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LES RENTIERS S’AFFOLENT
Pendant que l’UGTT accompagne et structure le mouvement social en Tunisie, l’UGTA installe des groupes de miliciens pour protéger les privilégiés de la rente.
Parmi les responsables les plus zélés de cet appareil, Salah Djenouhat, baron de l’UGTA et activiste du RND, n’a rien trouvé de mieux que de payer onze délinquants de Sidi M’Hamed pour les inciter à provoquer la marche populaire du 22 janvier qu’il a décrite lors de la réunion tourmentée de l’UGTA, tenue le 18 janvier à Alger, comme une « action des ennemis de l’Algérie ». Malheureusement pour lui, des syndicalistes, ayant un souci plus digne de leur mission, se sont opposés à sa position en lui disant qu’eux se rendraient à la marche ; ils ont d’ailleurs aussitôt appelé les jeunes soudoyés pour les dissuader de se faire les complices de la manipulation. L’un d’eux a même avoué avoir reçu la promesse de disposer d’une table dans le marché Ali Mellah. Voilà comment l’un des hommes les plus corrompu du système abuse de la détresse de la jeunesse
M. Djenouhat : oui nous sommes vos ennemis. Pourquoi est-ce que vous même, qui avez pourtant de bonnes raisons de vous opposer à la marche dirigée contre le système qui vous engraisse, ne venez-vous pas affronter la foule samedi à la place du premier mai ?
Ces agitations de groupes qui ont pillé et déshonoré le pays sont pitoyables et méprisables. Elles ont cependant le mérite d’informer, si besoin est, sur l’état d’esprit actuel et la nature des individus et des clans qui veulent imposer le statu quo. Ce qui, a contrario, rend encore plus impérative une alternative urgente au régime de la rente ; alternative qui commence par la marche populaire du 22 janvier.
Pendant que l’UGTT accompagne et structure le mouvement social en Tunisie, l’UGTA installe des groupes de miliciens pour protéger les privilégiés de la rente.
Parmi les responsables les plus zélés de cet appareil, Salah Djenouhat, baron de l’UGTA et activiste du RND, n’a rien trouvé de mieux que de payer onze délinquants de Sidi M’Hamed pour les inciter à provoquer la marche populaire du 22 janvier qu’il a décrite lors de la réunion tourmentée de l’UGTA, tenue le 18 janvier à Alger, comme une « action des ennemis de l’Algérie ». Malheureusement pour lui, des syndicalistes, ayant un souci plus digne de leur mission, se sont opposés à sa position en lui disant qu’eux se rendraient à la marche ; ils ont d’ailleurs aussitôt appelé les jeunes soudoyés pour les dissuader de se faire les complices de la manipulation. L’un d’eux a même avoué avoir reçu la promesse de disposer d’une table dans le marché Ali Mellah. Voilà comment l’un des hommes les plus corrompu du système abuse de la détresse de la jeunesse
M. Djenouhat : oui nous sommes vos ennemis. Pourquoi est-ce que vous même, qui avez pourtant de bonnes raisons de vous opposer à la marche dirigée contre le système qui vous engraisse, ne venez-vous pas affronter la foule samedi à la place du premier mai ?
Ces agitations de groupes qui ont pillé et déshonoré le pays sont pitoyables et méprisables. Elles ont cependant le mérite d’informer, si besoin est, sur l’état d’esprit actuel et la nature des individus et des clans qui veulent imposer le statu quo. Ce qui, a contrario, rend encore plus impérative une alternative urgente au régime de la rente ; alternative qui commence par la marche populaire du 22 janvier.
RCD
Alger le 19 janvier 2011
Alger le 19 janvier 2011