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Tunisie: les manifestations se poursuivent à Tunis et à l'intérieur du pays

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  • Tunisie: les manifestations se poursuivent à Tunis et à l'intérieur du pays

    Alors que la vie semble reprendre progressivement son cours normal en Tunisie dans plusieurs secteurs d'activité, les manifestations appelant notamment à la démission du gouvernement transitoire se sont poursuivies samedi à Tunis et à l'intérieur du pays.


    Portant des brassards rouges, fait sans précédent, les policiers ont manifesté devant le ministère de l'Intérieur, au coeur de la capitale, revendiquant un syndicat pour le corps de la sécurité et l'amélioration de leur situation matérielle.

    Plus loin de là, devant le palais du gouvernement, place de la Kasbah, des centaines de manifestants se sont rassemblés pour réclamer "un gouvernement national et non un gouvernement RCD" -le Rassemblement constitutionnel démocratique est le parti de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali- ainsi qu'"un conseil constitutionnel représentatif du peuple".

    D'autres corporations professionnelles se sont jointes aux manifestations devant le palais de justice, tels les huissiers et les notaires, les employés de la mairie de Tunis -en tenue verte- en charge de la propreté de la ville, et les chauffeurs de taxi. Aucun incident n'a été signalé.

    Dans l'après-midi, l'opposant tunisien Moncef Marzouki, ennemi juré du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a réaffirmé qu'il briguerait la présidence lors de la consultation qui devrait avoir lieu dans les six mois, si une plateforme politique favorable était mise en place. "Oui, je serai candidat dans une élection que je souhaite libre et honnête, mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
    Ce professeur de médecine et ancien président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme, a lui aussi réclamé comme préalable la mise en place d'un conseil constitutionnel devant élaborer une nouvelle Constitution et des lois nouvelles. "Oui, j'ai des ambitions personnelles, mais elles se situent au deuxième rang après la souveraineté du peuple qui choisira le président qu'il voudra", a-t-il martelé.

    Rentré en Tunisie depuis seulement quelques jours, Moncef Marzouki a appelé le chef du gouvernement Mohamed Ghannouchi à se retirer, considérant que "sa présence est un facteur d'instabilité". "Un Premier ministre qui a servi pendant plus de dix ans dans une dictature n'est pas habilité à construire la démocratie", a-t-il estimé. Au président par intérim Fouad Mébazzaâ, il a demandé de désigner "une personnalité nationale indépendante" à la tête du gouvernement transitoire pour préparer le terrain aux élections.

    La veille au soir, le Premier ministre avait annoncé qu'il se retirerait de la scène politique après la période transitoire qui doit aboutir "dans les plus proches délais" à des élections présidentielle et législatives. "Je m'engage à cesser toute activité politique et je prendrai ma retraite après cette période", a-t-il solennellement déclaré dans un entretien à la télévision nationale tunisienne.

    Mohamed Ghannouchi, 70 ans, qui a été pendant 12 ans Premier ministre dans le gouvernement du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a également annoncé que "toutes les lois anti-démocratiques" seraient abrogées, comme le code électoral, le code de la presse et la loi antiterroriste. Il a enfin promis que les victimes des troubles et leurs familles seraient indemnisées et que les entreprises ayant subi des dégâts seraient dédommagées par le gouvernement et les compagnies d'assurance.

    Source : AP
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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