Imache Mourad est parmi les nombreux blessés, enregistrés hier, samedi, lors de la marche à laquelle le RCD a appelé. «J’étais dans le service d’ordre mis en place par le parti, au niveau du siège à Didouche-Mourad.
Nous étions devant l’entrée lorsqu’un groupe de CNS tentait de prendre d’assaut le siège. C’est là que nous avons réagi en essayant de nous interposer. Et à ce moment-là, un policier m'asséna un coup de matraque sur la tête.» C’est d’ailleurs la tête bandée et les vêtements tachés de sang que nous l’avons retrouvé au siège du RCD. Encore sous le choc, Mourad arrivait difficilement à s’exprimer. Très discipliné, il tenait à demander d'abord une autorisation à ses responsables hiérarchiques. Dans ses déclarations, on décèle une grande maturité politique chez ce président de section de Beni-Douala du RCD, âgé d’à peine 24 ans. «Je tiens à remercier le parti pour l’organisation de cette marche pour un Etat démocratique et pour un changement du système. C’est aussi en signe de solidarité avec nos frères tunisiens.» Cet étudiant en commerce international et petit-fils du grand militant nationaliste Imache Amar croit dur comme fer que ce combat des démocrates aboutira.
K. A.
Nous étions devant l’entrée lorsqu’un groupe de CNS tentait de prendre d’assaut le siège. C’est là que nous avons réagi en essayant de nous interposer. Et à ce moment-là, un policier m'asséna un coup de matraque sur la tête.» C’est d’ailleurs la tête bandée et les vêtements tachés de sang que nous l’avons retrouvé au siège du RCD. Encore sous le choc, Mourad arrivait difficilement à s’exprimer. Très discipliné, il tenait à demander d'abord une autorisation à ses responsables hiérarchiques. Dans ses déclarations, on décèle une grande maturité politique chez ce président de section de Beni-Douala du RCD, âgé d’à peine 24 ans. «Je tiens à remercier le parti pour l’organisation de cette marche pour un Etat démocratique et pour un changement du système. C’est aussi en signe de solidarité avec nos frères tunisiens.» Cet étudiant en commerce international et petit-fils du grand militant nationaliste Imache Amar croit dur comme fer que ce combat des démocrates aboutira.
K. A.