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Investissements Emiratis au Maroc

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    La vérité : 17,2 milliards de dollars et non 9
    Mar Bassine Ndiaye
    03 Avril 2006


    Investissements Émiratis

    La vérité est que huit conventions ont été signées en présence de SM le Roi et seuls sept projets sont identifiés, dont deux à Casablanca, deux à Rabat, deux à Marrakech et un à Tanger. La huitième convention est donc la clé du mystère, puisqu’elle porte sur un investissement de 12 milliards de dollars sur 5 ans de Dubaï Holding, dont 3 milliards de dollars dans quatre des projets en question et 9 milliards de dollars dans d’autres qui sont en cours de repérage. Alors que Emaar, qui n’a rien à voir avec Dubaï Holding, projette d’injecter 5,2 milliards de dollars dans les trois projets restants. Eclairage.

    Abreuvé de chiffres, le lectorat l’a été au point d’avoir une migraine. Pourtant, il n’est pas encore sorti de l’auberge, puisque jusqu’ici l’information sur les énormes investissements émiratis au Maroc a été traitée avec une certaine légèreté. Tantôt les gros titres parlent de 9 milliards de dollars, tantôt ils changent pour devenir 12 milliards. Aucune de ces deux informations n’est fausse, mais elles péchent par imprécision. Car en réalité il s’agit d’un investissement cumulé de 17,2 milliards de dollars, dont 12 pour Dubaï Holding et 5,2 pour Emaar. Et ce n’est pas la seule confusion. Un quotidien de la place a même affirmé que Emaar était "le bras des investissements immobiliers internationaux du mastodonte Dubaï Holding", ce qui est bien entendu faux. Les deux groupes se livrent en réalité une concurrence farouche dans leur pays d’origine. L’un, Emaar, est coté à la bourse de Dubaï et fait partie des 50 plus grosses capitalisations de la sous-région devant de nombreuses compagnies pétrolières, les plus grandes du monde. Alors que l’autre, Dubaï Holding, reste d’une discrétion déconcertante, sauf pour annoncer des gros chiffres comme c’est le cas actuellement. D’ailleurs, c’est la forte concurrence que se livrent les deux groupes qui justifie qu’ils ne soient associés dans aucun des projets signés avec l’Etat marocain. Ainsi, Dubaï Holding a choisi de s’allier avec la CDG, alors que Emaar a décidé de faire cavalier seul.

    Pour revenir aux chiffres, joints par La Gazette du Maroc, les responsables de Dubaï Holding maintiennent l’information selon laquelle ils ont effectivement signé un protocole d’accord avec l’Etat marocain. Ledit protocole porte effectivement sur 12 milliards de dirhams. En effet, mercredi au palais royal de Casablanca, SM le Roi a effectivement présidé la cérémonie de signature portant sur 8 conventions d’investissements. Les sept sont clairement identifiées. A Marrakech, il y a les deux projets de l’aménagement-développement de l’Oukaïmeden et de Chrifia. A Rabat, en plus de l’aménagement de la vallée du Bouregreg, la corniche longue de 13 kilomètres sera transformée en pratiquement une toute nouvelle ville. A Casablanca, on compte la fameuse Marina qui sera prise en tenaille entre la mosquée et le port et l’aménagement d’El Hank. La convention concernant Tanger porte sur le projet Tinja. Mais jusqu’ici cela n’en fait que sept. Où est donc passée la huitième convention présidée par SM le Roi en présence, pratiquement, de tout le gouvernement et de la presse nationale. La huitième convention en réalité ne porte pour l’heure sur aucun projet précis et c’est là la clé du mystère. Puisqu’il s’agit d’un engagement pris par Dubaï Holding à investir la rondelette somme de 12 milliards de dollars. Dubaï Holding, actuellement associé à la CDG, s’est engagé à miser 3 milliards de dollars, dans les deux projets de Casablanca, celui de la Vallée du Bouregreg à Rabat et de Chrifia à Marrakech. Donc il lui reste d’importants projets à identifier d’abord et dans lesquels il devra injecter 9 autres milliards de dollars. C’est dire que la machine vient à peine d’être enclenchée, mais selon toute vraisemblance, tout est allé très vite. En effet, selon une source proche de son partenaire la CDG, des visites ont eu lieu sur des sites, histoire de prendre la température. Avant la signature solennelle des conventions, les dirigeants de Dubaï Holding ont en effet fait un tour sur tout le Nord, dans la côte méditerranéenne. La visite n’a laissé aucun endroit au hasard puisqu’elle est allée de la ville de Tanger au site du plan Azur de Saïdia en passant naturellement par Fès, Ifrane. Ils ont d’ores et déjà divisé le Maroc en quatre zones : le Nord-Méditerranée, l’Atlantique, le Centre et le Sud-Oriental. Une seconde visite sera programmée dans moins d’un mois pour s’attaquer à la découverte des potentiels de l’Atlantique. C’est dire donc que les stations Azur auront beaucoup à faire avec les nouveaux concurrents qui se profilent à l’horizon. Ces derniers ont décidé en tout état de cause de mettre la barre assez haut puisque de telles sommes d’argent ne peuvent aboutir qu’à un luxe insolent devant lequel devrait se plier n’importe quel site du plan Azur. A titre d’exemple, les tours jumelles appelées Dubaï Towers Casablanca nécessiteront 600 millions de dollars d’investissement alors que la tour de l’Emirat du Qatar n’en a nécessité que 350 millions et celle d’Istanbul 500 millions. Toutes deux sont érigées par le même Dubaï Holding.
    Pour sa part, Emaar est la première capitalisation boursière au monde dans le secteur de la promotion immobilière. Il a annoncé en 2005 un résultat net de 1,288 milliard de dollars, soit 11,6 milliards de dirhams, alors qu’il a moins de 10 ans d’existence.


    Le coup de maître du Roi
    e Souverain a naturellement pesé de tout son poids pour la venue de ces deux mastodontes de la promotion immobilière.

    En effet, c’est grâce aux relations privilégiées SM entre le Roi Mohammed VI et son Altesse Cheikh Mohamed bin Rachid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des Emirats Arabes Unis que ces conventions ont pu être signées. Les responsables du gouvernement censés concrétiser le plan Azur visant à drainer 10 millions de touristes ignoraient jusqu’aux tractations qui étaient menées. En effet, selon Mohamed Abdallah Guragoui, "ces investissements sont menés suite aux consignes du Premier ministre des Emirats Arabes Unis visant à renforcer la coopération arabe, moteur essentiel du développement et de la réussite de toute la région".

    Il semble que Abdelaziz Meziane Belfiqih, désormais spécialiste de l’attraction des investisseurs arabes, ait été le bras de l’action royale dans ce sens. En tout cas, avec de tels investissements, c’est toute la vision 2010 qui se trouve dopée, au grand dam de ceux qui se cachent derrière moult explications.

  • #2
    Touche pas au Sahara

    A ce que je vois en tout, les investisseurs sont plutot sages. Je n'ai entendu parle d'aucun investissement au SAHARA que tu dis marocain.

    Aussi, les investissement et les chiffres montrent plutot des projets sur des "terrains" immenses ce qui me laisse penser que le maroc cede des terres a des arabes du golf pour d'hypothetiques projets.

    Cela me semble logique. vu que le Maroc va ineluctablement vers une autonomie elargie de toutes regions alors, pour le makhzen, autant delimiter des zones a ne pas toucher. Ca ressemble drolement a un partage type "je ne veux pas etre le dernier".

    Aussi, je n'entends pas parler d'investissements dans des usines, des fonderies, ou des rafinneries. Les plus sages des marocains mettent a present leurs billes a l'exterieur, en Algerie, par exemple.

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    • #3
      Aussi, je n'entends pas parler d'investissements dans des usines, des fonderies, ou des rafinneries. Les plus sages des marocains mettent a present leurs billes a l'exterieur, en Algerie, par exemple.

      Si,dans le textile on investit beaucoup,dans les constructions aéronautiques, automobiles electoniques aussi,les emiratis comptent investir 4 milliards de dollars dans des usines de textile destines a l'export vers le marche americain,suite a l'accord de libre échange avec l'oncle sam.

      Concernant le sahara,cette région suscite déjà l'enthousiasme des îles canaries,vu que le plan d'autonomie lui confiera une situation politique comparable a celle des îles,il sera donc plus facile d'y investir.

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      • #4
        Les Emiratis ne sont pas les premiers a investir au Maroc. Les espagnoles sont deja tres actifs, dans plusieurs secteurs. Les Emiratis se distinguent par leurs sommes colossales c'est tout.

        Pour investir autant de milliards dans un pays il faut d'abords avoir confiance, beacoup de confiance dans son avenir.

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        • #5
          les premiers invistisseur au maroc reste toujours la france suivie par l'espgne et le premier pays arabe c'est le kuweit, mais avec l'arrive de l'emirate les choses vont changer mais pas beacoup.

          la france et l'espagne sont toujours loin devant.

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