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Les malades imaginaires

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  • Les malades imaginaires

    Hier la fille de la tante maternelle à ma mère a appelé pour nous dire que sa mère est trés malade, qu'elle veut voir toute la famille parce qu'elle pense que son heure a sonné. Ma mère s'est tout de suite mis à faire du matlou3 pour le prendre avec elle, comme elle le fait à chaque fois qu'elle va voir une personne malade. En la voyant faire, mon père lui a dis qu'elle devrait stocker quelques pains dans le congélateur pour la prochaine visite à sa tante maternelle parce qu'elle n'est pas préte de mourir et qu'elle nous enterrera tous avant.
    La tante à ma mère est la plus agé de la famille, elle a survécu à trois maris, à ceux qui allaient la voir à chaque fois qu'elle tombait malade et qu'elle croyait qu'elle allait mourir, à toute les crises que l'Algérie a connu. Elle a mangé et critiqué la tamina de tous les nouveaux nés dans la famille, elle a assisté à tous les mariages ou on lui met toujours un fauteuil à coté de celui de la3roussa. On l'invitait toujours au khoutba mais on a arrété car une fois, elle a dis aux parents du jeune homme qui sont venus demandé la main d'une cousine, si leur fils dja yatzawej wala dja yat3awej.
    Dans la famille, on l'appelle la mrida imaginaire. Elle croit toujours qu'elle va mourir. Quand on lui demande wach raki khalti, elle répond wach rani, sa3ti lahkat ou wahed ma dja tal 3aliya. Une fois elle a dis ca quand mon père était présent, il lui a répondu ya el hadja sa3tek rahi habssa lazem t3amriha, elle et lui c'est le chat et la souris. Elle trimballe son sac plein de médicaments avec elle la ou elle va. Quand elle entend la siréne des ambulances, elle dit toujours que la prochaine ce sera pour moi wa tethanaw menni.

    Il y'a beaucoup de malades comme elle qui croyent qu'ils sont malades et qui rendent leur proches malades avec leur maladie imaginaire. Si on leur demande comment ils vont, ils sortent de leur poche une vieille ordonnance plié en quatre, on dirait qu'elle a fais la guerre d'Indochine, et ils commencent à expliquer pourquoi ils prennent tel ou tel médicament et malgré ca, ils ne sont pas encore guéris. C'est bizarre dans l'ordonnance de ces malades il y'a toujours des médicaments contre les maux d'estomac.

    C'est comme la concierge ou la belle-soeur d'une cousine habite, elle n'est plus concierge depuis longtemps mais elle continue à occuper l'appartement qu'on lui a donné pour faire concierge, elle a recu plusieurs avertissements d'expulsion mais elle continue à habiter la bas, elle dit qu'elle et sa famille n'ont pas ou aller habiter mais tous le monde sait qu'elle a fais construire une grande maison dans la ville d'ou elle est originaire qu'elle loue en été au émigrés. Elle, chaque fois qu'on lui demande comment ca va, elle répond qu'elle ne dort pas bien la nuit parce que la mie de pain qu'elle mange lui fait mal et qu'elle pense qu'elle un a kyste dans le ventre et a peur de faire l'opération si il faut l'enlever.

    Il y'a aussi l'épicier qui pendant quil nous sert, il nous parle des nausées, hachakoum, qu'il a au réveil, et des cauchermards qu'il fait la nuit. Il pense que c'est du au odeurs des épices qu'il vend, mon père dit que si il arrétait de boire du mauvais vin et nettoyer son magasin, il se portera mieux.

    J'avais une collégue dans l'autre entreprise ou je travaillais et que j'ai quitté parce que j'étais la seule fille qui ne portait pas le foulard dans le service et les collégues hommes se faisaient une mauvaise idée sur moi. Cette collégue tous le monde l'évitait. Si on a la malchance de lui demander comment ca va, on rate sa pause café et sa pause déjeuner. Elle parle, elle parle, elle parle de ses nombreuses maladies qu'elle a hérité de ses parents et grand-parents, ils sont tous malades dans sa famille méme le chat qu'ils ont recueillis est malade.

    La couturiere chez qui ma mère a fais faire les rideaux du salon que mon père n'aimait pas, il dit qu'avec ces rideaux il a l'impression d'étre dans un théatre et aprés plusieurs discussions avec lui, ma mère les a enlevé et les a donné à la voisine la 3anada. Cette couturiere se plaint tout le temps des fourmis qu'elle a dans les doigts, elle n'arréte pas de dire qu'elle ne va plus coudre pour les gens et quand les gens vont chez l'autre couturiere, elle commence à pleurer et dit que les gens sont ingrats, que c'est à cause d'eux que ses doigts fourmillent et maintenant ils l'ont oublié, qu'ils vont chez l'autre couturiere qui ne sait méme pas faire les cols des chemisiers.

    On ne sait plus reconnaitre un vrais malade d'un faux malade aujourd'hui. Tous les deux ont mauvaise mine et les cheveux gras. J'ai remarqué que le vrai malade celui qui souffre ne parle pas trop de son mal, on dirait qu'il a honte de sa maladie, alors que l'autre le faux malade, il le crie partout et se dispute souvent avec les médecins et les pharmaciens.
    Et comme disait ma grand-mére liy hab imout, ikassel radjlih.

    Et vous, avez rencontré des malades comme ca?

  • #2
    salam

    qu'elle veut voir toute la famille parce qu'elle pense que son heure a sonné. Ma mère s'est tout de suite mis à faire du
    ma grand mère (paternelle) rabbi yerhamha était comme ça!!! dieu sait qu'on a passé des nuits blanches, appelé la famille proche......! chaque fois elle nous disait rayha nmout, wasslet sa3ti!! puis rien, elle redevient normal!!

    mais quand même elle a fini par mourir !! rabbi yerhamha!! ainsi que tous les morts!!

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    • #3
      Et vous, avez rencontré des malades comme ca?
      la plupart des Algeriens le sont, non pas parce qu'ils sont des malades imaginaires ou font semblant mais car le plus souvent on leur donne des traitements qui dure presque toute une vie et qui n'ont rien à voir avec leurs maladies, pour s'en apercevoir à la fin que ce qu'ils ont est incurable car non découvert à temps .
      je suis à bord d'un autre .

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      • #4
        naw08
        On finit tous par mourir, c'est une question de temps c'est tout.
        Rabi irham ta grand-mère paternelle.

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        • #5
          J'adore tes histoires...
          On ne sait plus reconnaitre un vrais malade d'un faux malade aujourd'hui.
          C'est une mode aujourd'hui, Mekhlouka.
          On ne sait plus reconnaître un vrai billet de 1000 da d'un faux.
          Une vraie démocratie d'une fausse,
          Un vrai moudjahid d'un faux, etc...
          Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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          • #6
            MDR!

            Bon pour ma part je vois que tout le monde est malade, et ça me fait plaisir de savoir que je suis en bonne santé Hamdoullah. Quoi que meme dans les pires moments de ma vie, quand je souffre le plus et tout je vais pas voir les medecins! Donc je risque pas de savoir si je suis malade ou pas, et c'est tant mieux!

            Une fois mon ami m'a dit que sa mere etait mourante, qu'elle m'aimait beaucoup, comme un deuxième fils et que ça lui ferait plaisir que j'aille lui rendre visite. Alors je vais acheter un bouquet de fleur à 621 euros pour la maman, je prepare une enveloppe de 2000 euros pour le papa en soutien pour qu'ils aillent voir des medecins à l'etranger au besoin (au pire pour les funerailles), et comme je sortais de joumou3a je portais un qamis blanc.

            Je sonne à la porte le père ouvre, il m'accueille comme on accueille un fils. Il me fait entrer dans le salon il s'assoit avec moi. Alors je commence "j'ai su pour..." il me dit "oui effectivement!" goutlah "donc je suis venu pour..." il me dit "attends madame flana va arriver" je lui dis "mais non faut pas la déranger..." il me repondr "mais non qu'est-ce que tu raconte tu ne la dérange pas et il faut qu'elle soit présente!" j'ai rien compris mais bon goult certainement la maladie de sa femme l'a fatigué et il est un peu perdu.

            A un moment donné il y a la soeur de mon ami qui arrive avec un plateau de café et de thé. Je la remercie et la prie de m'excuser pour la gene occasionée. Elle rougit et son pere me reponds que c'est normal c'est la coutume. Et puis la mere vient peu aprés en me disant "ya wldi kirak, rani farhana..." je me dis "aw elel est pas sensée etre mourante celle-là?". Puis mon ami entre, il me dit excuse moi j'etais au boulot je vais me laver et j'arrive. Quand il revient s'assoir à coté de moi le pere comence à parler "voilà jeune homme, nous t'aimons beaucoup et tout, et meme si apparement tes parents sont pas d'accord puisqu'ils sont pas venus, nous on va pas vous priver d'un tel bonheur, mais il y a des conditions tu le sais..." Sans m'en rendre compte ces gens coyaient que j'etais là pour khotba de leur fille! J'ai eu honte de dire que leur fils m'avait dit que sa mère etait mourante, j'ai fait semblant de refuser les conditions, j'ai abandonné le bouquet de fleurs à 621 euros heureusmeent que l'enveloppe etait encore dans ma poche. j'ai rien compris et rien voulu comprendre. j'ai plus repris contact avec cet ami, etc...

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            • #7
              vride
              Tu crois que c'est les médecins qui sont malades?

              Zacmako
              Tu as raison, presque tout est faux ici, méme le savon qu'on achéte, il ne mousse pas.


              31eme
              Mais c'est fou! Ton ami t'a menti pour que tu va demander la main de sa soeur. Il est malade ton ami.

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              • #8
                Tu crois que c'est les médecins qui sont malades?
                non non ils font juste leur boulot .
                je suis à bord d'un autre .

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                • #9
                  liy hab imout, ikassel radjlih.
                  ....

                  Faut dire que c'est une maladie qui touche plus les personnes âgées, moi je les comprends, ils se voient vieillir, voient les gens de leur génération partir, du coup ils ont peur, c'est cette peur qui les rend capricieux puisque ils veulent toute l'attention....c'est un peu normal...faut le vivre pour le comprendre...
                  Ma grand mère Allah yer'ham'ha parlait de bestioles dans son dos la nuit, de faim à minuit, juste pour qu'on reste avec elle le soir, on a fini par comprendre qu'elle avait peur du noir et de la mort, puisque la journée elle était normale.

                  Sinon les plus jeunes, béé c'est des malades mentaux ...enfin ça dépend^^
                  La concierge de ton histoire en ai une^^

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                  • #10
                    salam

                    Je sonne à la porte le père ouvre, il m'accueille comme on accueille un fils. Il me fait entrer dans le salon il s'assoit avec moi. Alors je commence "j'ai su pour..." il me dit "oui effectivement!" goutlah "donc je suis venu pour..." il me dit "attends madame flana va arriver" je lui dis "mais non faut pas la déranger..." il me repondr "mais non qu'est-ce que tu raconte tu ne la dérange pas et il faut qu'elle soit présente!" j'ai rien compris mais bon goult certainement la maladie de sa femme l'a fatigué et il est un peu perdu.
                    A un moment donné il y a la soeur de mon ami qui arrive avec un plateau de café et de thé.

                    mliha hadi!!!

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                    • #11
                      météore
                      Je crois aussi que la tante à mère c'est ce qu'elle craint, elle ne veut pas rester seul, elle veut que toute la famille reste avec elle tout le temps.

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                      • #12
                        ces personnes qui se plaignent tt le temps , elles ont besoin d'attirer l'attention , pour se faire chouchouter , elles ont envie qu'on s'intéresse à elles , à la longue c'est agaçant et chiant pour l'environnement et ceux qui les entourent ...pour les calmer faut leur dire ce qu'ils ne souhaitent pas entendre ...ça se voit que tu vas mal c' la vie , profite du temps qui te reste
                        "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                        • #13
                          Spacialle
                          Si je dis ca à la tante de ma mère, elle retrouve tout de suite ses forces et me donne un coup sur la téte avec sa 3akaza.

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                          • #14
                            Ya Makhlouka, si j'etais le boss d'elwatan je t'engagerais comme journaliste avec une rubrique speciale intitulé: Makhlouka wa el jirane !!
                            And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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                            • #15
                              Makhlouka

                              mdrrrr
                              du coup ils retrouvent la forme
                              "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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