"Scandalisé" par les primes au mérite attribuées aux recteurs (de 15 000 à 22 000 euros) et les suppressions de postes, Michel Ascher, proviseur de l'académie de Lille en retraite, a décidé de renvoyer sa distinction au ministère de l'Education.
Il avait été promu "chevalier" des Palmes en 1996, puis "officier" en 2004. "Avec tout ce qui se passe aujourd'hui dans l'Education nationale, je ne pouvais décemment pas les garder", explique Michel Ascher, proviseur honoraire de l'académie lilloise. Ce qu'il dénonce : une prime au mérite, instaurée par le gouvernement, qui "incite les recteurs à atteindre les objectifs". En l'occurence, selon Michel Ascher, des suppressions de poste (865 dans l'académie à la rentrée 2011).
L'ancien proviseur, conseiller lillois et carté au Parti communiste français, a reçu le soutien de Michèle Demessine, sénatrice du Nord. D'anciens collègues ont également salué son geste. Certains pourraient, eux aussi, renvoyer leurs Palmes "par mécontentement et colère".
Marie-Jeanne Philippe, recteur, a quant à elle affirmé mercredi soir sur France3 que les objectifs qu'elle s'est fixés pour l'académie de Lille sont de "mieux faire réussir les élèves et de rattraper les moyennes nationales en terme de résultat". Les suppressions de postes ne faisant "absolument pas" partie de ces objectifs.
Nord Eclair
Il avait été promu "chevalier" des Palmes en 1996, puis "officier" en 2004. "Avec tout ce qui se passe aujourd'hui dans l'Education nationale, je ne pouvais décemment pas les garder", explique Michel Ascher, proviseur honoraire de l'académie lilloise. Ce qu'il dénonce : une prime au mérite, instaurée par le gouvernement, qui "incite les recteurs à atteindre les objectifs". En l'occurence, selon Michel Ascher, des suppressions de poste (865 dans l'académie à la rentrée 2011).
L'ancien proviseur, conseiller lillois et carté au Parti communiste français, a reçu le soutien de Michèle Demessine, sénatrice du Nord. D'anciens collègues ont également salué son geste. Certains pourraient, eux aussi, renvoyer leurs Palmes "par mécontentement et colère".
Marie-Jeanne Philippe, recteur, a quant à elle affirmé mercredi soir sur France3 que les objectifs qu'elle s'est fixés pour l'académie de Lille sont de "mieux faire réussir les élèves et de rattraper les moyennes nationales en terme de résultat". Les suppressions de postes ne faisant "absolument pas" partie de ces objectifs.
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