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Par La Rédaction de MoneyWeek, le 19 janvier 2011
« Le temps du pétrole bon marché est révolu », a déclaré Fatih Biro, économiste en chef de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). « Le cours pourra faire des zigzags dans l’avenir selon les données économiques, mais la tendance générale est à une hausse des prix du pétrole. »
Les mois qui viennent risquent de voir revenir les facteurs qui avaient poussé le pétrole vers les 150 $ en 2008 :
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- faiblesse du dollar ;
– augmentation de la demande mondiale de pétrole ;
– limitation de la production par les pays producteurs ;
– nouvelle bulle spéculative –- telle que nous en avons connue en 2007/2008.
JP Morgan et Bank of America sont d’accord : le pétrole devrait atteindre des cours à trois chiffres en 2011. La différence de consommation entre les pays développés et les émergents s’est réduite de 12 millions de barils par jour en 2007 à 4 millions aujourd’hui. Cela vous donne une idée de l’explosion de la demande dans le reste du monde.
Parmi les émergents, la Chine est le principal consommateur d’or noir. Avec une croissance économique prévue à plus de 9% cette année, la demande chinoise en pétrole devrait augmenter de 10,4%.
Les réserves en revanche fondent comme neige au soleil. Au cours des deux derniers mois, les stocks américains se sont réduits de près de 40 millions de barils -– soit un recul de près de 11%. Et après deux ans de pause pour cause de crise économique mondiale, l’OPEP cherche maintenant à pousser les cours vers le haut en réduisant la production.
Le pétrole — coté en dollar — est donc directement touché par la politique de destruction monétaire actuellement menée par la Fed. Le baril a flambé de près de 20% depuis l’annonce, mi-août, d’un second quantitative easing. Rappelez-vous ce qui s’était passé en 2008 quand le pétrole a touché les 147 $ le baril : les investisseurs s’étaient gavés de barils pour se protéger contre la baisse du dollar. C’est exactement ce qui peut se reproduire aujourd’hui.
Le pétrole devrait donc passer la barre des 100 $ dans les six mois qui viennent –- à moins d’un effondrement massif de la Chine.
Comment profiter de la hausse du pétrole ?
Pour vous investisseur particulier, une des manières les plus simples de profiter de cette hausse est d’investir dans des ETF. Par exemple Path S&P GSCI Crude Oil Total Return ETF (NYSE: OIL) et PowerShares DB Oil Fund (NYSE: DBO).
Autre solution, les compagnies pétrolières elles-mêmes : jetez un oeil du côté de la chinoise CNOOC, réputée pour être la plus « occidentale » des compagnies chinoises. A MoneyWeek, nous avons aussi une préférence pour certaines parapétrolières — par exemple Rubis. Avec un cours en hausse de 46,1% en 2010 et de belles perspectives pour 2011, cette société mérite votre intérêt.
« Le temps du pétrole bon marché est révolu », a déclaré Fatih Biro, économiste en chef de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). « Le cours pourra faire des zigzags dans l’avenir selon les données économiques, mais la tendance générale est à une hausse des prix du pétrole. »
Les mois qui viennent risquent de voir revenir les facteurs qui avaient poussé le pétrole vers les 150 $ en 2008 :
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JP Morgan et Bank of America sont d’accord : le pétrole devrait atteindre des cours à trois chiffres en 2011. La différence de consommation entre les pays développés et les émergents s’est réduite de 12 millions de barils par jour en 2007 à 4 millions aujourd’hui. Cela vous donne une idée de l’explosion de la demande dans le reste du monde.
Parmi les émergents, la Chine est le principal consommateur d’or noir. Avec une croissance économique prévue à plus de 9% cette année, la demande chinoise en pétrole devrait augmenter de 10,4%.
Les réserves en revanche fondent comme neige au soleil. Au cours des deux derniers mois, les stocks américains se sont réduits de près de 40 millions de barils -– soit un recul de près de 11%. Et après deux ans de pause pour cause de crise économique mondiale, l’OPEP cherche maintenant à pousser les cours vers le haut en réduisant la production.
Le pétrole — coté en dollar — est donc directement touché par la politique de destruction monétaire actuellement menée par la Fed. Le baril a flambé de près de 20% depuis l’annonce, mi-août, d’un second quantitative easing. Rappelez-vous ce qui s’était passé en 2008 quand le pétrole a touché les 147 $ le baril : les investisseurs s’étaient gavés de barils pour se protéger contre la baisse du dollar. C’est exactement ce qui peut se reproduire aujourd’hui.
Le pétrole devrait donc passer la barre des 100 $ dans les six mois qui viennent –- à moins d’un effondrement massif de la Chine.
Comment profiter de la hausse du pétrole ?
Pour vous investisseur particulier, une des manières les plus simples de profiter de cette hausse est d’investir dans des ETF. Par exemple Path S&P GSCI Crude Oil Total Return ETF (NYSE: OIL) et PowerShares DB Oil Fund (NYSE: DBO).
Autre solution, les compagnies pétrolières elles-mêmes : jetez un oeil du côté de la chinoise CNOOC, réputée pour être la plus « occidentale » des compagnies chinoises. A MoneyWeek, nous avons aussi une préférence pour certaines parapétrolières — par exemple Rubis. Avec un cours en hausse de 46,1% en 2010 et de belles perspectives pour 2011, cette société mérite votre intérêt.