La commémoration du 19e anniversaire de l’assassinat de Ali Mecili, a été une occasion pour les militants du FFS et des droits de l’homme d’évoquer les assassinats politiques en Algérie.
Un thème resté longtemps tabou, car il met à nu des pratiques exercées par le pouvoir et les «aventuriers des frontières ».
Ilhem B. Tir -Alger -(Le Soir) - La conférence-débat, animée hier au siège du FFS par le Dr Salah Eddine Sidhoum et le moudjahid Mehala Lounis, a suscité un large débat, étant donné les informations révélées par ces deux personnalités sur les crimes politiques en Algérie. «Ces pratiques se sont manifestées durant la période coloniale» témoignait M. Mehala et d’ajouter «il était inadmissible pour un peuple qui luttait contre le colonialisme de pratiquer lui-même la torture et la liquidation de militants du 1er-Novembre». Les exemples cités par le moudjahid étaient nombreux. Il évoquait la liquidation de Abane Ramdane, Chihani Bachir, Ali Ferhat, Ould Hamouda et beaucoup d’autres dont le seul tort était celui d’avoir «des idées qui dérangeaient certains». Après l’indépendance, la série de liquidations s’est poursuivie par «l’assassinat de Mohamed Khemisti, Mohamed Khider et Krim Belkacem». Le conférencier poursuit sa liste de victimes de liquidation physique par «Ali Mecili, Mebarek Mahiou, Mohamed Boudiaf, Abdelkader Hachani, Abdelhak Benhamouda et Kasdi Merbah dont la mort a été noyée par la tourmente du terrorisme». Sur la même lancée, le Dr Salah Eddine Sidhoum, traqué pendant longtemps par les autorités algériennes qui ne lui pardonnent pas son engagement en faveur des droits de l'homme depuis les événements sanglants d'octobre 1988, lorsqu'il militait dans le Comité médical contre la torture, aux côtés du professeur Boucebsi, continue de converser sur le phénomène des crimes politiques en Algérie. «Il est difficile et combien douloureux lorsqu’on voit que cette pratique, depuis les premières années de la Révolution ciblait l’élite intellectuelle et les symboles de liberté et de la démocratie comme c’est le cas de Me Mecili», a-t-il indiqué avant d’ajouter : «La médiocrité politique continue à sévir». Il n’a pas omis de souligner que la date du 27 décembre 1957 constitue l’entrée du banditisme dans nos mœurs politiques». Il donna d’autres exemples de personnalités liquidées par le pouvoir «Mohamed Khemisti, Mohamed Chabani, Ouareb Madjid enlevé en 1976 et retrouvé dans un état de décomposition avancé en 1977» et beaucoup d’autres. Le Dr Sidhoum termine en dénonçant «la politique de l’amnistie et de l’amnésie». Il dira que «face à ces lois iniques, il faut la mobilisation pour faire éclater la vérité ».
- Le soir d'Algerie.
Un thème resté longtemps tabou, car il met à nu des pratiques exercées par le pouvoir et les «aventuriers des frontières ».
Ilhem B. Tir -Alger -(Le Soir) - La conférence-débat, animée hier au siège du FFS par le Dr Salah Eddine Sidhoum et le moudjahid Mehala Lounis, a suscité un large débat, étant donné les informations révélées par ces deux personnalités sur les crimes politiques en Algérie. «Ces pratiques se sont manifestées durant la période coloniale» témoignait M. Mehala et d’ajouter «il était inadmissible pour un peuple qui luttait contre le colonialisme de pratiquer lui-même la torture et la liquidation de militants du 1er-Novembre». Les exemples cités par le moudjahid étaient nombreux. Il évoquait la liquidation de Abane Ramdane, Chihani Bachir, Ali Ferhat, Ould Hamouda et beaucoup d’autres dont le seul tort était celui d’avoir «des idées qui dérangeaient certains». Après l’indépendance, la série de liquidations s’est poursuivie par «l’assassinat de Mohamed Khemisti, Mohamed Khider et Krim Belkacem». Le conférencier poursuit sa liste de victimes de liquidation physique par «Ali Mecili, Mebarek Mahiou, Mohamed Boudiaf, Abdelkader Hachani, Abdelhak Benhamouda et Kasdi Merbah dont la mort a été noyée par la tourmente du terrorisme». Sur la même lancée, le Dr Salah Eddine Sidhoum, traqué pendant longtemps par les autorités algériennes qui ne lui pardonnent pas son engagement en faveur des droits de l'homme depuis les événements sanglants d'octobre 1988, lorsqu'il militait dans le Comité médical contre la torture, aux côtés du professeur Boucebsi, continue de converser sur le phénomène des crimes politiques en Algérie. «Il est difficile et combien douloureux lorsqu’on voit que cette pratique, depuis les premières années de la Révolution ciblait l’élite intellectuelle et les symboles de liberté et de la démocratie comme c’est le cas de Me Mecili», a-t-il indiqué avant d’ajouter : «La médiocrité politique continue à sévir». Il n’a pas omis de souligner que la date du 27 décembre 1957 constitue l’entrée du banditisme dans nos mœurs politiques». Il donna d’autres exemples de personnalités liquidées par le pouvoir «Mohamed Khemisti, Mohamed Chabani, Ouareb Madjid enlevé en 1976 et retrouvé dans un état de décomposition avancé en 1977» et beaucoup d’autres. Le Dr Sidhoum termine en dénonçant «la politique de l’amnistie et de l’amnésie». Il dira que «face à ces lois iniques, il faut la mobilisation pour faire éclater la vérité ».
- Le soir d'Algerie.
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