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Bras de fer entre le RCD et les autorités

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  • Bras de fer entre le RCD et les autorités

    Dans un communiqué largement diffusé par la Télévision algérienne, les services de la wilaya d’Alger rappellent aux citoyens l’interdiction des marches à Alger et menacent contre tout «acte d’atteinte à l’ordre public». Le parti de Saïd Sadi maintient son appel aux citoyens pour marcher dans la capitale
    En réponse au maintien de la marche à laquelle a appelé le RCD, pour aujourd’hui à Alger, les services de la wilaya ont rendu public, jeudi dernier, un communiqué pour rappeler «l’interdiction des marches» dans la capitale et mettre en garde contre «tout acte d’atteinte à l’ordre public». Le message a bénéficié d’une large diffusion par la télévision. Sa lecture au JT de 20 heures annonce la mise en garde du chef de cabinet du wali d’Alger, qui ne s’adresse pas seulement aux Algérois mais également à la population des 48 wilayas du pays. Le communiqué de la wilaya ne cite même pas le nom du RCD, préférant désigner cette formation par «association à caractère politique». «Une association à caractère politique a appelé à l’organisation d’une marche le samedi 22 janvier, de la place de la Concorde, ex-1er Mai, vers le siège de l’Assemblée populaire nationale, sans autorisation des services administratifs. Les autorités rappellent que les marches à Alger se sont pas autorisées» et, de ce fait, «tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l’ordre public».
    Mieux, le chef de cabinet du wali demande aux citoyens «de faire preuve de sagesse et de vigilance et de ne pas répondre à d’éventuelles provocations» destinées, selon lui, «à porter atteinte» à leur «tranquillité, quiétude et sérénité».
    La réaction du RCD ne s’est pas fait attendre. Dans une déclaration publiée sur son site web, le parti de Saïd Sadi «remercie» la télévision «pour avoir contribué» à diffuser largement l’appel à la marche en «étant persuadé» qu’elle «ne manquera pas de la reprendre dans ses prochaines éditions».
    Il rappelle à l’Unique que «l’association à caractère politique» à laquelle il est fait allusion dans le communiqué «porte un nom : le Rassemblement pour la culture et la démocratie, qui est un parti politique légal, dont les militants et les sympathisants ont payé, comme beaucoup d’Algériens, un lourd tribut pour voir nos concitoyens vivre dans la liberté et la dignité dans leur pays». De ce fait, il invite «l’ensemble des Algériennes et des Algériens, fiers du message de Novembre et de la Soummam et adhérant aux valeurs de l’Etat de droit à se mobiliser pour éviter le naufrage de l’Algérie». Le RCD explique que l’objectif immédiat de cette manifestation est «d’exiger la libération des détenus arrêtés lors des dernières manifestations, la levée de l’Etat d’urgence, la restauration des libertés individuelles et collectives garanties par la Constitution et, enfin, la dissolution de toutes les instances «élues», autant de revendications partagées par l’écrasante majorité de notre peuple». Le RCD rappelle que la demande d’autorisation qu’il a déposée «dans les temps et selon les règles» a été «refusée sans la moindre explication alors que des manifestations initiées par les clientèles du pouvoir ont été autorisées».
    Il souligne sa décision «de refuser le régime des deux collèges, de sinistre mémoire dans notre pays, et de maintenir la marche populaire du 22 janvier. C’est le droit et le devoir de tous les patriotes d’agir par tous les moyens pacifiques pour honorer les martyrs d’hier et d’aujourd’hui qui se sont sacrifiés pour une Algérie démocratique et sociale plus menacée que jamais». Pour le RCD, «l’heure n’est plus aux tergiversations ou aux spéculations partisanes. Il est encore temps de sauver l’Algérie du chaos par un engagement citoyen à la mesure des enjeux. Nos aînés ont libéré la terre algérienne d’un ordre politique anachronique pour lui substituer un Etat démocratique et social. Le devoir de tout patriote algérien est d’honorer ce sacrifice et cette promesse».
    Ainsi, le RCD campe sur sa décision de marcher à Alger. Entre lui et les autorités, le bras de fer est désormais engagé. L’enjeu reste inévitablement la rue. D’un côté, une administration qui ferme tout espace de liberté collective, de l’autre, un parti qui veut coûte que coûte faire entendre ses revendications. La crainte de dérapages pèse lourdement sur Alger où un important dispositif de sécurité est déployé, notamment pour filtrer ses accès de l’Est.
    Dernière modification par HAKIMCORSA, 22 janvier 2011, 05h03.

  • #2
    le RCD

    il reste que quelle que heure est ça commence la guerre entre le RCD EST LE pouvoir assassin
    Dernière modification par HAKIMCORSA, 22 janvier 2011, 04h50.

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