Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Algériens en passe de mener leur propre "révolution tunisienne" ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Algériens en passe de mener leur propre "révolution tunisienne" ?

    La jeunesse algérienne en colère continue de se mobiliser, encouragée par l’ "exemple" du voisin tunisien. Les autorités craignent un embrasement et tentent d’enrayer les motifs de mécontentement.

    Les émeutes en Algérie ne faiblissent pas. Et même si le soulèvement populaire y est chronique, la durée de la mobilisation commence à inquiéter les autorités qui redoutent le « précédent tunisien ».

    En Algérie, les revendications sont proches de celles qui ont été formulées depuis le mois de décembre dernier en Tunisie. L’exaspération concerne notamment le chômage, qui touche 20 % des jeunes. Les étudiants de l'université Mouloud-Mammeri, à Tizi-Ouzou, principale ville de Kabylie à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger, ont ainsi annoncé qu'ils soutiendraient samedi une marche interdite, mais maintenue dans la capitale. Elle est organisée par un parti d'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie pour réclamer une ouverture démocratique.

    « L'impressionnante mobilisation du peuple tunisien, particulièrement celle de la jeunesse » doit « inspirer et motiver tous les patriotes de l'Afrique du Nord », soulignent les étudiants dans un communiqué. Ils se disent prêts à en découdre avec « un demi-siècle d'autoritarisme, d'oppression et de mépris ». L'état d'urgence en vigueur depuis 1992 interdit tout rassemblement de ce type.

    La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh) et quatre syndicats autonomes algériens devaient se rencontrer vendredi 21 janvier pour trouver les moyens d' « empêcher la marginalisation d'un nombre de plus en plus important de jeunes et, par la même occasion, empêcher que le pays ne s'enfonce encore plus dans le chaos », selon un communiqué.
    Assez des "promesses"

    Les tentatives du gouvernement pour apaiser les esprits n’ont pas suffi à convaincre les jeunes. « Nous en avons assez des promesses, nous voulons du concret car les solutions conjoncturelles au profit des jeunes ont montré leurs limites », proclamait Mounir, invité à un forum sur la jeunesse au Parlement.
    Début janvier, les émeutes avaient fait cinq morts et plus de 800 blessés, en particulier parmi les forces de l’ordre. Pour désamorcer la crise le gouvernement a fait baisser les prix des produits de première nécessité, qui montaient en flèche depuis début janvier. Le gouvernement a aussi promis à la population de continuer à subventionner ces produits pour éviter la volatilité de leur prix.

    Scènes de désespoir


    Mais des scènes de désespoir se sont néanmoins répétées ces jours-ci à travers l’Algérie, plusieurs personnes tentant de s’immoler par le feu pour protester contre leurs conditions de vie. À Sidi Bouzid, en Tunisie, c’est le suicide par immolation d’un jeune homme qui avait déclenché la révolution, laquelle a conduit à la chute du régime de Ben Ali.
    Certaines tentatives de suicide par immolation en Algérie relèvent du « cas psychiatrique » ont indiqué les autorités locales. Néanmoins, selon Le Quotidien d'Oran, « les services de sécurité sont donc en état d'alerte maximum et les walis (préfets) et les administrations locales ont été instruits d'avoir à ne prendre aucune décision ou initiative risquant d'envenimer la tension sociale ». (avec AFP)

  • #2
    Les Algériens souffrent de la même manière que leurs voisins Tunisiens et même bien pire. Le jeunesse Algérienne est abandonnée à elle-même, la perspective d'un avenir meilleur est quasi mort né. L'appel au secours du peuple Algérien n'a pas trouvé d'écho. La jeunesse n'aspire qu'à partir quitte vers la mort sur des barques de fortune.

    Le gouvernement reste sourd et ne veut rien entendre. L'économie nationale est inéxistante. L'investissement est quasi nul. Le pays ne fait qu'importer de l'etranger.
    La chomage gangraine, les jeunes erent la mort dans leurs âmes dans les cités délabrées.

    Commentaire


    • #3
      on a pas besoin de la Tunisie pour faire quoi que se soit
      en 88 la rue algérienne a obliger le pouvoir a donner plus de liberté et a fait partir en éclat le système du parti unique, sans ces foutchu barbus a la noix on serait jamais passer par le terrorisme

      quand a la tunisie c'est pas un exemple, avec tout mes respects, le président est peut être parti, mais son parti, ses hommes sont toujours debout, et l'économie en est inquiétante
      veni vidi vici .

      Commentaire


      • #4
        Algerians! YES WE CAN !!

        Depuis 62 ce sont les mêmes dinosaurs qui sont au pouvoir, il faut que cela change!

        Le pays est à la dérive depuis des décenies
        Le peuple souffre, le peuple n'en peut plus.
        Barakat

        Ils nous ont divisés, nous ont montés les uns contre les autres. Ils ont semé la haine entre nous. Nous avons fini par nous entretuer. Nous avons fini par croire que nous sommes nos propres ennemis.
        Peuple Algérien NOUS NE SOMMES PAS ENNEMIS, NOUS SOMMES les Fils et les Filles d'un même PAYS
        NOUS SOMMES UN et indivisibles

        Nous avons le même ADN du nord au sud et d'est en ouest
        Que nous parlions Tamazight ou DARIJA nous sommes FRERES. Arrêtons nos guerres fratricides. Nous sommes de la même famille et partageons les mêmes souffrances.

        UNISSONS-NOUS contre l'opression
        Il est temps que les Algériens obtiennent leur indépendant et leur liberté.
        Car il vaut mieux être privé de pain que de liberté

        Un vent nouveau vient de souffler, nos yeux se sont eclairés

        Algériens debout because YES WE CAN

        Ih N kedrou ya ibad El D*******

        Commentaire

        Chargement...
        X