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Le modèle turque est il applicable en Algérie ?

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  • Le modèle turque est il applicable en Algérie ?

    les algeriens sont ils pret a suivre le modele turc ?
    27
    oui
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    16
    non
    37,04%
    10
    sans opinion
    3,70%
    1
    Dernière modification par born_hittiste, 26 janvier 2011, 11h40.
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    Puissance économique émergente, laboratoire de la modernité politique musulmane, acteur diplomatique incontournable au Moyen-Orient, Ankara suscite un engouement sans précédent au Maghreb.

    Fini la brouille, oublié les malentendus, voici venu le temps de la nouvelle amitié ! Les relations turco-arabes connaissent un spectaculaire réchauffement. Ankara, sous la houlette du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a multiplié les gestes en direction des Arabes, qui, de leur côté, se réjouissent du nouveau tropisme oriental de la diplomatie turque.

    Turcs et Arabes reviennent de loin. Ils se sont tourné le dos et ignorés mutuellement pendant des décennies. Pour dire les choses trivialement, le monde arabe regardait son nombril, et la Turquie scrutait celui de l’Europe, qu’elle situait quelque part entre Berlin, Bruxelles et Paris…

    Les choses ont commencé à changer en 2002, après l’accession au pouvoir à Ankara des « islamistes » de l’AKP, le Parti de la justice et du développement de Recep Tayyip Erdogan.
    Les changements à l’œuvre dans « la nouvelle Turquie » éveillent la curiosité des Maghrébins, et tout particulièrement celle des Tunisiens et des Algériens, qui, contrairement à leurs frères du Machrek, ont conservé un souvenir empreint d’une certaine nostalgie de la période ottomane…

    La belle réussite économique turque va d’abord interpeller les milieux d’affaires maghrébins. Avant d’être sévèrement affectée par la crise mondiale – son PIB s’est contracté de 4,7 % en 2009 –, la Turquie a affiché, pendant une demi-douzaine d’années, une croissance digne d’un dragon asiatique, de l’ordre de 7 % par an. Elle devrait rééditer cette performance en 2010.

    Le pays, dont la production industrielle surpasse celle de l’ensemble des États arabes réunis, récolte les fruits de la libéralisation économique et de l’assainissement de son secteur financier. Les patronats tunisien, algérien et marocain multiplient les voyages en Turquie pour méditer sur le modèle et jeter les bases de nouveaux partenariats avec leurs dynamiques homologues de la Tüsiad. Pari gagnant ! Alger est aujourd’hui devenu le premier partenaire africain d’Ankara, avec des échanges commerciaux supérieurs à 3,5 milliards de dollars. Concernant la Tunisie, ce volume, qui a augmenté de 65 % en 2008, dépasse le milliard de dollars. C’est d’ailleurs TAV, une entreprise turque, qui a réalisé l’aéroport Zine-el-Abidine-Ben-Ali d’Enfidha, avec à la clé un investissement de 500 millions de dollars.

    Avec le Maroc, en revanche, les échanges, de l’ordre de 600 millions de dollars annuels, sont plus modestes et orientés à la baisse.

    La société civile et l’intelligentsia maghrébine, d’abord *sceptiques, puis intriguées, sont quant à elles tombées sous le charme du tandem islamo-conservateur formé par Recep Tayyip Erdogan et Abdullah Gül. Les réformes politiques mises en œuvre depuis 2002, qui ont abouti à la démocratisation du pays et à une véritable reconquête des institutions par les civils, sont observées et disséquées avec intérêt au Maghreb. L’expérience turque tord le cou à presque toutes les idées reçues qui ont cours dans la région. Elle montre que l’inclusion de l’islam politique peut se révéler être un choix politiquement judicieux et que tous les islamistes, ou supposés tels, ne sont pas forcément des illuminés. Que leur arrivée au pouvoir n’est pas forcément synonyme de remise en question des libertés individuelles. Que « l’islamisme » peut être soluble dans la démocratie. Que la laïcité peut avoir cours dans un pays musulman.

    Tunisiens, Algériens et Marocains ont bien conscience que le modèle turc est difficile à transposer, car la laïcité et le pluralisme sont inégalement appliqués au Maghreb. Quoi qu’il en soit, l’étonnante expérience de la modernité politique turque s’est invitée au cœur de leurs débats intellectuels et alimente les réflexions. Ce qui n’est d’ailleurs pas sans susciter quelque agacement du côté des pouvoirs, gardiens sourcilleux de l’ordre établi…

    L’activisme déployé depuis 2005 par la diplomatie d’Ankara sur la scène moyenne-orientale a achevé de transformer la perception de la Turquie dans l’opinion arabe et maghrébine. Erdogan, il est vrai, bénéficiait déjà d’un préjugé favorable. Le parlement avait tenu tête à George W. Bush en s’opposant fermement au passage des troupes américaines sur le territoire turc au début de la guerre d’Irak, en 2003. Les contacts entretenus avec le Hamas et la normalisation avec la Syrie avaient également été portés à son crédit. Mais c’est son coup d’éclat de Davos, en janvier 2009, qui a définitivement fait basculer le Premier ministre turc dans la catégorie des « héros ». Outré par le fait que les organisateurs ne l’aient pas laissé répondre au président israélien, Erdogan, qui participait à une table ronde en compagnie de Shimon Pérès, s’était emparé du micro pour dire son indignation avant de quitter la salle. L’épisode du drame de la flottille turque acheminant du matériel humanitaire à Gaza, attaquée en mer par des commandos de Tsahal, en mai dernier, a encore ajouté au prestige du Premier ministre turc. Signe de l’extraordinaire faveur dont il jouit désormais dans le monde arabe, il s’est vu décerner, le 8 mars dernier, à Riyad, le prix du Roi-Fayçal, une distinction considérée comme le Nobel du monde arabe.

    jeune afrique
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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    • #3
      Comme l'a expliqué quelqu'un, l'Algérie ne sera pas la Tunisie, ni la Turquie. Nos gradés, les gâtés du système, les corrompus ne voudront pas se passer de la manne pétrolière qui fait leur affaire.

      Le système qui est basé sur la rente pétrolière empêche les algériens d'avoir des leviers pour secouer le pouvoir.

      Tant que le pétrole coulera à flot, le système ne permettra pas l'émergence d'une quelconque économie ou industrie en Algérie, exit donc le modèle Turc qui se base sur la richesse produite par le peuple.
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #4
        non c'est pas possible car les turcs sont des turcs !!!!!!

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        • #5
          Comme l'a expliqué quelqu'un, l'Algérie ne sera pas la Tunisie, ni la Turquie.
          oui mais defendre la democratie comme systeme de gouvernance ne concerne pas un pays specifique elle engage toute l'humanité. alors que defendre la republique militaire n'a rien donné, en entend aujourd'huis les protagonistes d'hier vanté la democratie...
          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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          • #6
            genre le récent modèle turque et non pas celui d'ataturc ?

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            • #7
              @Born_Hittiste

              Tu sais, un "modèle" n'est pas le fruit d'une décision politique, mais plutôt d'une tradition et d'une batterie d'usages et de conventions qui s'imposent au fil du temps, par des processus assez complexes.

              Dans ce las précis que tu évoques, le modèle turc repose sur un seul référent, Mustapha Kemal Atatürk et sa vision des choses et du monde. Sur quoi d'équivalent pourrions-nous compter en Algérie ?
              Dernière modification par Harrachi78, 26 janvier 2011, 13h01.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Dans ce las précis que tu évoques, le modèle turc repose sur un seul référent, Mustapha Kemal Atatürk et sa vision des choses et du monde. Sur quoi d'équivalent pourrions-nous compter en Algérie ?
                le modele turc se base sur une dynamique créer par la volonté des citoyens a changer les regles du jeu a savoir le respect des resultats de l'urne. je crois pas que les electeurs en turquie votaient contre attaturk et son modele mais pour une nouvelle turquie imposé par la democratie.
                Dernière modification par born_hittiste, 26 janvier 2011, 13h06.
                There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                • #9
                  @born_hittiste

                  Les turcs ont basé leur république sur la Laïcité ! Ce mot qui fait si peur aux algériens. Et qui, j'en suis sûr, va te faire sortir de tes gonds born !

                  Aussi, ils ont eu une grand homme, de la trompe d'Ataturk, dont le parcours est étudié dans toutes les écoles d'administration du monde libre.
                  Nous concernant, pour le moment on a eu droit qu'à la médiocrité des Boumediene, Bouteflika ... qui tibalisent de plus en plus ce pays qu'est l'algérie, en élevant au rang d'organes de décision les zawiya du pays, en cassant les producteurs nationaux et encourageant les importateur tous azimuts ...
                  Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                  • #10
                    Est-ce que les algeriens seraient d'accord avec la separation de l'etat et de la religion et avec un code civil inspire du code... suisse. J'en doute.

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                    • #11
                      Born

                      Je rejoins complétement Harrachi

                      Envoyé par Harrachi78
                      Tu sais, un "modèle" n'est pas le fruit d'une décision politique, mais plutôt d'une tradition et d'une batterie d'usages et de conventions qui s'imposent au fil du temps, par des processus assez complexes.
                      Suivre un modèle sans tenir compte des réalités algériennes est encore une fois s'aventurer dans des méandres inconnues.

                      L'Algérie a ses spécificités.

                      Proposer un modèle en observant quelques analogies, c'est avouer notre incapacité à comprendre notre société, à diagnostiquer ses besoins et ses aspirations.
                      Dernière modification par Gandhi, 26 janvier 2011, 13h11.
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                      • #12
                        @Born-Hittiste

                        le modele turc se base sur une dynamique créer par la volonté des citoyens a changer les regles du jeu a savoir le respect des resultats de l'urne. je crois pas que les electeurs en turquie votaient contre attaturk et son modele mais pour une nouvelle turquie imposé par la democratie.
                        Dans ce cas là c'est pas du modèle turc qu'il s'agit, mais d'une certaine expérience turque. C'est différent.

                        En fait, comme GHANDI et AANIS ci-dessus, j'ai compris par "modèle turc" ce régime politique devenu tradition là-bas depuis Atatürk, celui d'un Etat basé sur une ideologie laïcisante quasi sacrée.

                        C'est généralement à cela qu'on pense lorsqu'on parle de modèle politique turc.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          Les turcs ont basé leur république sur la Laïcité ! Ce mot qui fait si peur aux algériens. Et qui, j'en suis sûr, va te faire sortir de tes gonds born !
                          je crois que tu es comme moi un algerien, la laicité tu ne la lus que dans les livres ou entendu parlé dans un autre pays en europe alors je vois pas pourquoi et comment tu serai plus laic que moi !

                          Aussi, ils ont eu une grand homme, de la trompe d'Ataturk, dont le parcours est étudié dans toutes les écoles d'administration du monde libre.
                          les turcs regardent vers l'avenir, attaturk "fait parti tu passé" tu peux lui dédier des poemes ça ne me derange pas.
                          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                          • #14
                            Ce qui est sûre, c'est que si chaque algérien, mo, toi, lui, mon père, ma mère, mon cousin, ma cousine, mon voisin, ... font que se poser des questions, on ferra rien du tout.
                            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                            • #15
                              En fait, comme GHANDI et AANIS ci-dessus, j'ai compris par "modèle turc" ce régime politique devenu tradition là-bas depuis Atatürk, celui d'un Etat basé sur une ideologie laïcisante quasi sacrée.
                              harrachi j'ai posté un article sur la turquie lis le....
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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