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Présidé et animé par M. Ahmed Hammou Touhami, wali de Béjaïa, un conseil de wilaya qualifié d’ « original » et consacré à la notification du programme d’équipement public de la wilaya pour l’année en cours (2011) a été tenu hier, 19 janvier 2011 à la maison de la culture de Béjaia. Y ont pris part, outre les directeurs de wilaya, membres de l’exécutif ainsi que les responsables de leurs services locaux, les élus nationaux de la région et des élus locaux. L’accès était tout aussi libre pour le grand public. Objectivement admirative et concentrée sur un long exposé du premier magistrat de la wilaya relatif à l’état des lieux en termes de développement, « d’initiatives de gestion et de suivi dans la sphère des divers projets inscrits », l’assistance n’a pu qu’apprécier, bien qu’avec une pointe d’amertume et beaucoup de dépit la transparence d’un « constat de stagnation et de médiocrité inouïes et injustifiées » sans complaisance quant à la situation qui prévaut en matière de réalisation de projets énoncés par un wali qui « s’est désolé » que quatre milles milliards (de centimes) alloués précédemment à la wilaya n’aient toujours pas été consommés, que près de 43 opérations aient subi des blocages, se traduisant immanquablement par l’immobilisation de centaines de milliards au détriment du développement de la région . « Avant d’arriver au plan spécial pour Béjaia, qui est une forte probabilité, de grâce, consommons d’abord les 4000 milliards qui ont été affectés sans parcimonie à cette wilaya mais qui, hélas, ont été immobilisés », s’est exclamé, manifestement outré par nombre d’irrégularités, de dysfonctionnements et autres négligences, « alors que des sommes d’argent colossales sont disponibles ( ! ) », le premier magistrat de la wilaya, devant une très nombreuse assistance littéralement abasourdie par pareil constat de « presque échec » de mise en œuvre d’un plan de développement régional pourtant substantiellement doté par l’Etat en termes financiers et autres facilitations procédurières. « La nomenclature des investissements dans la wilaya de Béjaia est lourde ! », a estimé le wali. Avant de clore une intervention qui a consisté en un examen quasi exhaustif des projets en cours de réalisation ou dont les études n’ont pas été achevées, ou encore il y a longtemps inscrits et financés mais dont, à ce jour et curieusement, la réalisation n’a, malheureusement, pas encore été entreprise, une kyrielle de chiffres au centime près –des milliards – à l’appui, le wali a ensuite fait lecture du programme d’équipement public de la wilaya pour la seule année 2011.
Ainsi, outre la reprise en mains et la relance des projets en stagnation depuis 2008 et 2009, il a été annoncé un certain nombre d’ouvertures de chantiers dans la plupart des secteurs, le premier d’entre, ceux-ci étant les infrastructures routières, y compris la réalisation du port de pêche de Beni-Ksila (côte ouest), l’enveloppe allouée à cet objectif étant de 690 milliards . Par ailleurs, ce seront 740 autre milliards qui seront affectés à des dotations au bénéfice du secteur de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. La deuxième part du lion, en somme. L’hydraulique ainsi que la jeunesse et les sports ne seront pas en reste. Pour Béjaïa, le wali a fait savoir que 7 ha pour un terrain d’assiette ont été dégagés à Sidi Boudraham dans la perspective de recevoir une nouvelle ville. La liste des chantiers imminents, donc, rien que pour l’année en cours, est assez longue et nous y reviendrons ultérieurement dans le détail, tel l’achèvement d’une école de formation maritime, celui des 47 bibliothèques à travers la wilaya et autres crèches, la réalisation de 7 lycées etc… M. Touhami, une fois de plus, en « fervent adepte d’une totale transparence », n’a pas omis de déplorer l’impardonnable absence de plan de circulation (et d’un plan d’aménagement) pour Béjaia, objectif auquel il s’est fait un devoir d’atteler les services concernés de la wilaya. Volet logements sociaux, enfin, le wali a fait savoir qu’il a été enregistré 24.000 demandes pour un logement social sur une population au chef-lieu de 200.000 habitants. Et que, par conséquent,il y a nécessité de demander une augmentation des quotas de ce type de logement . La bonne nouvelle pour les citadins : « La haute ville – le vieux et éternel Béjaïa- sera « relookée » ».
Mustapha Bensadi
Ainsi, outre la reprise en mains et la relance des projets en stagnation depuis 2008 et 2009, il a été annoncé un certain nombre d’ouvertures de chantiers dans la plupart des secteurs, le premier d’entre, ceux-ci étant les infrastructures routières, y compris la réalisation du port de pêche de Beni-Ksila (côte ouest), l’enveloppe allouée à cet objectif étant de 690 milliards . Par ailleurs, ce seront 740 autre milliards qui seront affectés à des dotations au bénéfice du secteur de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. La deuxième part du lion, en somme. L’hydraulique ainsi que la jeunesse et les sports ne seront pas en reste. Pour Béjaïa, le wali a fait savoir que 7 ha pour un terrain d’assiette ont été dégagés à Sidi Boudraham dans la perspective de recevoir une nouvelle ville. La liste des chantiers imminents, donc, rien que pour l’année en cours, est assez longue et nous y reviendrons ultérieurement dans le détail, tel l’achèvement d’une école de formation maritime, celui des 47 bibliothèques à travers la wilaya et autres crèches, la réalisation de 7 lycées etc… M. Touhami, une fois de plus, en « fervent adepte d’une totale transparence », n’a pas omis de déplorer l’impardonnable absence de plan de circulation (et d’un plan d’aménagement) pour Béjaia, objectif auquel il s’est fait un devoir d’atteler les services concernés de la wilaya. Volet logements sociaux, enfin, le wali a fait savoir qu’il a été enregistré 24.000 demandes pour un logement social sur une population au chef-lieu de 200.000 habitants. Et que, par conséquent,il y a nécessité de demander une augmentation des quotas de ce type de logement . La bonne nouvelle pour les citadins : « La haute ville – le vieux et éternel Béjaïa- sera « relookée » ».
Mustapha Bensadi