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UN ex Ministre du RCD demissionne du Gouvernement de transition

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  • UN ex Ministre du RCD demissionne du Gouvernement de transition

    Un cinquième ministre démissionne du gouvernement de transition tunisien
    Face à la contestation de la rue, un ministre du gouvernement de transition, proche de Ben Ali a démissionné. Et le parti de l'ancien président n'a plus de bureau politique. Par ailleurs, 33 membres de la famille de ben Ali auraient été arrêtés.
    Ecrit par
    Claude FOUQUET



    La tension est toujours vive à Tunis. Et continue de largement se focaliser sur la présence de membres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti fondé par l'ex-président Ben Ali, au sein du gouvernement de transition qui tient cet après-midi son premier conseil des ministres. Face à la contestation de la rue qui reste particulièrement vive Zouheir M'dhaffer, qui avait été reconduit lundi à son poste de ministre chargé du Développement administratif, a annoncé par communiqué qu'il démissionnait. Portant à cinq le nombre de ministres qui ont quitté le gouvernement de transition depuis sa formation en début de semaine. Zouheir M'dhaffer qui était considéré par beaucoup d'observateurs comme l'ancienne « plume » de l'ex-président Ben Ali a expliqué dans un communiqué que sa décision était «dans l'intérêt supérieur du pays et pour favoriser la transformation démocratique du pays ».

    Pour l'heure, parmi les huit ministres qui sont contestés par la rue du fait de leur proximité avec Ben Ali, seul Zouheir M'dhaffer a été aussi loin. Les autres se sont contenté d'annoncer leur démission du Rassemblement constitutionnel démocratique. Une décision qui s'est avéré cependant suffisante pour ébranler le RDC. Celui-ci a annoncé dans un communiqué la dissolution de son bureau politique.

    Mais rien ne dit que cela sera suffisant pour apaiser l'opinion publique. Un millier de personnes a ainsi protesté en fin de matinée devant le siège de l'ex-parti au pouvoir dans le centre de Tunis. Et pour la première fois depuis le début de la semaine les forces de l'ordre ont effectué des tirs de sommation pour dissuader certains manifestants d'escalader le mur d'enceinte. Dans le même temps une centaine de magistrats et d'avocats ont aussi manifesté devant le Palais de justice à Tunis pour réclamer « l'indépendance de la justice » et le départ d'un magistrat accusé, selon eux, d'avoir servi les intérêts du président déchu et de sa famille. Selon la télévision tunisienne trente-trois membres de la famille du président tunisien déchu Ben Ali ont été interpellés ces derniers jours et devront répondre de « crimes contre la Tunisie ».
    CLAUDE FOUQUET
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