Le gouvernement a demandé aux entreprises et banques publiques de créer rapidement des emplois. Selon nos informations, plusieurs organismes publics ont reçu l’instruction de préparer un plan d’embauche et de le présenter dès aujourd’hui à leur tutelle.
Le gouvernement nous a demandé de créer des emplois avec effet immédiat, même si nous n’en avons pas vraiment besoin », affirme un dirigeant d’une entreprise publique. « Le gouvernement a demandé de présenter un plan sur nos possibilités de recrutement », confirme un autre chef d’entreprise qui a requis l’anonymat.Les entreprises des travaux publics et du bâtiment ont reçu des ordres de la part des ministres dont elles dépendent pour créer rapidement le maximum d’emplois. Le gouvernement veut ainsi absorber la colère des chômeurs, dont sept ont dernièrement recouru à une tentative d’immolation par le feu pour réclamer du travail. Officiellement, le taux de chômage est de 10 % en Algérie. Mais ce chiffre ne reflète pas la réalité. Le gouvernement n’arrive pas à offrir du travail aux 120 000 nouveaux diplômés qui arrivent chaque année sur le marché du travail.
Toutefois, le problème du chômage n’est pas seulement lié à la situation économique du pays. Depuis deux ans au moins, le gouvernement bloque de nombreux projets d’investissements nationaux et étrangers.Si l’absence d’autorisations pour les projets émanant d’investisseurs étrangers est liée à la volonté du gouvernement de contrôler le flux des devises qui sortent du pays, les blocages concernant des privés algériens est plus difficile à expliquer. « Il y a dix ans, on pouvait créer une entreprise et commencer à travailler en l’espace de dix jours. Avec un récépissé délivré par l’administration, on pouvait même importer du matériel. Aujourd’hui, tout est bloqué. Les dossiers attendent plusieurs mois, parfois sans réponse », se plaint un chef d’entreprise privée. « On peut créer des emplois. Mais le gouvernement doit d’abord autoriser les projets et cesser les blocages», conclut-il.
reflexion dz
Le gouvernement nous a demandé de créer des emplois avec effet immédiat, même si nous n’en avons pas vraiment besoin », affirme un dirigeant d’une entreprise publique. « Le gouvernement a demandé de présenter un plan sur nos possibilités de recrutement », confirme un autre chef d’entreprise qui a requis l’anonymat.Les entreprises des travaux publics et du bâtiment ont reçu des ordres de la part des ministres dont elles dépendent pour créer rapidement le maximum d’emplois. Le gouvernement veut ainsi absorber la colère des chômeurs, dont sept ont dernièrement recouru à une tentative d’immolation par le feu pour réclamer du travail. Officiellement, le taux de chômage est de 10 % en Algérie. Mais ce chiffre ne reflète pas la réalité. Le gouvernement n’arrive pas à offrir du travail aux 120 000 nouveaux diplômés qui arrivent chaque année sur le marché du travail.
Toutefois, le problème du chômage n’est pas seulement lié à la situation économique du pays. Depuis deux ans au moins, le gouvernement bloque de nombreux projets d’investissements nationaux et étrangers.Si l’absence d’autorisations pour les projets émanant d’investisseurs étrangers est liée à la volonté du gouvernement de contrôler le flux des devises qui sortent du pays, les blocages concernant des privés algériens est plus difficile à expliquer. « Il y a dix ans, on pouvait créer une entreprise et commencer à travailler en l’espace de dix jours. Avec un récépissé délivré par l’administration, on pouvait même importer du matériel. Aujourd’hui, tout est bloqué. Les dossiers attendent plusieurs mois, parfois sans réponse », se plaint un chef d’entreprise privée. « On peut créer des emplois. Mais le gouvernement doit d’abord autoriser les projets et cesser les blocages», conclut-il.
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