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Sid-Ahmed Ghozali : “Je crains un tsunami politique en Algérie”

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  • Sid-Ahmed Ghozali : “Je crains un tsunami politique en Algérie”

    Il a animé une Conférence-débat à Oran
    Sid-Ahmed Ghozali : “Je crains un tsunami politique en Algérie”




    L’ex-chef du gouvernement a choisi à nouveau Oran pour s’exprimer sur l’actualité politique de l’heure, notamment la Révolution tunisienne et son impact sur la région, en rencontrant des citoyens, des représentants de partis politiques et la presse au sein du local de la LADDH.

    Invité par l’association Civic d’Oran, le conférencier s’est exprimé sur ce que les médias appellent Ia “Révolution du Jasmin” et le départ de l’ancien homme fort de la Tunisie, Ben Ali, au terme d’un mois de manifestations de la population tunisienne. En s’interrogeant sur ce qui peut se passer prochainement en Tunisie, Ghozali estime qu’il est bon de décortiquer les causes de cette révolution et d’en livrer sa propre lecture : “En apparence, le peuple tunisien s’est révolté ! Et là, il faut se rappeler la fin du règne de Bourguiba en 1987, qui, trop malade, a vu son entourage accaparer le pouvoir. Et Ben Ali, pour sauver le système, a sacrifié Bourguiba.”
    Et de suggérer aussitôt que la Tunisie se retrouve dans le même schéma aujourd’hui, avec le départ précipité de l’ex-président Ben Ali et de sa famille. Pour l’ex-chef du gouvernement, la population et plus particulièrement la classe moyenne tunisienne a atteint un seuil intenable d’agacement, de mécontentement et d’exaspération provoqué par la corruption, la dilapidation des biens par la famille et les proches de Ben Ali et de son épouse. Plus loin, l’intervenant fait un parallèle avec la situation algérienne, tout en rappelant qu’octobre 1988 avait été initié par le pouvoir. “Ce qui se passe en Tunisie nous rappelle vraiment octobre 88. Le processus initié à l’époque n’avait pour seule finalité que de donner une virginité au système. Et les apprentis sorciers ont déclenché cela et ça leur a échappé. On est entré ensuite dans une phase de chantage avec, si nous partons voilà ce qui vous attend avec l’islamisme”, expliquera l’orateur. Poursuivant son analyse, Sid-Ahmed Ghozali va plus loin dans les comparaisons, en affirmant, en des termes à peines voilés, qu’aujourd’hui aussi l’Algérie et le régime se situent dans une phase de fin de règne et de déclarer : “Est-ce que ce qui se passe en Tunisie ne va pas donner des idées, la virginité de 1991 a été usée par l’opacité. Et le fossé qui s’est creusé avec la population, et de vouloir s’en donner une autre maintenant à la tunisienne. Mais il y a une chose qui, pour ma part, me paraît certaine, il est possible aujourd’hui que ce qui se passe en Tunisie aide l’opinion à sortir de la fatalité qui fait croire à beaucoup que ce pouvoir est indétrônable.” Et de poursuivre sur les répercussions de la Révolution tunisienne : “si cela contribue à faire réveiller les consciences, ce n’est pas improbable et ce sera une réussite.” Car pour celui qui s’était défini comme un harki du système, il est clair, dira-t-il, que “l’incivisme du régime antisocial ne peut produire du civisme. Quand on constate que le système est mauvais, l’erreur est de vouloir s’obstiner à le pérenniser.

    Depuis 2004, le système est décidé à ne plus changer, maintenant nous n’avons plus le choix même si je ne crois pas au changement dans le désordre ; le désordre risque de s’imposer.” Et de confier qu’il craint un tsunami politique. Lors des débats, Ghozali a été quelque peu bousculé par des intervenants qui lui reprochent, à l’instar d’autres hommes politiques, d’avoir attendu d’être poussé en dehors du système pour se mettre à parler et critiquer le régime. Ce à quoi, et de manière non moins virulente, se défendra Ghozali en rappelant que c’est parce qu’il parlait et s’exprimait qu’il fut révoqué du gouvernement et qu’il choisira même de démissionner pour avoir dit ses vérités sur la mort de Boudiaf.



    Liberté

  • #2
    Le tsunami aura lieu c'est une certitude la n'est pas le problème, c'est le quand qui pose problème !

    Il ne faut pas trop surfer sur la vague tunisienne, le pouvoir a encore beaucoup de biceps.

    espérons simplement que ce tsunmai ne sera pas dévastateur.

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    • #3
      Le tsunami aura lieu c'est une certitude la n'est pas le problème, c'est le quand qui pose problème !
      et on fait quoi en attendons ? IL faut savoir que sa urge car les IMPATIENTS sont en train de se faire immoler par le feu.
      Il ne faut pas trop surfer sur la vague tunisienne,
      la vague tunisienne vient de frapper la ou on l'attendais pas , de l'autre coté de la méditerranéenne , en EUROPE précisément L' Albanie .

      le pouvoir a encore beaucoup de biceps.
      Çame rappel un expert tunisiens il disait la meme chose la semaine passée sur el djazira en parlant des muscles de BEN ALI.

      espérons simplement que ce tsunmai ne sera pas dévastateur
      Dévastateur pour qui ?
      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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      • #4
        pourquoi craindre un tsunami révolutionnaire?

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        • #5
          J'espère juste qu'il n'emportera pas avec lui des âmes algériennes innocentes encore une fois, sinon de l'avis de sassyma, pourquoi le craindre c'est même souhaité.
          Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

          Vive Tayri, Vive JSK

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          • #6
            pourquoi le craindre c'est même souhaité.

            Comme on dit au douar " ma khaf nar ghir li fi kerchou tban"
            n'as peur du feu que celui qui as du foin dans son ventre .
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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            • #7
              eh bein je crois que ya du feu dans mon ventre!!!

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              • #8
                Sid-Ahmed Ghozali : “Je crains un tsunami politique en Algérie”
                moi aussi je crains un tsunami politique en Algérie... avec un noeud de papillon.
                le DRS contrôle toute la Galaxie

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                • #9
                  ... avec un noeud de papillon.
                  esperant qu'il ne serais pas semblable a celui que portait saddam lors de sa dernierre apparition.
                  "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                  • #10
                    pourquoi craindre un tsunami révolutionnaire?
                    Une révolte spontanée et irréfléchie mènera fatalement au chaos surtout quand tu as un laïc d'un côté et un islamiste de l'autre et qui se vouent une haine sans borne....les démons dès il y a vingt ans sont toujours là et la culture de l'exclusion de l’autre est enracinée dans la tête, et surtout dans le cœur, de beaucoup de gens.
                    (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                    • #11
                      Les islamistes n'ont aucune chance si l'Etat arrive à mettre en place un plan de développement et de prospérité. C'est la pauvreté qui est le lit de l'islamisme qui de toute façon n'est pas une solution.

                      Le projet social des islamistes est totalement stérile. Les femmes à la maison etc...

                      Il suffit d'investir judicieusement les revenus du pétrole pour barrer la route aux islamistes.
                      le DRS contrôle toute la Galaxie

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                      • #12
                        Sid-Ahmed Ghozali : “Je crains un tsunami politique en Algérie”


                        traduction : je voudrais tellement revenir au pouvoir, ca me manque terriblement !


                        yakhi sérail amnésique, yakhi !

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                        • #13
                          L'Algérie est gouverné et commandé par des gens sans état d'âme, la bête algérienne ne lâchera pas le magot, il y'a pas mal de fric en jeu, ils sont capable de déclarer une vraie guerre au peuple.

                          Ils ont un Joker très très important : Le terrorisme. Et je ne crois pas du tout que nos generaux lachent le pouvoir avant de lâcher les terroristes contre le peuple algérien, ils l'ont déjà fait dans le passé.
                          «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                          • #14
                            ""Ils ont un Joker très très important : Le terrorisme. Et je ne crois pas du tout que nos generaux lachent le pouvoir avant de lâcher les terroristes contre le peuple algérien, ils l'ont déjà fait dans le passé.""
                            le joker tango est grillé il faut trouver autre chose .
                            yaw fakou.
                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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