Plusieurs personnes ont été blessées par la police devant le siège du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) à Alger en fin de matinée, selon le porte-parole de ce parti d'opposition. En prévision d'une grande manifestation interdite par le pouvoir d'impressionnants effectifs de police se sont déployés dans toutes les artères de la capitale, et les forces de l'ordre ont notamment encerclé le siège du RCD.
Certaines victimes de tirs ont été évacuées vers l'hôpital, alors que d'autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée, a décrit le porte-parole du parti Mohcine Bdllabes. «Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger, on se croirait en temps de guerre», témoigne au Parisien.fr un étudiant bloqué dans le centre-ville. Une habitante du quartier de Bab El Oued jointe par leParisien.fr a expliqué que sa zone était encore «calme» mais que la tension montait dans le centre-ville, où «la police est omniprésente».
Vers 11h samedi, le chef du groupe parlementaire du RCD, Atmane Mazouz, arrêté le matin avant d'être relâché, a été blessé au visage. La police procèderait actuellement à plusieurs arrestations dans divers quartiers de la capitale.
Des manifestants bloqués aux portes d'Alger
Les brigades anti-émeutes avaient la ferme intention de ne pas laisser les Algérois manifester samedi après-midi. Des milliers de manifestants venus de Tizi Ouzou et de Bejaia, sur les hauteurs enneigées à l'est d'Alger, pour participer à la marche, ont été bloqués, les services de l’ordre les ayant empêchés d’accéder à la capitale.
Peu avant le début de la manifestation, Said Sadi, leader du RCD, s'est indigné auprès des Dernières Nouvelles d'Algérie : «Nous sommes encerclés au siège du parti. Ils veulent étouffer cette marche. La police nous empêche de rejoindre la foule qui nous attend. Tous les accès à la capitale ont été fermés. La police a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du vendredi ainsi que dans la matinée du samedi. Des bus ont été bloqués à l’entrée de la ville. Il y a plus de 3000 policiers qui ont été déployés uniquement à la place du 1er mai. C’est une véritable bataille d’Alger.»
Le RCD a décidé de maintenir cette manifestation contre la vie chère malgré l'interdiction du gouvernement, qui craint de voire la situation dégénérer comme en Tunisie.
le parisien
Certaines victimes de tirs ont été évacuées vers l'hôpital, alors que d'autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée, a décrit le porte-parole du parti Mohcine Bdllabes. «Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger, on se croirait en temps de guerre», témoigne au Parisien.fr un étudiant bloqué dans le centre-ville. Une habitante du quartier de Bab El Oued jointe par leParisien.fr a expliqué que sa zone était encore «calme» mais que la tension montait dans le centre-ville, où «la police est omniprésente».
Vers 11h samedi, le chef du groupe parlementaire du RCD, Atmane Mazouz, arrêté le matin avant d'être relâché, a été blessé au visage. La police procèderait actuellement à plusieurs arrestations dans divers quartiers de la capitale.
Des manifestants bloqués aux portes d'Alger
Les brigades anti-émeutes avaient la ferme intention de ne pas laisser les Algérois manifester samedi après-midi. Des milliers de manifestants venus de Tizi Ouzou et de Bejaia, sur les hauteurs enneigées à l'est d'Alger, pour participer à la marche, ont été bloqués, les services de l’ordre les ayant empêchés d’accéder à la capitale.
Peu avant le début de la manifestation, Said Sadi, leader du RCD, s'est indigné auprès des Dernières Nouvelles d'Algérie : «Nous sommes encerclés au siège du parti. Ils veulent étouffer cette marche. La police nous empêche de rejoindre la foule qui nous attend. Tous les accès à la capitale ont été fermés. La police a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du vendredi ainsi que dans la matinée du samedi. Des bus ont été bloqués à l’entrée de la ville. Il y a plus de 3000 policiers qui ont été déployés uniquement à la place du 1er mai. C’est une véritable bataille d’Alger.»
Le RCD a décidé de maintenir cette manifestation contre la vie chère malgré l'interdiction du gouvernement, qui craint de voire la situation dégénérer comme en Tunisie.
le parisien
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