Alger : Une "fédération nationale des forces du changement" appelle à une marche le 9 février
le 21 Janvier, 2011
Des syndicats, des associations et des partis politiques algériens se constituent en fédération nationale des forces du changement et appellent à une marche le 9 février prochain à Alger pour exiger la levée de l’état d’urgence.
La décision a été prise à l'issue d’une rencontre tenue, ce vendredi 21 janvier, à la Maison des syndicats à Alger, rencontre organisée sous l'impulsion de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh, aile de Bouchachi) et de deux puissants syndicats des fonctionnaires (le Snapap et le Satef), le syndicat des enseignants de lycées (CLA), et la Coordination sections CNES (enseignants de l'enseignement supérieur). S'y sont joints de nombreuses organisations de la société civile (le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), le Comité des étudiants de l’université de Tizi Ouzou, le Comité des chômeurs du Sud, le Collectif Algérie pacifique...) ainsi que des partis de l’opposition (Front des Forces Socialistes (FFS), Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), le Mouvement Démocratique et Social (MDS).
Bien évidemment, la chute du régime Ben Ali en Tunisie était au centre ses débats. Les intervenants ont tous insisté sur le nécessité de s'en inspirer même si certains ont tenu à tenu à rappeler que le contexte algérien est différent de celui de la Tunisie. Il est temps de dépasser les divergences qui peuvent exister entre les forces de la résistance et adopter une démarche collective.
L'état d'urgence a été sévèrement dénoncé. « On nous interdit de faire des marches, des rassemblements, des sit-in... Sans liberté, on ne peut défendre les droits des travailleurs (pacifiquement) », a soutenu Rachid Malaoui du Snapap. Me Ali Yahia Abdenour, président d’honneur de la Laddh, a vertement conspué ce stratagème utilisé par le pouvoir pour étouffer les libertés publiques : « Il faut que l’état d’urgence soit levé. Cela permettra la libération du champ politique et médiatique, l’exercice des libertés individuelles et collectives, la liberté de la presse et l’indépendance de la justice », a-t-il insisté .
F.B. Matin dz
le 21 Janvier, 2011
Des syndicats, des associations et des partis politiques algériens se constituent en fédération nationale des forces du changement et appellent à une marche le 9 février prochain à Alger pour exiger la levée de l’état d’urgence.
La décision a été prise à l'issue d’une rencontre tenue, ce vendredi 21 janvier, à la Maison des syndicats à Alger, rencontre organisée sous l'impulsion de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh, aile de Bouchachi) et de deux puissants syndicats des fonctionnaires (le Snapap et le Satef), le syndicat des enseignants de lycées (CLA), et la Coordination sections CNES (enseignants de l'enseignement supérieur). S'y sont joints de nombreuses organisations de la société civile (le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), le Comité des étudiants de l’université de Tizi Ouzou, le Comité des chômeurs du Sud, le Collectif Algérie pacifique...) ainsi que des partis de l’opposition (Front des Forces Socialistes (FFS), Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), le Mouvement Démocratique et Social (MDS).
Bien évidemment, la chute du régime Ben Ali en Tunisie était au centre ses débats. Les intervenants ont tous insisté sur le nécessité de s'en inspirer même si certains ont tenu à tenu à rappeler que le contexte algérien est différent de celui de la Tunisie. Il est temps de dépasser les divergences qui peuvent exister entre les forces de la résistance et adopter une démarche collective.
L'état d'urgence a été sévèrement dénoncé. « On nous interdit de faire des marches, des rassemblements, des sit-in... Sans liberté, on ne peut défendre les droits des travailleurs (pacifiquement) », a soutenu Rachid Malaoui du Snapap. Me Ali Yahia Abdenour, président d’honneur de la Laddh, a vertement conspué ce stratagème utilisé par le pouvoir pour étouffer les libertés publiques : « Il faut que l’état d’urgence soit levé. Cela permettra la libération du champ politique et médiatique, l’exercice des libertés individuelles et collectives, la liberté de la presse et l’indépendance de la justice », a-t-il insisté .
F.B. Matin dz
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