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FFS: Le renversement des régimes autoritaires est à l’ordre du jour

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  • FFS: Le renversement des régimes autoritaires est à l’ordre du jour

    21 janvier, 2011 Posté dans Opposition politique en Algerie
    Le secrétariat national du Front des Forces Socialistes réuni en session ordinaire le vendredi 21 janvier 2011, après évaluation de la situation politique aux niveaux international, régional et national, adopte la déclaration suivante :
    Le sommet de Charm-El-Cheikh relève de l'exorcisme et de la thérapie de groupe. Une véritable «Rokia collective». Les dirigeants arabes ont voulu exorciser la peur qui a saisi la majorité d’entre eux face à la montée des protestations populaires.
    La déclaration finale, adoptée lors de ce sommet, a fait l’impasse sur la dimension politique et démocratique des revendications populaires.
    Sans doute, le mécontentement populaire trouve sa source dans la situation sociale intenable pour des pans entiers des populations. Mais, il est tout aussi évident que les réponses apportées ne répondent pas aux besoins de la situation.
    Ces dirigeants refusent de voir que la question fondamentale dans ces pays est celle du pouvoir et de sa nature. Ils refusent d’avouer que la question principale est celle de la démocratie.
    Aujourd’hui la feuille de route de ces peuples concerne le renversement des régimes autoritaires pour créer de nouvelles légalités, pour bâtir de nouveaux Etats et pour construire de nouvelles sociétés.
    Mais ne perdons pas de vue que le défi politique dans ces pays-là concerne autant les régimes que les sociétés. La responsabilité est à la fois individuelle et collective. Nous devrons dépasser l’ère tribale et l’ère des archaïsmes rétrogrades et violents pour accéder à la modernité.
    En Tunisie, la situation est délicate et caractérisée par l’instabilité du rapport de force global. Quoi que l’on dise ou que l’on souhaite, les jeux ne sont pas encore faits, et la lutte sera encore très dure et incertaine pour concrétiser les idéaux de la population, et réaliser de réelles avancées démocratiques.
    En Algérie, la situation tient lieu de “foire aux enchères et de marché de maquignons”. D’un côté, nombre d’acteurs politiques veulent à tout prix exploiter ce moment particulier qu’a constitué la conjonction des émeutes en Algérie avec le soulèvement populaire en Tunisie et les manifestations dans les autres pays pour des enjeux politiques internes.
    Les enjeux qui les intéressent vraiment ne remettent pas en cause la nature et la pérennité du régime. Il s’agit de luttes pour la répartition de la rente et du positionnement à l’approche d’échéances électorales et successorales.
    Ils savent très bien que dans l’état actuel du rapport de force interne, les actions menées n’ont aucune rentabilité immédiate et surtout, ne peuvent pas constituer des bases de départ pour la construction d’une alternative démocratique. Bien au contraire, il s’agit de luttes internes pour des alternances claniques.
    Les forces du changement existent effectivement. Elles demandent encore à être identifiées à l’épreuve de leur autonomie vis-à-vis du pouvoir et à l’épreuve de la cohérence et de la constance de leur position politique dans la durée.
    On ne peut pas, à la fois, participer à l’enterrement du processus démocratique, à l’extinction de la vie publique, à la sauvegarde et à la pérennité du régime et à justifier la sale guerre, pour que soudainement se prévaloir de l’opposition démocratique et du choix populaire.
    On ne peut à la fois passer son temps à conférer avec le DRS et faire appel aux forces du changement. Les forces du changement sont dans la société. Elles sont loin des luttes et des mœurs dans le sérail. Elles sont étrangères à ce milieu.
    Les forces du changement se sont les forces dont on ne parle jamais. Elles ne sont ni dans les journaux, ni à la Télévision ; elles ne sont ni dans les salons ni dans certains états majors politiques, économiques ou médiatiques. Elles sont dans le pays profond, pays réel.
    Si vous n’allez pas vers ces forces, elles viendront vous balayer. L’exemple tunisien est à méditer.
    Sous le regard de la communauté internationale, le pouvoir tombe dans une régression abyssale et affligeante. Après l’instrumentalisation de la langue et de la religion à des fins politiques, voici venue l’ère de l’utilisation de l’administration et des commis de l’Etat à des fins partisanes. Le communiqué de la wilaya d’Alger daté du 20 janvier rappelle l’époque soviétique et les pratiques staliniennes. Le ministre de l’intérieur peut être fier : Son wali va au charbon.
    Le ministre de l’intérieur continue d’interdire les activités publiques. Il est vrai que ce pouvoir « légal » a été soutenu en son temps par ceux qui sont devenus aujourd’hui les victimes. Plus grave et plus dangereux, on cherche depuis un certain temps à contrer des manifestations en tentant de dresser une partie de la population contre une autre.
    En tout état de cause, la communication du wali d’Alger qui aurait pu être une bonne chose dans l’absolu s’est transformée en désastre et peut s’assimiler à un appel à la violence. Il s’agit là d’un terrorisme d’Etat. La sagesse, la lucidité et la puissance véritables auraient dû dicter une autre conduite.
    Le Front des Forces Socialistes, quant à lui, demeure cohérent avec ses choix politiques primordiaux : Le changement radical, pacifique et démocratique du régime politique en Algérie.
    Le FFS revendique :
    · La levée des mesures d’exception qui étouffent le peuple algérien depuis 18 ans, à savoir la levée de l’Etat d’urgence qui permet au régime d’imposer ses options politiques, économiques, sociales et culturelles et ne protège en rien la population
    · Le rétablissement des libertés civiles
    · L’ouverture du champ médiatique
    · La garantie des droits d’association et de manifestation
    Le Front des Forces Socialistes appelle au rassemblement des forces politiques autonomes qui militent pour la construction d’une alternative démocratique.
    Vive le FFS
    Vive l’Algérie
    P/ Le Secrétariat national
    Le Premier secrétaire
    Karim TABBOU
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il demande presque ce que tout le monde demande quoi!

    Il attend quoi alors pour arrêter ses gamineries et s'unir avec le reste de l'opposition?
    Dernière modification par absent, 21 janvier 2011, 17h20.

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    • #3
      Le FFS revendique :
      · La levée des mesures d’exception qui étouffent le peuple algérien depuis 18 ans, à savoir la levée de l’Etat d’urgence qui permet au régime d’imposer ses options politiques, économiques, sociales et culturelles et ne protège en rien la population
      · Le rétablissement des libertés civiles
      · L’ouverture du champ médiatique
      · La garantie des droits d’association et de manifestation
      Le Front des Forces Socialistes appelle au rassemblement des forces politiques autonomes qui militent pour la construction d’une alternative démocratique.

      Alors rejoingnez le rcd,Said Saadi ne demande pas moin que ce que vous demandez

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      • #4
        Si Said Sadi n'etait pas aussi egoiste et opportuniste, il aurait pu coordonner la marche avec d'autres opposants, partis politiques, syndicats, associations, intelectuelles et ce n'est pas ce qui manque en Algerie.

        Mais la on l'impression que c'est Said Sadi contre le reste du monde, Sadi matient la marche ..., Sadi averti le syndicat...., Said appele l'armee...., Said menance gouvernement....

        On n'est plus sure si la marche est pour la democratie ou pour Said Sadi.
        A quoi bon echanger le culte d'une personne par une autre....

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        • #5
          Si Said Sadi n'etait pas aussi egoiste et opportuniste, il aurait pu coordonner la marche avec d'autres opposants, partis politiques, syndicats, associations, intelectuelles et ce n'est pas ce qui manque en Algerie.
          je ne sais pas s'ils existent mais on ne les vois pas en tout cas......moi je vois les choses autrement: si les autres étaient altruistes et préoccupés par le destin du pays ils auraient appelé à marcher avec le Dr Saadi....c'est le wagon qui s'arrime à la locomotive et non le contraire.
          cordialement

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          • #6
            rodmaroc
            si les autres étaient altruistes et préoccupés par le destin du pays ils auraient appelé à marcher avec le Dr Saadi....c'est le wagon qui s'arrime à la locomotive et non le contraire.
            Et pourquoi les opposants chez toi ne marchent pas du tout????

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            • #7
              c'est le wagon qui s'arrime à la locomotive et non le contraire.
              Oui mais ils se prennent tous pour des wagons !
              Perso, sur les questions de changement et de révolution, je ne fais confiance à aucun parti algérien...
              Seulement aux personnalités indépendantes, comme Benbitour par exemple.
              Hélàs, ils sont peu nombreux à faire entendre leurs voix..

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              • #8
                Et pourquoi les opposants chez toi ne marchent pas du tout????
                Pas de hors sujet stp. Il y a beaucoup de topics qui parlent du Maroc...tu peux y aller et poser ta question.

                Commentaire


                • #9
                  Seulement aux personnalités indépendantes, comme Benbitour par exemple.
                  ils doivent se concerter entre eux....voire même créer un nouveau parti qui fusionnera toutes ces forces....de toute façon la démocratie au sens moderne du terme se base sur la notion de ''parti politique''...il n'y a pas de démocratie sans partis politiques viables...impossible d'y échapper.

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                  • #10
                    Profitant des conditions internationale indeales, Said Sadi c'est reveille un beau matin et s'est fixe le 18 janvier comme date de la marche pour la revolution et commence alors a crier sur tout les toits "si vous n'etes pas moi avec moi vous etes contre moi".

                    C'est une demarche egoiste et irrespectueuse envers les autres opposants qui revendiquent aussi le democratie et la fin de la corruption du gouvernement et les decideurs derriere lui.

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                    • #11
                      Beehive

                      Si Said Sadi n'etait pas aussi egoiste et opportuniste, il aurait pu coordonner la marche avec d'autres opposants, partis politiques, syndicats, associations, intelectuelles et ce n'est pas ce qui manque en Algerie.
                      Mais, l'appel est lance a l'ensemble des associations et personalites qui aspirent a ce minimum. Tu ne veux tout de meme pas dire qu'il appartient a qqun d'autre que le RCD de lancer tel appel? Les dividendes de la revolution du Jasmin sont la et il nous appartient de les ramasser.
                      Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                      • #12
                        Accpluscan

                        Mais, l'appel est lance a l'ensemble des associations et personalites qui aspirent a ce minimum.

                        J'aurai bien aime lire: l'appel est lance par l'ensemble des associations et personalites qui aspirent a ce minimum.

                        C'est un petit detail mais sans l'appel a democratie perd son sens, du moins pour moi.
                        Dernière modification par BeeHive, 21 janvier 2011, 20h03.

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                        • #13
                          Si Said Sadi n'etait pas aussi egoiste et opportuniste, il aurait pu coordonner la marche avec d'autres opposants, partis politiques, syndicats, associations, intelectuelles et ce n'est pas ce qui manque en Algerie.

                          Mais la on l'impression que c'est Said Sadi contre le reste du monde, Sadi matient la marche ..., Sadi averti le syndicat...., Said appele l'armee...., Said menance gouvernement....

                          On n'est plus sure si la marche est pour la democratie ou pour Said Sadi.
                          A quoi bon echanger le culte d'une personne par une autre....
                          Tu fais dans la diffamation, le RCD est le seul parti d'opposition qui a demandé une union avec les autres partis il y a quelques années déjà pour barrer la route à boutef en 2009, et ce malgré que le FFS soit son concurrent direct en Kabylie, donc il aurait pû ne jamais le faire, mais le FFS a refusé, et il s'est retrouvé seul, si said saadi ne fait plus confiance aux autres c'est parceque tout le monde ne fait que dans le blabla, plusieurs fois il s'est retrouvé seul, plusieurs fois il est arrivé à la conclusion qu'il s'est trompé de peuple car il n'y avait aucune réaction, et on le prenait pour un fou, aujourd'hui encore il y a des parleurs qui veulent le faire passer pour un fou, mais beaucoup ont compris et l'histoire n'est pas amnésique!

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                          • #14
                            Algerian

                            Le RCD avait refuse de se joindre au FFS pour s'opposer aux elections bidons bien avant, le FFS n'a fait que lui rendre la monnaie.

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                            • #15
                              Alors finalement on joue au porte monnaie et on demande à quelqu'un de tout payer.

                              De quelle période tu parles?

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