, notamment dans la maîtrise des sciences et des langues, l’arabe ou le français. Pis, il est très rare de trouver un jeune diplômé vraiment qualifié.
    Il est même impossible de trouver quelqu’un d’opérationnel. Une petite période d’adaptation ne suffit pas pour que ces jeunes s’intègrent comme il le faut au sein de l’entreprise. Des demandes d’emploi reçues par des entreprises publiques et privées sont pleines de fautes d’orthographe. Les entreprises sont très exigeantes envers les universitaires. Les jeunes diplômés sont donc appelés à mieux s’adapter et doivent maîtriser la langue.
    La majorité communique très mal, que ce soit en arabe ou en français. Ce sont là quelques propos de chefs d’entreprise qui estiment que la majorité des jeunes diplômés ne savent même pas écrire une lettre de demande d’emploi. De leur côté, les étudiants sont, eux aussi, peu satisfaits de la qualité de leurs études. Ils montrent souvent du doigt leur cursus universitaire comme premier responsable de leurs déboires dans la recherche d’un travail. Leur formation est beaucoup plus théorique que pratique. Certes, ils ont acquis des connaissances mais ils ne sont pas opérationnels. C’est pour cette raison qu’ils sont de bons candidats au chômage.
    source: Le jour d’algerie
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  • #2
    Tizi Ouzou: 87% des demandes d’emploi non satisfaites

    La wilaya de Tizi Ouzou vit le chômage plus que les autres régions, et ce, pour des raisons diverses, dont l’insécurité, la délocalisation des entreprises et le retard dans le développement. Tizi Ouzou: 87% des demandes d’emploi non satisfaites Publier le 19.01.11 Algérie | La wilaya de Tizi Ouzou vit le chômage plus que les autres régions, et ce, pour des raisons diverses, dont l’insécurité, la délocalisation des entreprises et le retard dans le développement. Siège de l’Agence locale de l’emploi (ANEM), hier à 13h. Une longue file de chômeurs s’étire devant la porte d’entrée. «Il y a trop de monde comme d’habitude. Je ne pense pas pouvoir y accéder», dit Djamel. Manœuvre de chantier, il est venu s’informer sur sa demande de recrutement. «Cela fait trois mois que j’attends. On m’a remis cette carte bleue lors de mon inscription et on m’a dit de repasser», dit le jeune homme, originaire de Tikobaïne, dans la commune de Ouaguenoun. «Je travaille chez des privés à Tizi Ouzou quand l’occasion se présente mais ce n’est pas suffisant pour subvenir aux besoins de ma famille. Ce que je veux, c’est un travail stable», affirme-t-il. Comme lui, ils sont des dizaines de chômeurs à faire le pied de grue, quotidiennement, devant les guichets de cette agence chargée de réguler le marché du travail. Depuis quelques années, la loi oblige toutes les entreprises privées et publiques à passer par cet organisme pour leur recrutement. L’établissement est sollicité notamment par les universitaires à travers un nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) sur lequel se rabattent plusieurs jeunes diplômés qui préfèrent la modique somme de 12 000 DA par mois au chômage quand ils réussissent à être placés. «C’est mieux que rien. Mais, là aussi, rien n’est sûr. Il faut s’armer de beaucoup de patience», commente une diplômée en droit en chômage depuis 5 ans. En dépit de l’espoir suscité par ce dispositif, le résultat sur le marché de l’emploi est insignifiant. Ainsi, sur 23 086 demandes d’emploi en algerie, 3091 seulement ont abouti en 2010, soit un taux de satisfaction de 13%. En 2009, la wilaya de Tizi Ouzou n’a enregistré que 4194 placements sur un total de 27 904 demandes. Les offres non satisfaites, l’année dernière, s’expliquent par l’annulation de certaines par des employeurs et la non-disponibilité de certains profils recherchés, a souligné le directeur de l’emploi dans un rapport présenté lors de la dernière session de l’APW. Durant la même période, est-il précisé, il a été procédé à l’insertion de 5935 chômeurs dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP). Les difficultés de recrutement sont dues essentiellement aux insuffisances du secteur économique dans la wilaya, ce qui ne permet pas à cet organisme de trouver des preneurs pour tout ce monde. Inefficacité Au-delà des chiffres triomphalistes et autres satisfecit affichés par les responsables des organismes chargés de l’emploi, la wilaya de Tizi Ouzou enregistre l’un des plus importants taux de chômage (25%) au niveau national. Les élus locaux ont tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises quant à un soulèvement des jeunes contre le chômage. Pour la commission «action sociale et emploi» de l’APW, «l’emploi, qui doit être un élément dans le développement social et de la promotion de l’individu, est remplacé par des formes de solidarité cachant très mal la précarité de l’emploi dans notre pays». La commission estime que «les différents dispositifs d’aide à l’emploi (DAIP) mis en place par les pouvoirs publics, tels que le CID, CIP, CFI, n’ont pas donné de résultats sur le terrain, exception faite pour l’Ansej et la CNAC qui demeurent des moyens primordiaux dans la création de micro-entreprises, génératrices d’emplois et de richesses». Sur un autre volet, la commission note que la wilaya de Tizi Ouzou vit le chômage plus que les autres régions, et ce, pour des raisons diverses, dont l’insécurité, la délocalisation des entreprises et le retard dans le développement économique et social. La wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’un programme de 6700 locaux à usage professionnel dans le cadre du programme 100 locaux par commune. De l’avis même de l’administration, des défaillances et désistements de certaines entreprises ont induit des retards considérables en matière de lancements et de résiliations. Sur 6700 locaux prévus, 2013 seulement sont achevés dont 724 en 2010 alors que les travaux de 333 sont à l’arrêt. source: Elwatan (Ahcène Tahraoui)
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    • #3
      Le chômage des jeunes au Maghreb un vrai fléau. Des économies pas assez performante, une démographie galopante, un mélange explosif!!!

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      • #4
        Depuis la fuite du président Zine El-Abidine Ben Ali, chassé de son pays par la rue, les utilisateurs marocains de Facebook ont remplacé leur profil par un drapeau tunisien. “Car ce qui s’est passé en Tunisie, c’est de l’actualité marocaine”, explique l’un d’entre eux.

        Les Marocains ne sont pas les seuls à se sentir concernés. En Algérie également, au sein de la communauté des “facebookers”, le drapeau tunisien est omniprésent, comme un signe de ralliement de la jeunesse. Avec, depuis les premiers pas de la démocratie, un mot d’ordre sur les réseaux sociaux : “Il faut aller passer ses vacances en Tunisie.” Non pas pour récupérer la recette d’une révolution victorieuse mais, plus prosaïquement, pour aider au redémarrage d’un pilier de l’économie tunisienne.

        L’emballement des sites sociaux contraste avec la frilosité des médias officiels. En Algérie, la fuite du chef de l’Etat tunisien a été rendue publique par la télévision nationale de façon détournée, par l’annonce de la nomination – qui n’allait durer que quelques heures – du premier ministre, Mohammed Ghannouchi au poste de chef de l’Etat. Encore la nouvelle n’a-t-elle pas fait la “une” du journal télévisé. Et elle a été traitée avec une brièveté qui a laissé pantois les Algériens. Ils se sont reportés sur la chaîne qatarie Al-Jazira. “Nos responsables ont volontairement raté un événement historique”, accuse un journaliste.

        Comportement identique de l’autre côté de la frontière, au Maroc. Alors qu’une chaîne, Medi 1 TV, se targue d’être la “chaîne de l’information” du Maghreb, sa couverture de la “révolution du jasmin” a été minimaliste alors que rien ne lui avait échappé de la révolte des jeunes en Algérie en décembre. Tirant le bilan de vingt-trois années de “bénalisme”, Medi 1 TV a retenu de Ben Ali qu’il a “incarné la stabilité, l’émancipation de la femme ou encore une politique sociale basée sur la solidarité. Mais, précise la chaîne sur son site Internet, ces avancées s’accompagnent d’un ton ferme vis-à-vis de l’opposition ou encore d’une marge étroite pour les libertés”.

        Ce mode de traitement de l’éruption de la démocratie dans le monde arabe donne la mesure de la crainte d’une contagion. Les dirigeants des pays arabes le savent : les ferments qui expliquent le changement soudain de régime à Tunis se retrouvent alentour.

        Tous les ingrédients y sont, à commencer par la jeunesse de la population. En Tunisie, où elle a constitué le fer de lance de la révolte, les moins de 18 ans représentent 30 % de la population. En Algérie comme au Maroc, la proportion est encore plus élevée : un habitant sur trois est âgé de 18 ans ou moins (34 %). Le chômage des jeunes, en particulier des jeunes diplômés, est une autre plaie commune aux pays de la région. En Tunisie, près du tiers des jeunes est sans travail. Au Maroc, le chiffre est de 18 %. En Algérie, trois personnes sans emploi sur quatre ont moins de 30 ans.

        La croissance économique est partout insuffisante ; et l’enseignement inadapté pour pouvoir absorber les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail : 120 000 personnes chaque année pour la seule Algérie

        Résultat, au Maroc, depuis dix ans, des dizaines de diplômés chômeurs campent en permanence devant les grilles du Parlement, à Rabat. Fin 2007, quatorze d’entre eux avaient tenté de s’immoler par le feu. Ce n’était pas les premiers. D’autres ont suivi depuis. Idem en Algérie où un jeune, marié et père d’un enfant, est décédé* après avoir mis le feu à ses vêtements, le 15 janvier, par désespoir, faute d’obtenir un logement et un emploi.

        Les trois pays du Maghreb partagent aussi un autre trait : un système politique verrouillé. Les Tunisiens vivaient sous un régime policier ne laissant aucun espace de liberté à la société civile. Les Marocains doivent composer avec une monarchie absolue. Et les Algériens avec un système opaque dominé depuis des décennies par les militaires. “La démocratie est présentée par nos gouvernants comme un objectif lointain, qui demandera beaucoup de temps pour être atteint”, analyse un intellectuel algérien.

        Pourquoi le changement politique est-il venu de la “petite” Tunisie ? Des jacqueries sur fond de malaise social agitent périodiquement le royaume chérifien. En Algérie, les affrontements entre jeunes et forces de l’ordre sont monnaie courante. Ils embrasent une ville pour un oui ou pour un non : une attribution de logements, une hausse de prix…

        Si ces révoltes ne se propagent pas, c’est pour des raisons différentes. Les dirigeants algériens savent acheter la paix sociale avec l’argent du pétrole. Lorsque des troubles éclatent, l’Etat est là qui apaise les colères. Au Maroc, le Palais royal a l’intelligence de laisser subsister des corps intermédiaires – associations, partis religieux… – à même de canaliser les revendications. Autant de recettes qui ont permis jusqu’à présent de contrôler les contestations.

        Mais la “révolution du jasmin” est là qui montre que l’émergence d’une démocratie au Maghreb peut être beaucoup plus rapide que ne le souhaitent les dirigeants actuels.

        Jean-Pierre Tuquoi

        Le Monde

        *Ndlr : Donné pour mort, l’Algérien cité dans l’article est vivant selon sa famille.

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        • #5
          et l’enseignement inadapté pour pouvoir absorber les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail : 120 000 personnes chaque année pour la seule Algérie
          Je me demande quelles sont toutes ces entreprises qui se crée par milliers chaque années et disent manquer de personnes à recruter, et qui auraient au moins besoin de 30% des diplômés qui sortent chaque année.

          La croissance économique est partout insuffisante ;
          Comme si la croissance allait nous sauver !! je me demande comment ? Alors que le chômage en chine (3ième ou 4ième puissance avec 10% de croissance chaque année) et au Brésil (8ime puissance avec 8% de croissance) bat son plein. Et quand il ne s'agit pas de chômage, on parle de salaire de 1 à 3 dollars par jour.
          Dernière modification par Gandhi, 19 janvier 2011, 16h18.
          Rebbi yerrahmek ya djamel.
          "Tu es, donc je suis"
          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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          • #6
            Ghandhi

            C un principe bien connu en économie de développement que beaucoup de pays du tiers monde continuent à ignorer. Beaucoup comme les pays du maghreb continuent de former des jeunes dans des filières qui n'ont pas de débouchés sur le marché du travail. Ils oublient d'adapter l'enseignement et la formation professionnelle aux vrais besoins de leurs économies!!!

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            • #7
              Benh voilà le beau modéle capitaliste proné par nos cher occidentaux qui nous promettaient le bonheur en suivant leur modéle résulat: le riche s'enrichit le pauvre s'appauvrit des millions de diplomés en Algerie c'est pas une fierté d'avoir autant de diplomés(bref c'est une citation de ould kabila pour une fois j'suis ok avec lui) on cherche à faire des études alors que les prix des oranges est à presque 200 DA /les tomates à 80 DA le kg et on demande la démocratie aussi lol et benh chirac avait raison de dire la démocratie c'est d'abord la soupe.

              Je rappelle qu'on algerie seul 4 diplomé sur 1O trouve un emploi

              En france c'est pas mieux 5 diplomé sur 10 trouvent un emploi!



              Le monde est entrain de changer il sera difficile de se nourir avec lamontée en puissance de la Chine

              L'Algerie a besoin de gens qui travaillent la terre et le BTP pas de diplomé qui serviront à rien

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              • #8
                SamyBey

                D'accordo m'3ak! Comme disent nos cousins tunisiens

                Commentaire


                • #9
                  SamyBey
                  L'Algerie a besoin de gens qui travaillent la terre et le BTP pas de diplomé qui serviront à rien
                  Je suis d'accord mais en y enlevant le BTP.

                  Parce que la crise du logement est principalement liée au fait que la compagne est désertée de plus en plus au profit des villes où les gens croient pouvoir trouver du travail.

                  Il faut donner vie aux compagnes, aux villages et aux petite villes.

                  Numidio,

                  Samy l'a bien signalé :
                  Je rappelle qu'on algerie seul 4 diplomé sur 1O trouve un emploi

                  En france c'est pas mieux 5 diplomé sur 10 trouvent un emploi!
                  Il ne s'agit pas d'adapter tout le temps à la mode occidentale en s'orientant vers le secteur tertiaire. Le problème des décennies à venir c'est l'eau potable et comment nourrir tout ce monde qui vont en ville.

                  En chine par exemple il y a chaque année 15 millions de paysans qui quittent la compagne pour rejoindre les villes.
                  Dernière modification par Gandhi, 19 janvier 2011, 16h38.
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                  • #10
                    En Algérie, il y'a un décalage catastrophique.

                    On prépare les étudiants d'aujourd'hui, qui seront dispos dans 5 ans, pour les besoins d'aujourd'hui.

                    Ainsi, les années 80, tout le monde faisait Génie Civil, dans les cité U début 90, tu voyais que ça, presque un algérien sur 2.

                    Sans oublier cette manie à "adorer" les diplomes avancés, Doctorat d'état.
                    «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                    • #11
                      la baisse de niveau, notamment dans la maîtrise des sciences et des langues, l’arabe ou le français. Pis, il est très rare de trouver un jeune diplômé vraiment qualifié.
                      Il est même impossible de trouver quelqu’un d’opérationnel.:22: Une petite période d’adaptation ne suffit pas pour que ces jeunes s’intègrent comme il le faut au sein de l’entreprise. Des demandes d’emploi reçues par des entreprises publiques et privées sont pleines de fautes d’orthographe. Les entreprises sont très exigeantes envers les universitaires.
                      La majorité communique très mal, que ce soit en arabe ou en français. Ce sont là quelques propos de chefs d’entreprise qui estiment que la majorité des jeunes diplômés ne savent même pas écrire une lettre de demande d’emploi
                      Nos universités forment des illettrés d'après monsieur le chef d'entreprise
                      What the mind does not know, the eyes can not see

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                      • #12
                        Les chômeurs sont-ils bien indemnisés en Algérie?

                        Commentaire


                        • #13
                          Lion de mer...
                          Non, aucune indemnité de chômage.

                          Diplômés ou pas, les jeunes en Algérie n'ont pas de perspective. C'est un gros baril de poudre qui explosera sûrement un jour.

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