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Des intellectuels appellent au changement en Algérie

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  • Des intellectuels appellent au changement en Algérie

    Cette pétition signée par une trentaine d’universitaires, de journalistes et de personnalités, évoque «le désespoir social», illustré par les émeutes du début du mois qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés dans le pays.

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    Un groupe d’universitaires, de journalistes et de personnalités algériennes publient, ce vendredi, un appel au changement démocratique dans leur pays, après celui survenu en Tunisie.

    Les signataires appellent «à la convergence de toutes les (...) initiatives de citoyens, d’associations, de syndicats et de partis politiques allant dans le sens de la levée du carcan sur la vie publique et pour l’avènement de l’alternance démocratique en Algérie».

    Cette déclaration signée par une trentaine de personnalités, est une première, semble-t-il au moins depuis les émeutes qui ont secoué l’Algérie du 4 au 9 janvier. Le texte, transmis à l’AFP et également visible sur Facebook et sur le site du quotidien algérien Le Matin, rend un hommage appuyé au mouvement des Tunisiens qui ont renversé le président Zine AL Abidine Ben Ali. Selon les signataires, cette «juste action du peuple tunisien ouvre une nouvelle situation politique dans un Maghreb lié par un destin commun».

    «La crise n’est pas soluble dans l’huile»
    Evoquant «le désespoir social» en Algérie, illustré par les émeutes du début du mois qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés dans leur pays, ils critiquent vivement leur gouvernement pour n’avoir donné à ces événements qu’«une seule explication: la hausse du prix des produits de base». «La crise de janvier n’est pas soluble dans l’huile», affirment-ils en référence à ces denrées, tout en soulignant que «les mouvements sociaux n’ont jamais été aussi nombreux que ces dernières années» en Algérie.

    «Le pouvoir est seul face au désarroi et à la colère des Algériens», protestent encore ces personnalités très critiques envers le maintien de l’Etat d’urgence depuis 1992, «la répression policière, la manipulation et le verrouillage médiatique», selon eux.

    Parmi eux, l’universitaire et journaliste Fodil Boumala, un ancien député, Haïdar Bendrihem, les universitaires Zoubir Arous et Ahcène Bechani, un ancien combattant de la guerre d’indépendance Saïd Boudiaf, l’éditeur Boussad Ouadi et Youcef Lakhdar Hamina, universitaire et fils du réalisateur de cinéma Mohammed Lakhdar Hamina, qui avait remporté la Palme d’Or à Cannes pour «Chronique des années de braise» (1974).

    (Source AFP)

  • #2
    La dictature c'est "tais toi"
    L'Algérie c'est la démocratie, "parles toujours"

    Commentaire


    • #3
      je préfer lopinion publique et la rue algeriene cest la seul voix cridible a ceux moment
      dz(0000/1111)dz

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