PARIS - L'interdiction d'une conférence sur la Palestine, qui devait réunir mardi à Paris d'éminentes personnalités, continuait de susciter jeudi indignation et réprobation tant de la presse que de militants des droits de l'homme. Sous le titre "Hessel censuré", l'hebdomadaire Politis évoque un "scandale, privant de parole celui qui fut le co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme", de 1948. "Ce qui n'est pas logique, et qui bafoue toutes les traditions, c'est que la directrice de l'ENS, haut lieu de débat et de démocratie, ait cédé à une injonction venue en droite ligne du Crif, privant de parole outre Stéphane Hessel, Leila Shahid, ambassadrice de la Palestine auprès de l'UE, Nurit Peled, prix Sakharov pour la paix, décerné par le Parlement européen, l'avocate Gisèle Halimi et l'ancienne ministre de la justice, Elisabeth Guigou", écrit Politis dans sa dernière livraison.
APS
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