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Loin d'être impressionnés par le H5N1, les poulets de Marseille semblent avoir compris les textes de Darwin : laisser la nature faire son travail de sélection. Concrètement, la police observe et laisse les maffiosi s'entre-tuer!
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La guerre des gangs se poursuit à Marseille
Après des années d'accalmie, la guerre des gangs a bel et bien repris à Marseille et dans sa région où cinq truands ont été tués en trois jours, le dernier, vendredi. Après l'assaut mené par un commando contre une brasserie marseillaise mardi soir puis l'attaque à scooter sur une artère de la ville jeudi soir, c'est sur un parking de Bouc-Bel-Air, à une vingtaine de kilomètres de Marseille que s'est déroulé le troisième règlement de comptes. Abderamid Rerbal, trente ans, connu des services de police, a été tué en fin d'après-midi par deux personnes qui circulaient à moto, alors qu'il montait dans sa voiture garée sur le parking du centre sportif Decathlon, où l'enseigne possède magasin et salles de sports.
Originaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), Rerbal est considéré comme un membre du gang de Farid Berrhama, le repris de justice tué mardi soir dans la brasserie les Marroniers avec deux autres hommes, selon une source policière. Seize douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées à proximité de la voiture sur ce parking situé en contrebas de l'autoroute reliant Marseille à Aix-en-Provence. Le corps de Rerbal, qui portait un tatouage au bras droit, a été extrait de son véhicule, une Mégane verte, vendredi peu après 19 heures ; la fenêtre du conducteur avait volé en éclats sous les impacts mais aucune trace de balle n'a été relevée sur la carosserie. "C'est du travail bien fait" a déclaré un policier sur place, en précisant que l'homme avait été tué avec une arme automatique. "On a entendu des 'Boum' et les agents de sécurité sont sortis", a expliqué un vendeur, alors que les clients continuaient à aller et venir sur le parking du "Village La Forme".
L'hypothèse d'un clan corse
C'est le troisième règlement de comptes depuis le plus spectaculaire, commis mardi soir, quand une dizaine d'hommes cagoulés ont fait irruption dans la brasserie les Marroniers, tuant trois repris de justice et blessant deux autres personnes. Farid Berrhama, 40 ans, accusé de trafic international de drogue et aspirant à la succession de Francis Le Belge, le parrain de la pègre marseillaise assassiné à Paris en 2000, était au nombre des victimes. Et jeudi en fin d'après-midi, un truand de 38 ans, Michel Filippi, était tué en pleine rue par des agresseurs en scooter. Selon les premiers témoignages, c'est une femme qui a fait feu sur lui. Ce serait la première fois en France qu'une femme participe de cette manière à un règlement de comptes.
Alors que les autorités gardaient le silence sur ce nouveau règlement de comptes, les enquêteurs ont mis ces assassinats sur le compte de la lutte entre bandes pour le contrôle du trafic de drogue et des machines à sous. Mais ils avouaient avoir du mal à s'y retrouver : ils s'interrogeaient vendredi soir sur le fait de savoir si les meurtres de jeudi et vendredi avaient été commis en représailles de l'assaut contre Les Marroniers ou si toutes les victimes appartenaient à la bande de Berrhama, avec l'hypothèse d'un clan corse ayant décidé de décimer le clan Berrhama. Berrhama s'était fait beaucoup d'ennemis: Surnommé "le rôtisseur", il était soupçonné d'avoir éliminé plusieurs de ses concurrents dans le trafic des machines à sous, tuant ses rivaux dans leur véhicule qui était ensuite incendié.
(c) TF1
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La guerre des gangs se poursuit à Marseille
Après des années d'accalmie, la guerre des gangs a bel et bien repris à Marseille et dans sa région où cinq truands ont été tués en trois jours, le dernier, vendredi. Après l'assaut mené par un commando contre une brasserie marseillaise mardi soir puis l'attaque à scooter sur une artère de la ville jeudi soir, c'est sur un parking de Bouc-Bel-Air, à une vingtaine de kilomètres de Marseille que s'est déroulé le troisième règlement de comptes. Abderamid Rerbal, trente ans, connu des services de police, a été tué en fin d'après-midi par deux personnes qui circulaient à moto, alors qu'il montait dans sa voiture garée sur le parking du centre sportif Decathlon, où l'enseigne possède magasin et salles de sports.
Originaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), Rerbal est considéré comme un membre du gang de Farid Berrhama, le repris de justice tué mardi soir dans la brasserie les Marroniers avec deux autres hommes, selon une source policière. Seize douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées à proximité de la voiture sur ce parking situé en contrebas de l'autoroute reliant Marseille à Aix-en-Provence. Le corps de Rerbal, qui portait un tatouage au bras droit, a été extrait de son véhicule, une Mégane verte, vendredi peu après 19 heures ; la fenêtre du conducteur avait volé en éclats sous les impacts mais aucune trace de balle n'a été relevée sur la carosserie. "C'est du travail bien fait" a déclaré un policier sur place, en précisant que l'homme avait été tué avec une arme automatique. "On a entendu des 'Boum' et les agents de sécurité sont sortis", a expliqué un vendeur, alors que les clients continuaient à aller et venir sur le parking du "Village La Forme".
L'hypothèse d'un clan corse
C'est le troisième règlement de comptes depuis le plus spectaculaire, commis mardi soir, quand une dizaine d'hommes cagoulés ont fait irruption dans la brasserie les Marroniers, tuant trois repris de justice et blessant deux autres personnes. Farid Berrhama, 40 ans, accusé de trafic international de drogue et aspirant à la succession de Francis Le Belge, le parrain de la pègre marseillaise assassiné à Paris en 2000, était au nombre des victimes. Et jeudi en fin d'après-midi, un truand de 38 ans, Michel Filippi, était tué en pleine rue par des agresseurs en scooter. Selon les premiers témoignages, c'est une femme qui a fait feu sur lui. Ce serait la première fois en France qu'une femme participe de cette manière à un règlement de comptes.
Alors que les autorités gardaient le silence sur ce nouveau règlement de comptes, les enquêteurs ont mis ces assassinats sur le compte de la lutte entre bandes pour le contrôle du trafic de drogue et des machines à sous. Mais ils avouaient avoir du mal à s'y retrouver : ils s'interrogeaient vendredi soir sur le fait de savoir si les meurtres de jeudi et vendredi avaient été commis en représailles de l'assaut contre Les Marroniers ou si toutes les victimes appartenaient à la bande de Berrhama, avec l'hypothèse d'un clan corse ayant décidé de décimer le clan Berrhama. Berrhama s'était fait beaucoup d'ennemis: Surnommé "le rôtisseur", il était soupçonné d'avoir éliminé plusieurs de ses concurrents dans le trafic des machines à sous, tuant ses rivaux dans leur véhicule qui était ensuite incendié.
(c) TF1
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