Bonsoir, les Algériens se remettent à rêver, c’est à dire à vivre comme le reste du monde.
Bien entendu, cela ne veut pas dire que l’Algérie va bien mais cela veut dire que l'Algérie va mieux. Bouteflika rêveur ? Peut-être, mais il aura au moins le mérite d’avoir mobilisé l’argent du peuple pour l’utilité publique Le rêve deviendra t-il réalité ?
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Le 8 avril ou la décantation des centres de décision.
L’année 2004 aura été celle de la décantation de la scène politique dans la mesure où l’affrontement n’était pas uniquement entre les candidats de l’opposition classique et le candidat sortant, mais entre des candidats de la même famille politique, voire des alliés, ce qui a divisé le sérail. La division historique du FLN lors du processus électoral des présidentielles de 2004, était, en fait, la façade de la profonde division du système qui a entraîné dans ses luttes intestines sans merci les médias et une partie de l’opposition, non pas parce qu’elle a adhéré au programme du candidat donné favori, en l’occurrence Benflis, mais parce qu’elle considérait que Benflis était le candidat cautionné par l’Armée.
En fait, cette donne n’était pas tout à fait fausse, car ceux qui étaient considérés comme des «décideurs» au sein de la Muette et qui ne l’étaient plus depuis un bon moment, ont laissé croire que Benflis était l’homme de la situation car, pour eux, Bouteflika était devenu encombrant et il fallait en finir mais de façon «démocratique». En réalité, la tentation du putsch était là mais, objectivement, impossible à mettre en œuvre en raison de la non-disponibilité de l’ANP pour ce scénario mais aussi en raison des yeux de la communauté internationale braquée sur l’Algérie pour y suivre tout ce qui s’y passait avec un grand intérêt.
L’Algérie constituait depuis toujours pour les grandes puissances un élément de stabilité régionale et un marché trop important pour permettre une nouvelle crise politique de nature à exacerber une situation encore fragile, même si le gros de la crise avait été résorbé. Cependant, la démarche de Bouteflika pendant son premier mandat semblait déranger des milieux hostiles à la décantation du champ économique et du marché, pourtant nécessaire à l’investissement de capitaux propres nationaux et étrangers. C’est, manifestement, la découverte du pot aux roses de la supercherie Khalifa qui a déclenché les hostilités, y compris entre le Président et son chef de gouvernement. Ce dernier allait se retrouver bon gré, malgré, chef de file d’une dynamique qui faisait feu de tout bois. Des analyses savantes sur les raisons de l’échec politique annoncé de Bouteflika ont renforcé les convictions des pantins quant à un changement politique imminent.
La suite...
Bien entendu, cela ne veut pas dire que l’Algérie va bien mais cela veut dire que l'Algérie va mieux. Bouteflika rêveur ? Peut-être, mais il aura au moins le mérite d’avoir mobilisé l’argent du peuple pour l’utilité publique Le rêve deviendra t-il réalité ?
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Le 8 avril ou la décantation des centres de décision.
L’année 2004 aura été celle de la décantation de la scène politique dans la mesure où l’affrontement n’était pas uniquement entre les candidats de l’opposition classique et le candidat sortant, mais entre des candidats de la même famille politique, voire des alliés, ce qui a divisé le sérail. La division historique du FLN lors du processus électoral des présidentielles de 2004, était, en fait, la façade de la profonde division du système qui a entraîné dans ses luttes intestines sans merci les médias et une partie de l’opposition, non pas parce qu’elle a adhéré au programme du candidat donné favori, en l’occurrence Benflis, mais parce qu’elle considérait que Benflis était le candidat cautionné par l’Armée.
En fait, cette donne n’était pas tout à fait fausse, car ceux qui étaient considérés comme des «décideurs» au sein de la Muette et qui ne l’étaient plus depuis un bon moment, ont laissé croire que Benflis était l’homme de la situation car, pour eux, Bouteflika était devenu encombrant et il fallait en finir mais de façon «démocratique». En réalité, la tentation du putsch était là mais, objectivement, impossible à mettre en œuvre en raison de la non-disponibilité de l’ANP pour ce scénario mais aussi en raison des yeux de la communauté internationale braquée sur l’Algérie pour y suivre tout ce qui s’y passait avec un grand intérêt.
L’Algérie constituait depuis toujours pour les grandes puissances un élément de stabilité régionale et un marché trop important pour permettre une nouvelle crise politique de nature à exacerber une situation encore fragile, même si le gros de la crise avait été résorbé. Cependant, la démarche de Bouteflika pendant son premier mandat semblait déranger des milieux hostiles à la décantation du champ économique et du marché, pourtant nécessaire à l’investissement de capitaux propres nationaux et étrangers. C’est, manifestement, la découverte du pot aux roses de la supercherie Khalifa qui a déclenché les hostilités, y compris entre le Président et son chef de gouvernement. Ce dernier allait se retrouver bon gré, malgré, chef de file d’une dynamique qui faisait feu de tout bois. Des analyses savantes sur les raisons de l’échec politique annoncé de Bouteflika ont renforcé les convictions des pantins quant à un changement politique imminent.
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