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Une bourse de partenariat pour relancer la destination Algérie

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  • Une bourse de partenariat pour relancer la destination Algérie

    Une Bourse de partenariat est lancée par l’ANDI afin de mettre en liaison des investisseurs étrangers et nationaux. La mise à l’épreuve est pour la semaine prochaine avec l’arrivée d’une délégation d’hommes d’affaires britanniques
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    L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) vient de lancer « la bourse de partenariat ». «Il s’agit d’une base de données créée par notre agence permettant aux investisseurs tant nationaux qu’étrangers de nous faire part de leurs idées de partenariat. L’agence se charge ensuite de répercuter tout cela entre deux partenaires et les mettre en relation d’affaire », a annoncé, mercredi sur les ondes de la chaîne III de la radio algérienne, Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’ANDI. Soulignant le rôle d’accompagnement de l’agence, il a indiqué qu’après la mise en contact les partenaires négocient en toute confidentialité. Ils reviennent ensuite vers l’ANDI qui se chargera de porter leurs projets devant le Conseil national des investissements (CNI) en vue d’avoir des avantages. « Nous allons mettre en place un dispositif pour permettre aux investisseurs étrangers de rencontrer leurs homologues algériens, de mieux les connaître, de visiter les sites et les infrastructures. L’investisseur algérien en fera autant à l’étranger avec son partenaire. La bourse de partenariat est une opération pérenne qui vise la relance de l’investissement en Algérie », a-t-il précisé. La bourse de partenariat sera mise à l’épreuve la semaine prochaine avec la venue à Alger de 35 hommes d’affaires britanniques menés par la Middle East Association (MEA). « Il s’agit d’aller d’une manière plus sérieuse dans les négociations. C’est l’un des objectifs de cette bourse», a indiqué le DG de l’ANDI.
    Pas de départ massif des investisseurs
    L’année 2010 a été, selon lui, consacrée à l’explication des nouvelles dispositions relatives à l’investissement, celles notamment publiées dans la loi de finance complémentaire 2009 (la règle du 51/49, entre autres). « Nous avons reçu beaucoup de délégations étrangères avec qui nous avons discuté sur l’environnement juridique de l’investissement. Et les investisseurs étrangers, contrairement à ce qui a été dit, ne trouvent aucun inconvénient à s’associer avec des algériens », a-t-il dit indiquant que l’Algérie ne connaît pas de départ massifs des investisseurs. Il a estimé que les projets d’investissement sont choisis selon un certain nombre d’objectifs de développement économique. « Ce qui est attendu de l’investisseur étranger est l’apport du savoir-faire et de la technologie ainsi que la participation à la diversification de la production nationale, à la satisfaction de la demande nationale, à la réduction de la facture des importations et à la création de nouveaux postes d’emplois », a-t-il détaillé. Selon lui, le nombre de projet approuvé par le CNI a triplé en 2010 comparé à 2009. « Des projets liés à l’agroalimentaire, au médicament, au bâtiment, au tourisme et aux assurances. Il n’y a pas de réticences de la part des investisseurs étrangers à venir en Algérie », a-t-il relevé.

    128 offres de partenariat

    L’ANDI a reçu 128 offres de partenariat émanant d’investisseurs algériens et étrangers. L’ANDI cherche à orienter les investisseurs vers les opportunités qui se dégagent à partir du plan d’équipement public (2010-2014). « Tous les programmes de réalisation de projets, comme ceux des logements, ont besoin de fournitures, de produits industriels et de matériaux. Nous voulons promouvoir la production nationale pour limiter le recours à l’importation. L’Algérie ne connaît pas de crise financière ou de récession économique. C’est un pays qui engage des budgets importants pour décoller », a-t-il appuyé. D’après lui, il n’existe pas d’exclusivité sur le marché algérien pour les partenaires étrangers. « Les pouvoirs publics souhaitent d’abord satisfaire la demande nationale. Une fois fait, les entreprises étrangères peuvent exporter leurs excédents. Nous allons également aider les entreprises algériennes, dans le cadre de la bourse de partenariat, à trouver de nouveaux marchés à l’extérieur », a noté Abdelkrim Mansouri.

    ÉCRIT PAR KAMEL HAMZI
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