Mouvements de protestation dans les pays du Maghreb
Sarkozy revendique « une réserve » de la France « spécialement en Algérie »
Sonia Lyes
Sans surprise, Nicolas Sarkozy s’est montré, lundi 24 janvier, prudent concernant les derniers événements qui ont secoué la Tunisie et l’Algérie. Au cours d’une conférence de presse à Paris, le président français a revendiqué « une certaine réserve » de la France concernant ces événements et « spécialement en Algérie ».
« Le président de la République française doit tenir compte du poids de l'histoire dans le jugement qu'il porte sur l'évolution de chacun de ces pays » qui sont d'ex-colonies, a déclaré M. Sarkozy. « Je revendique une certaine réserve lorsqu'il s'agit de commenter les évènements de pays qui ont été la France et qui ne le sont plus », a-t-il ajouté. « Je revendique cette réserve, ce recul, spécialement sur l'Algérie », a-t-il précisé.
A une question d’une journaliste allemande sur la disponibilité de la France à accueillir le président Bouteflika s’il était chassé du pouvoir comme Ben Ali, Nicolas Sarkozy, visiblement surpris, a répondu après un peu d’hésitation : « en visite officielle ! ». « Vous imaginez l’exploitation qui risque d’être faite de ma réponse dans un grand pays comme l’Algérie ? », a poursuivi le président français.
Dimanche, Ségolène Royal, adversaire socialiste de Nicolas Sarkozy en 2007 et candidate aux primaires de son parti pour la présidentielle de 2012, a demandé au pouvoir algérien d’organiser sa transition. « Pourquoi le peuple algérien souffre-t-il de pauvreté, de précarité alors qu'il y a tant de richesses? », s’est interrogé Mme Royal lors du « Grand jury » RTL/LCI/Le Figaro. « Il est évident aujourd'hui que l'Algérie doit organiser sa succession et il faut que ceux qui sont en place fassent preuve de sagesse, prennent la mesure, l'importance et la gravité de la situation et s'en sortent par le haut en accompagnant la "transition démocratique" ». Mais, a-t-elle prévenu, « cela suppose de ne pas agir trop tard ».
Sarkozy revendique « une réserve » de la France « spécialement en Algérie »
Sonia Lyes
Sans surprise, Nicolas Sarkozy s’est montré, lundi 24 janvier, prudent concernant les derniers événements qui ont secoué la Tunisie et l’Algérie. Au cours d’une conférence de presse à Paris, le président français a revendiqué « une certaine réserve » de la France concernant ces événements et « spécialement en Algérie ».
« Le président de la République française doit tenir compte du poids de l'histoire dans le jugement qu'il porte sur l'évolution de chacun de ces pays » qui sont d'ex-colonies, a déclaré M. Sarkozy. « Je revendique une certaine réserve lorsqu'il s'agit de commenter les évènements de pays qui ont été la France et qui ne le sont plus », a-t-il ajouté. « Je revendique cette réserve, ce recul, spécialement sur l'Algérie », a-t-il précisé.
A une question d’une journaliste allemande sur la disponibilité de la France à accueillir le président Bouteflika s’il était chassé du pouvoir comme Ben Ali, Nicolas Sarkozy, visiblement surpris, a répondu après un peu d’hésitation : « en visite officielle ! ». « Vous imaginez l’exploitation qui risque d’être faite de ma réponse dans un grand pays comme l’Algérie ? », a poursuivi le président français.
Dimanche, Ségolène Royal, adversaire socialiste de Nicolas Sarkozy en 2007 et candidate aux primaires de son parti pour la présidentielle de 2012, a demandé au pouvoir algérien d’organiser sa transition. « Pourquoi le peuple algérien souffre-t-il de pauvreté, de précarité alors qu'il y a tant de richesses? », s’est interrogé Mme Royal lors du « Grand jury » RTL/LCI/Le Figaro. « Il est évident aujourd'hui que l'Algérie doit organiser sa succession et il faut que ceux qui sont en place fassent preuve de sagesse, prennent la mesure, l'importance et la gravité de la situation et s'en sortent par le haut en accompagnant la "transition démocratique" ». Mais, a-t-elle prévenu, « cela suppose de ne pas agir trop tard ».
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