Lounas Guemache sort du bois avant la marche(**)
Le RCD
L’affaire est problématique. Faut-il répondre à un provocateur à trois jours d’une marche qui peut être décisive pour le pays et prendre le risque de tomber dans son jeu*? S’il s’agissait d’une attaque venant d’un agent politique affiché, la réponse s’imposerait d’elle-même*: avant le samedi 22 janvier, tout ce qui peut distraire de cet évènement capital doit être ignoré. Le problème est que cette manipulation est commise par un homme qui se dit journaliste. Or, au Rassemblement , et pour des raisons plus morales et culturelles que politiques, nous nous sommes astreints à une règle*: ne jamais faire preuve de laxisme face à des individus qui s’abritent derrière des professions destinées à éclairer ou aider à la formation de la conscience citoyenne pour mener un combat qu’ils ne veulent pas assumer. Aucune conjoncture, aucune urgence ne mérite que l’on se taise devant* la désinformation. Ce travers est, dans une large mesure, à la base du drame algérien.
Dans le monde de la presse, les accointances de M. Guemache étaient connues de longue date*; mais ceux, plus extérieurs, qui se posaient encore des questions sur ce journaliste vagabond (il a fait tous les titres de la presse écrite algérienne) sont enfin servis après son dernier vomi (voir le précédent exécuté lors de la sortie du livre sur le colonel Amirouche). M. Guemache a demandé une interview après DNA, Mediaterranee, Algerie plus… Le directeur du quotidien El Khabar a sollicité un petit-déjeuner débat pour son journal. La réponse donnée*à tous ces medias fut identique*: même si le rôle de tout parti est de chercher à valoriser ses actions, nous souhaiterions ne pas trop peser sur la marche car, en l’occurrence, il s’agit d’abord d’une activité citoyenne et non partisane. Jusqu’au samedi 22 janvier, jour de la manifestation, nous préférons donc *nous en tenir à l’information de l’opinion internationale sur la situation algérienne. D’autant que des snipers de la plume attitrés se sont lourdement employés à tartiner sur l’empressement d’un parti à lancer l’initiative *après avoir, d’ailleurs, condamné-vieille rengaine des média totalitaires à laquelle s’abreuve M. Guemache-«le silence» de l’opposition.
Tous les directeurs des organes cités plus haut ont dit comprendre et respecter la démarche. Mais M. Guemache, lui, ne souffre pas que l’on discute ses exigences. Car en bon scribe pavlovien, il est persuadé que, s’agissant de l’Algérie, il est en situation de monopole sur le net et qu’il est en mesure de rassurer ses tuteurs quand à sa capacité à domestiquer et conditionner l’opposition. La fureur et la peur des maîtres lui fait perdre tout sens de la mesure. Comment peut-on accuser un homme politique de «*chercher à mener une campagne de communication*» et lui faire, dans la foulée, le reproche de refuser de parler*? Grave distorsion déontologique qui ne semble pas lui poser de problème, M. Guemache ignore que tout acteur ou citoyen a le droit de choisir les canaux par lesquels il veut faire connaitre sa position. Mais que vaut la déontologie devant un ego surdimensionné*et les contentions des enchevêtrements maffieux où s’est égaré M. Guemache ?
Qui est donc ce responsable de site qui dispose de la publicité des centres commerciaux de Bab Ezzouar (Alger), détenus par les enfants d’un des notables les plus honnis du pays, écarté du pouvoir depuis quelques mois *et qui vient d’être rappelé spécialement pour «*gérer*» la marche du 22 janvier ? «L’inquiétude» de M. Guemache *à anticiper des dérapages n’est-elle pas destinée à justifier les abus que s’apprêteraient à commettre, si on lui en laisse la latitude, son généreux donateur*?
Mais ce n’est pas tout. M. Guemache n’a pas de chance. Il est, pour le coup, lui, un vrai bavard. Sommé de provoquer une polémique avant la marche, il s’est vanté de faire un «*carnage*» sur son site après l’entretien par le biais des commentaires. En bon professionnel, il a commencé par supprimer 87 adresses ip dont il a pris soin de suivre et de subodorer les sympathies politiques. Cela s’appelle de l’exercice illégal du métier de policier. Un conseil M. Guemache*: si vous voulez être une bonne taupe dans la presse, renouvelez le stock de votre propagande*; les accusations de collusion avec les chancelleries ne marchent plus depuis belles lurettes. Elles ont été testées par des plus coriaces que vous à la défunte cour de sûreté de l’Etat avec le sort que l’on sait. Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, des Algériens ont payé cher pour avoir le droit de dire partout où ils le décident tout ce qu’ils pensent sur leur pays. Et si vous trouvez normal que vos sponsors vendent l’Algérie, vous devrez bien vous résoudre, un jour, à saisir que ces militants se sentent le devoir de la défendre. De plus, dans votre cas, cela vous va vraiment mal au teint de jouer les petits patriotards à partir de Paris*; vous qui avez obtenu vos papiers après avoir été introduit de façon plus que douteuse dans les travées des hautes sphères françaises.
Dernière remarque*: lisez le communiqué du* RCD de ce jour. Prémonition*? Non. Le délabrement du système est tel qu’il fuit de toutes parts, dévoilant les avanies de ceux qui vous instruisent. Nous annoncions que les titres crées ou satellisés par le pouvoir sont sommés de diffamer et de désinformer, avant la marche du 22 janvier, qui, apparemment, empêche beaucoup de monde de dormir. Ce n’est pas le moindre de vos mérites que d’avoir contribué à éventer, avec le quotidien Ech-chourouk, qui, lui au moins assume ses dépendances, cette injonction. A la décharge de vos complices arabophones, il faut signaler que, vivant en Algérie, eux n’ont peut-être plus la latitude de se défaire de leur tutelle*; si tant est qu’ils en ont envie. Mais en ce qui vous concerne, il faut que la pression qui s’exerce sur vous pour provoquer une diversion avant la marche soit bien forte pour accepter de vous discréditer aussi grossièrement, alors que vous vivez à Paris.
M. Guemache, le RCD a existé bien avant TSA. Il a désormais le devoir de faire sans et contre TSA. Son combat vise, entre autres, à libérer la nation des perversions médiatiques que vous distillez, polluant la vie publique et attentant sérieusement à la crédibilité de la communication dans notre pays.
Mais de grâce, s’il vous reste une once de dignité, ne vous abîmez pas dans l’ignominie en allant jusqu’à publier cette apostrophe dans votre site pour la jouer «*pro*». Vous confirmeriez *dès lors irrémédiablement que, pour exister, pour attirer le regard sur vous et avoir quelques bénéfices matériels, vous seriez prêt à tout. Vous serez alors rentré dans cette légende bien connue chez nous qui narre l’histoire de cet individu un peu gris dans sa vie et qui, pour faire parler de lui, est allé déféquer au bord de la fontaine du village.
Le RCD
L’affaire est problématique. Faut-il répondre à un provocateur à trois jours d’une marche qui peut être décisive pour le pays et prendre le risque de tomber dans son jeu*? S’il s’agissait d’une attaque venant d’un agent politique affiché, la réponse s’imposerait d’elle-même*: avant le samedi 22 janvier, tout ce qui peut distraire de cet évènement capital doit être ignoré. Le problème est que cette manipulation est commise par un homme qui se dit journaliste. Or, au Rassemblement , et pour des raisons plus morales et culturelles que politiques, nous nous sommes astreints à une règle*: ne jamais faire preuve de laxisme face à des individus qui s’abritent derrière des professions destinées à éclairer ou aider à la formation de la conscience citoyenne pour mener un combat qu’ils ne veulent pas assumer. Aucune conjoncture, aucune urgence ne mérite que l’on se taise devant* la désinformation. Ce travers est, dans une large mesure, à la base du drame algérien.
Dans le monde de la presse, les accointances de M. Guemache étaient connues de longue date*; mais ceux, plus extérieurs, qui se posaient encore des questions sur ce journaliste vagabond (il a fait tous les titres de la presse écrite algérienne) sont enfin servis après son dernier vomi (voir le précédent exécuté lors de la sortie du livre sur le colonel Amirouche). M. Guemache a demandé une interview après DNA, Mediaterranee, Algerie plus… Le directeur du quotidien El Khabar a sollicité un petit-déjeuner débat pour son journal. La réponse donnée*à tous ces medias fut identique*: même si le rôle de tout parti est de chercher à valoriser ses actions, nous souhaiterions ne pas trop peser sur la marche car, en l’occurrence, il s’agit d’abord d’une activité citoyenne et non partisane. Jusqu’au samedi 22 janvier, jour de la manifestation, nous préférons donc *nous en tenir à l’information de l’opinion internationale sur la situation algérienne. D’autant que des snipers de la plume attitrés se sont lourdement employés à tartiner sur l’empressement d’un parti à lancer l’initiative *après avoir, d’ailleurs, condamné-vieille rengaine des média totalitaires à laquelle s’abreuve M. Guemache-«le silence» de l’opposition.
Tous les directeurs des organes cités plus haut ont dit comprendre et respecter la démarche. Mais M. Guemache, lui, ne souffre pas que l’on discute ses exigences. Car en bon scribe pavlovien, il est persuadé que, s’agissant de l’Algérie, il est en situation de monopole sur le net et qu’il est en mesure de rassurer ses tuteurs quand à sa capacité à domestiquer et conditionner l’opposition. La fureur et la peur des maîtres lui fait perdre tout sens de la mesure. Comment peut-on accuser un homme politique de «*chercher à mener une campagne de communication*» et lui faire, dans la foulée, le reproche de refuser de parler*? Grave distorsion déontologique qui ne semble pas lui poser de problème, M. Guemache ignore que tout acteur ou citoyen a le droit de choisir les canaux par lesquels il veut faire connaitre sa position. Mais que vaut la déontologie devant un ego surdimensionné*et les contentions des enchevêtrements maffieux où s’est égaré M. Guemache ?
Qui est donc ce responsable de site qui dispose de la publicité des centres commerciaux de Bab Ezzouar (Alger), détenus par les enfants d’un des notables les plus honnis du pays, écarté du pouvoir depuis quelques mois *et qui vient d’être rappelé spécialement pour «*gérer*» la marche du 22 janvier ? «L’inquiétude» de M. Guemache *à anticiper des dérapages n’est-elle pas destinée à justifier les abus que s’apprêteraient à commettre, si on lui en laisse la latitude, son généreux donateur*?
Mais ce n’est pas tout. M. Guemache n’a pas de chance. Il est, pour le coup, lui, un vrai bavard. Sommé de provoquer une polémique avant la marche, il s’est vanté de faire un «*carnage*» sur son site après l’entretien par le biais des commentaires. En bon professionnel, il a commencé par supprimer 87 adresses ip dont il a pris soin de suivre et de subodorer les sympathies politiques. Cela s’appelle de l’exercice illégal du métier de policier. Un conseil M. Guemache*: si vous voulez être une bonne taupe dans la presse, renouvelez le stock de votre propagande*; les accusations de collusion avec les chancelleries ne marchent plus depuis belles lurettes. Elles ont été testées par des plus coriaces que vous à la défunte cour de sûreté de l’Etat avec le sort que l’on sait. Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, des Algériens ont payé cher pour avoir le droit de dire partout où ils le décident tout ce qu’ils pensent sur leur pays. Et si vous trouvez normal que vos sponsors vendent l’Algérie, vous devrez bien vous résoudre, un jour, à saisir que ces militants se sentent le devoir de la défendre. De plus, dans votre cas, cela vous va vraiment mal au teint de jouer les petits patriotards à partir de Paris*; vous qui avez obtenu vos papiers après avoir été introduit de façon plus que douteuse dans les travées des hautes sphères françaises.
Dernière remarque*: lisez le communiqué du* RCD de ce jour. Prémonition*? Non. Le délabrement du système est tel qu’il fuit de toutes parts, dévoilant les avanies de ceux qui vous instruisent. Nous annoncions que les titres crées ou satellisés par le pouvoir sont sommés de diffamer et de désinformer, avant la marche du 22 janvier, qui, apparemment, empêche beaucoup de monde de dormir. Ce n’est pas le moindre de vos mérites que d’avoir contribué à éventer, avec le quotidien Ech-chourouk, qui, lui au moins assume ses dépendances, cette injonction. A la décharge de vos complices arabophones, il faut signaler que, vivant en Algérie, eux n’ont peut-être plus la latitude de se défaire de leur tutelle*; si tant est qu’ils en ont envie. Mais en ce qui vous concerne, il faut que la pression qui s’exerce sur vous pour provoquer une diversion avant la marche soit bien forte pour accepter de vous discréditer aussi grossièrement, alors que vous vivez à Paris.
M. Guemache, le RCD a existé bien avant TSA. Il a désormais le devoir de faire sans et contre TSA. Son combat vise, entre autres, à libérer la nation des perversions médiatiques que vous distillez, polluant la vie publique et attentant sérieusement à la crédibilité de la communication dans notre pays.
Mais de grâce, s’il vous reste une once de dignité, ne vous abîmez pas dans l’ignominie en allant jusqu’à publier cette apostrophe dans votre site pour la jouer «*pro*». Vous confirmeriez *dès lors irrémédiablement que, pour exister, pour attirer le regard sur vous et avoir quelques bénéfices matériels, vous seriez prêt à tout. Vous serez alors rentré dans cette légende bien connue chez nous qui narre l’histoire de cet individu un peu gris dans sa vie et qui, pour faire parler de lui, est allé déféquer au bord de la fontaine du village.
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