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Coca Cola le géant américain lance une nouvelle formule de rémunération pour les membres de son conseil d'administration : ceux-ci n'auront plus de fixe, juste un variable. Colossal en cas de succès de l'entreprise au bout de trois ans; nul en cas d'échec.
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Un hommage tardif à Warren Buffet sur le départ du conseil d'administration de Coca-Cola après dix-sept années de présence non stop ? La petite innovation que s'apprête à lancer le numéro un mondial des soft-drinks, et si ardemment défendue par Warren Buffet qui détient 8,3% du groupe, pourrait bien révolutionner dans les mois à venir toute la politique de rémunération des membres des "boards" des grandes firmes internationales.
Le géant d'Atlanta instaure en effet le tout ou rien. Un système qui ne comprend plus aucun fixe, mais uniquement une part variable, indexée sur le parcours global de la société à moyen terme.
A savoir un objectif de croissance annuelle de son bénéfice par action d'environ 8% pendant trois ans. A Wall Street, l'action Coca-Cola glissait de 0,7% à 18 heures, heure française.
En cas de réalisation, les 14 directeurs membres du conseil d'administration de Coca recevront chaque année 175.000 dollars en actions. Mais ces actions ne seront transformées en cash au prix du marché qu'après trois ans. En cas d'échec, ils renonceront purement et simplement à leurs actions.
Auparavant, les directeurs recevaient 125.000 dollars par an, dont 50.000 en cash et 75.000 en actions. A titre d'exemple, le bénéfice par action de 2005 est ressorti à 2,15 dollars. Autrement dit, les directeurs en 2006 ne conserveront leur stock de titres que si le bénéfice par action de 2008 dépasse les 2,73 dollars. En-deçà, les Barry Diller, Ron Allen (ex-Delta Airlines) et autres James B. Williams (ex-SunTrust), auront donc travaillé gratuitement cette année-là!
Par L'expansion
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Un hommage tardif à Warren Buffet sur le départ du conseil d'administration de Coca-Cola après dix-sept années de présence non stop ? La petite innovation que s'apprête à lancer le numéro un mondial des soft-drinks, et si ardemment défendue par Warren Buffet qui détient 8,3% du groupe, pourrait bien révolutionner dans les mois à venir toute la politique de rémunération des membres des "boards" des grandes firmes internationales.
Le géant d'Atlanta instaure en effet le tout ou rien. Un système qui ne comprend plus aucun fixe, mais uniquement une part variable, indexée sur le parcours global de la société à moyen terme.
A savoir un objectif de croissance annuelle de son bénéfice par action d'environ 8% pendant trois ans. A Wall Street, l'action Coca-Cola glissait de 0,7% à 18 heures, heure française.
En cas de réalisation, les 14 directeurs membres du conseil d'administration de Coca recevront chaque année 175.000 dollars en actions. Mais ces actions ne seront transformées en cash au prix du marché qu'après trois ans. En cas d'échec, ils renonceront purement et simplement à leurs actions.
Auparavant, les directeurs recevaient 125.000 dollars par an, dont 50.000 en cash et 75.000 en actions. A titre d'exemple, le bénéfice par action de 2005 est ressorti à 2,15 dollars. Autrement dit, les directeurs en 2006 ne conserveront leur stock de titres que si le bénéfice par action de 2008 dépasse les 2,73 dollars. En-deçà, les Barry Diller, Ron Allen (ex-Delta Airlines) et autres James B. Williams (ex-SunTrust), auront donc travaillé gratuitement cette année-là!
Par L'expansion
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