A la veille de la marche prévue samedi à Alger, le RCD affirme que c’est le président Bouteflika lui‑même qui a instruit la télévision et la radio pour rappeler l’interdiction de la marche. Une attitude destinée à préparer un remaniement gouvernemental. « Le chef de l’Etat suggère qu’après cette interdiction, il interviendrait, en tant qu’arbitre, pour ‘‘lâcher du lest’’ par un remaniement gouvernemental », écrit le RCD dans un communiqué publié, vendredi 21 janvier, sur son site internet. « Le scénario est malheureusement connu : réprimer, intimider et courir derrière l’Histoire en cédant trop peu, trop tard et trop mal », note‑t‑il.
Le RCD réitère sa détermination à marcher samedi dans la capitale malgré les intimidations et autres interdictions. « En tant que citoyens algériens, nous revendiquons le droit de marcher pacifiquement dans notre capitale. Nous n’avons ni plus ni moins de droits que des organisations affiliées à la famille régnante, qui, elles, sont encouragées à manifester partout et quand elles le veulent », écrit le RCD. D’ailleurs il accuse les autorités de tout mobiliser pour torpiller l’initiative. « Au lieu de suivre la voix de la raison et de la sagesse, au lieu de suivre, faute de l’anticiper, la marche du monde, les plus hautes autorités du pays se réfugient dans la fuite en avant : occupation policière de la capitale ; propagande à la radio et à la télévision (pourquoi donner la parole à l’UGTA et pas à ses contradicteurs ?) ; annulation, dès aujourd’hui, de tous les transports ferroviaires vers la capitale, investissement par la police des cités universitaires d’Alger qui en contrôle entrées et sorties ; ce n’est plus l’Etat d’urgence, c’est l’Etat de siège ».
tsa
Le RCD réitère sa détermination à marcher samedi dans la capitale malgré les intimidations et autres interdictions. « En tant que citoyens algériens, nous revendiquons le droit de marcher pacifiquement dans notre capitale. Nous n’avons ni plus ni moins de droits que des organisations affiliées à la famille régnante, qui, elles, sont encouragées à manifester partout et quand elles le veulent », écrit le RCD. D’ailleurs il accuse les autorités de tout mobiliser pour torpiller l’initiative. « Au lieu de suivre la voix de la raison et de la sagesse, au lieu de suivre, faute de l’anticiper, la marche du monde, les plus hautes autorités du pays se réfugient dans la fuite en avant : occupation policière de la capitale ; propagande à la radio et à la télévision (pourquoi donner la parole à l’UGTA et pas à ses contradicteurs ?) ; annulation, dès aujourd’hui, de tous les transports ferroviaires vers la capitale, investissement par la police des cités universitaires d’Alger qui en contrôle entrées et sorties ; ce n’est plus l’Etat d’urgence, c’est l’Etat de siège ».
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