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Maroc:Saga .Il était une fois l' ONA

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  • Maroc:Saga .Il était une fois l' ONA


    Par Fahd Iraqi

    Saga. Il était une fois l’ONA

    Les mines de cobalt de
    Bou Azzer en 1953. (DR)

    Avec son absorption par la SNI, l’entreprise qui symbolisait les affaires de la famille royale n’est plus. Retour sur l’histoire fascinante d’un comptoir colonial devenu le plus puissant holding du royaume.

    Le 31 décembre 2010 s’est tenu un conseil d’administration de l’ONA. C’était le dernier. Pour de bon. Le holding royal n’existe plus juridiquement : les actionnaires ont validé le projet de fusion-absorption du conglomérat par sa société mère, la SNI. Ils enclenchent ainsi la deuxième phase du plan stratégique annoncé en avril dernier. Plan qui a
    démarré par une opération boursière de 10 milliards de dirhams pour rayer des lignes de cotation une capitalisation de 50 milliards. Un des nombreux records que le holding a inscrits durant un demi-siècle passé sur la place casablancaise. Mais, aussi, une des plus intrigantes opérations financières que la seule logique économique ne saurait élucider. De par sa puissance financière et la nature de son actionnariat, l’ONA a toujours été une affaire mêlant gros sous et jeux de pouvoir, de sa création jusqu’à sa disparition. Récit d’une épopée appelée ONA.

    Un ancêtre nommé CTM
    Nous sommes le 22 novembre 1919. Une adjudication publique lancée par l’administration du protectorat pour la création d’un réseau de transport au Maroc est remportée par une société française appartenant à Jean Epinat. L’homme d’affaires est un proche du Maréchal Lyautey, le mythique résident général pour qui ce projet était indispensable à la “pacification” du pays. La Compagnie générale de transport et de tourisme (CGTT), ancêtre de la CTM, est ainsi créée. Pendant des années, la compagnie d’Epinat assure non seulement le transport en commun mais sert aussi au ravitaillement des troupes françaises stationnées au royaume. Fort de l’appui de l’administration coloniale, le businessman voit ainsi ses affaires prospérer et se diversifier dans le royaume. Ses concessions pour les transports s’élargissent, il se lance dans la revente automobile en devenant agent exclusif de General Motors et se met même à la prospection minière. En 1923, il crée à Marrakech un gîte d’étape de luxe qu’il appelle La Mamounia…
    Le comptoir colonial d’Epinat prend désormais les allures d’un conglomérat. Alors, pour conserver le fonds de commerce de la CTM dans le secteur du transport, une maison - mère est créée, le 5 janvier 1934. Son nom : l’Omnium Nord-Africain, le fameux ONA.
    Dès ses débuts, le groupe d’Epinat mène la vie dure à ses concurrents. Dans son ouvrage Les enjeux financiers et économiques du protectorat marocain (Publication de la Société française d’histoire d’outre-mer, 2009), le professeur Georges Hatton écrit : “Epinat avait utilisé tous les moyens possibles pour éliminer la concurrence, notamment la baisse ‘sauvage’ des tarifs, jusqu’à ce que l’adversaire demande grâce et accepte le rachat”. Bonjour le dumping…

    El Glaoui et Moulay Hassan
    Quand, dans les années 1930, Jean Epinat se lance dans l’exploration minière au Maroc, il s’appuie sur le puissant pacha El Glaoui pour ouvrir sa première mine de cobalt à Bou-Azzer (près de Ouarzazate), nichée dans les hauteurs du Grand Atlas, non encore pacifié par l’armée française. La Société Minière de Bou-Azzer et de Guerara (SMAG) voit ainsi le jour. Une structure où même la famille régnante se retrouve actionnaire. “Le prince héritier Moulay Hassan fut, pendant plusieurs années, administrateur de la SMAG, propriétaire de la mine de cobalt et filiale de l’Omnium Nord-Africain”, écrit Félix Natard, collaborateur et ami du propriétaire, auquel il a consacré une biographie intitulée Jean Epinat, un homme, une aventure au Maroc (éd. Souffles, 1987). On peut y lire aussi : “Le futur Hassan II n’a jamais assisté à une réunion du conseil d’administration, ni à aucune assemblée générale de la SMAG. Probablement pour ne pas siéger comme simple administrateur d’une société dont le président était le Glaoui ! Il suivait tout de même les affaires de la société par les comptes-rendus que lui en faisait régulièrement l’administrateur délégué de l’ONA. Devenu le roi Hassan II, il céda ses actions et son poste d’administrateur à l’un de ses fidèles, le général Moulay Hafid”.

    Les années Paribas
    La famille royale se retrouve ainsi très tôt mêlée à l’essor de l’Omnium. Mais c’est bien Jean Epinat qui contrôle cette société de portefeuille, introduite en Bourse à Casablanca en 1945. A cette époque de fin de guerre, le fondateur fait face à des démêlés avec la justice. Selon Georges Hatton, “Epinat est arrêté pour atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat et mis en résidence surveillée à Azrou. Il lui était essentiellement reproché d’avoir fourni du cobalt à l’Allemagne sous le régime de Vichy. Ses biens, ceux de l’ONA et de la Société minière de Bou-Azzer sont placés sous séquestre”. Le puissant businessman ne se remettra jamais de cette mésaventure. Quelques années plus tard, il se désengage progressivement de l’ONA au profit de la banque Paribas. L’ouvrage d’Hatton grouille de détails sur la situation financière de l’Omnium à la veille de cette cession : un bénéfice net de 3 millions d’euros (équivalant son taux de change en 2005) et un portefeuille de participation estimé à 2 milliards de francs (de l’époque) éparpillé dans les secteurs commercial, immobilier, minier, industriel et touristique.
    Paribas se paie ainsi, le 6 février 1950, un premier paquet de 10% du capital pour 550 millions de francs. Trois ans plus tard, Epinat lui revend 216 000 autres actions ONA pour 1,5 million. Un deal en deux temps qui permet à la banque de devenir l’actionnaire de référence du holding. Néanmoins, Paribas, disposant déjà d’un portefeuille de participation important au Maroc, ne s’appuie pas sur l’Omnium pour poursuivre son développement. L’entreprise rentrera dans une hibernation qui durera près de trois décennies.


    (àsuivre)
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Il était une fois l'ONA (suite et fin

    Un deal royal
    La vague de marocanisation, initiée en 1973, donne des insomnies aux dirigeants de groupes étrangers implantés au Maroc. Hassan II reconfigure à cette époque le capitalisme marocain en redistribuant les sociétés étrangères entre des structures publiques et des familles de notables marocains. C’est à cette époque d’ailleurs qu’ont émergé la plupart des grands conglomérats familiaux qui pèsent aujourd’hui dans l’économie du royaume. Dans le lot des groupes à marocaniser, les Alaouites se réservent le joyau ONA, séduits davantage par sa valeur symbolique que par sa rentabilité financière. En effet, ONA est à l’époque en proie à de grosses difficultés. Et Paribas, engagée dans un plan de désengagement d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, est prête à se “débarrasser” de sa participation. Les négociations sont alors lancées entre Paribas et la famille royale, via Cogespar, une société céréalière présidée par le prince Moulay Ali (cousin de Hassan II). A la table de négociations, on compte parmi les banquiers d’affaires de Paribas un certain André Azoulay qui, bien des années plus tard, sera nommé conseiller de Hassan II. Du côté de Cogespar, il y avait entre autres Robert Assaraf. Celui qui occupera de hautes fonctions dans le groupe jusqu’au milieu des années 1990, nous raconte : “Paribas nous a approchés pour reprendre certaines des filiales de l’ONA. Celles-ci avaient besoin d’être recapitalisées. Nous leur avons alors proposé de racheter leur participation dans le groupe pour mieux asseoir notre contrôle et pouvoir injecter du capital”. Le deal est finalement conclu en 1980, permettant à la famille royale de devenir le premier actionnaire de l’ONA. A combien la transaction s’est conclue ? Mystère. Les protagonistes sont soudain devenus amnésiques. C’est que l’ONA rentre désormais dans le domaine du sacré.

    Entre les mains de Hassan II
    Moulay Ali devient ainsi le président délégué du conglomérat alors que la gestion quotidienne est confiée au duo David Amar (administrateur délégué) et Robert Assaraf (directeur général). L’implication personnelle de Hassan II est bien visible, dans la mesure où le conseil d’administration compte le secrétaire particulier du souverain, Abdelfettah Frej. Quelques années plus tard, Fouad Filali, nouveau gendre de Hassan II, prend ses fonctions à l’ONA en remplacement de David Amar, avant de devenir président du holding, alors que Moulay Ali est au crépuscule de sa vie. Au cours de ces années 1980, le groupe va connaître un essor fulgurant. L’Omnium se paie tout ce qui bouge. Dans l’agroalimentaire, Centrale Laitière, Pingouin, Lesieur Cristal, Cosumar tombent dans l’escarcelle du groupe. Dans le secteur financier, il jette son dévolu sur la Société de Banque et de Crédit (absorbée plus tard par la BCM), mais aussi sur la Compagnie Africaine d’Assurances (qui deviendra plus tard AXA Maroc). Transit maritime, immobilier, chimie, textile, mines… rien n’échappe au contrôle de la pieuvre ONA. Robert Assaraf nous explique la logique de l’époque : “L’idée était de marocaniser un maximum d’entreprises cruciales pour le développement du Maroc. ONA avait un rôle de locomotive”. Déjà à l’époque, l’ONA est perçu comme un groupe vorace. Dans son sulfureux ouvrage A qui appartient le Maroc (éd. L’Harmattan, 1992), Moumen Diouri décrit ainsi l’économie marocaine dans les eighties : “Pendant cette décennie désastreuse de gestion de crise à grands coups d’ajustement structurel imposé par le FMI, le roi, lui, fait d’excellentes affaires. Les pauvres s’appauvrissent, les riches s’enrichissent. De 1981 à 1985, l’ONA multiplie son chiffre d’affaires par sept. 72% du volume d’activité est réalisé dans l’agroalimentaire”.

    Interlocuteur de choix
    Sous la conduite de Fouad Filali, le groupe investit de nouveaux secteurs comme les médias, à travers la création en 1989 de la deuxième chaîne de télévision 2M, ou encore avec la reprise en 1992 de l’hyper marché Marjane, pour en faire plus tard une chaîne de distribution. Cette expansion tous azimuts ne laisse pas indifférent le microcosme économique qui crie à l’hégémonie de l’Omnium. Un article signé par un économiste marocain, sous couvert d’anonymat, dans les colonnes du Monde diplomatique d’août 1991, plante le décor : “ONA possède directement 43 sociétés au Maroc, et en contrôle indirectement au moins 86. Toutes ces entreprises occupent des positions stratégiques. Bref, rien, au Maroc, ne peut se conclure dans le domaine économique sans avoir affaire, directement ou indirectement, à l’ONA, et donc, d’une manière ou d’une autre, au roi Hassan II”.
    Au milieu des années 1990, pour redorer son image, l’Omnium change de dénomination sociale pour devenir ONA SA, tout court. “Le développement du groupe attisait des jalousies parmi les autres groupes familiaux, nous confirme Robert Assaraf. Eux aussi voulaient procéder à des acquisitions, mais encore fallait-il avoir les moyens financiers, humains et, surtout, le pouvoir politique de peser sur les négociations”.
    Sa position stratégique au cœur de l’économie marocaine fait du groupe l’interlocuteur privilégié des investisseurs étrangers, qui reviennent massivement au royaume au milieu des années 1990, avec l’amorce d’une politique de libéralisation économique. Outre Paribas et Danone, les partenaires historiques, le groupe Vincent Bolloré, Bankers Trust, AGF, Alcatel, IBM, le financier Georges Soros ont tous été partenaires du groupe via des participations directes ou via des filiales communes. Et les motivations ne sont pas toujours des plus déontologiques. A titre d’illustration, cette déclaration de Fouad Filali parue le 3 janvier 1996 dans le quotidien français Libération : “Alcatel comptait sur notre partenariat pour obtenir davantage de commandes publiques. Ce n’est pas ainsi que je conçois le rôle du groupe”.

    La fin d’une ère
    De tout temps, les relations entre ONA et ses partenaires étrangers connaissent des hauts et des bas. Mais en ce début de 1999, le danger vient surtout d’un groupe marocain. Othman Benjelloun, qui s’est offert quatre ans auparavant la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE Bank d’aujourd’hui), vise le contrôle de la Société nationale d’investissement (SNI), un fleuron public qui contrôle plusieurs entreprises industrielles. Déjà, quelques mois plus tôt, le banquier intrépide avait soufflé au groupe ONA la compagnie d’assurances Al Watanya. Hassan II, alors à la fin de sa vie, se décide en avril 1999 à limoger Fouad Filali (devenu son ex-gendre) pour le remplacer par Mourad Chérif, un pur produit de la maison ONA, qu’il a intégrée dès les années 1970 comme simple ingénieur, avant de devenir au fil des années un haut commis de l’Etat respecté. La première mission du nouveau président est de barrer la route à Benjelloun, qui, par un jeu de participations croisées, s’est retrouvé premier actionnaire du holding. La bataille boursière n’est pas une partie de plaisir et le nouveau patron doit même user de l’argument de sacralité pour empêcher les autres actionnaires de l’ONA de vendre à Benjelloun. En substance : “On ne touche pas au business royal”.
    En juillet 1999, l’affaire était pliée. ONA verrouille son contrôle sur la SNI et prend en conséquence une dimension encore plus importante. Elle contrôle désormais 60% de la capitalisation boursière de la place, son chiffre d’affaires représente près de 5% du PIB du royaume. Mais c’est aussi le mois où Hassan II rend l’âme, laissant son trône et ses affaires en héritage à Mohammed VI. Progressivement, les hommes de confiance du roi défunt quittent les structures de l’ONA, cédant leur place à la nouvelle garde rapprochée du nouveau souverain, commandée par son secrétaire particulier Mohamed Mounir Majidi. Celui-ci décroche son siège au conseil d’administration du holding en 2001. La nouvelle ère ONA avait ainsi commencé. Vous connaissez la suite…

    Chronologie. ONA : 1919-2010
    1919.
    Création de la Compagnie Générale de Transport et de Tourisme (CGTT), ancêtre de la CTM.
    1934.
    La CGTT devient Omnium Nord-Africain.
    1945.
    Introduction à la Bourse de Casablanca.
    1950-1953.
    Rachat par Paribas des parts du fondateur Jean Epinat.
    1980.
    Prise de contrôle de l’ONA par la famille royale.
    1987.
    Fouad Filali devient président du groupe.
    1999.
    Nomination de Mourad Chérif comme président et prise de contrôle de la SNI.
    2001.
    Mounir Majidi devient administrateur de l’ONA.
    2002.
    Bassim Jaï Hokimi remplace Mourad Chérif à la tête du holding.
    2003.
    Rotation des participations ONA/SNI. Cette dernière devient l’actionnaire majoritaire.
    2005.
    Hokimi passe la main à Saâd Bendidi comme président du groupe.
    2008.
    Débarquement de Bendidi avec fracas.
    2010.
    Retrait de la Bourse de Casablanca et fusion-absorption de l’ONA par la SNI.

    TelQuel
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3

      SNI. Le nouveau portefeuille


      Suite à la fusion - absorption de l’ONA par la SNI, les déclarations de franchissement de seuil se sont multipliées sur la place casablancaise. Les cinq filiales cotées détenues directement par feu ONA passent dans le giron de sa maison-mère. Ainsi, la SNI détient désormais 75,8% de Lesieur, 63,5% de Cosumar, 80% de Managem, 63,4% de Centrale Laitière et 48,3% d’Attijariwafa bank. Rien que ces cinq participations représentent un portefeuille de 63,3 milliards de dirhams, soit 10,6% de la capitalisation boursière du marché. Pour rappel, ces filiales (à l’exception de Managem) devraient faire l’objet de cessions partielles au courant de l’année. La SNI devrait réduire sa participation de manière à ne détenir que la minorité de blocage. Au passage, le holding devrait empocher dans les 23 milliards de dirhams. Fahd Iraqi

      TeQuel
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Tres interessant, merci Iska.

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        • #5
          Trés interessant, je trouve aussi.

          Ce qui est désolant c'est que les principaux interessés ne viennent pas commenter , analyser, la main mise de la famille royale, sur les richesses du maroc, alors qu'ils sont là pour dénoncer la corruption en algerie.
          Dite corruption que nous dénonçons nous mêmes, sans arrêt et en désignant les corrompus .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Iska

            il y'a rien de choquant , bon on va dire c'est fait un peu concurrence déloyale je suis d'accord avec toi .

            Mais sur le faite que le roi soit Milliardaire personne n'y trouve a redire car c'est plus un élément stabilisateur qu'autre chose .

            partant du faite que cette argent a était hérité de sont père et ne l'a pas volé .

            Maintenant que sa fortune est augmenté depuis qu'il est roi c'est normal car c'est un bon gestionnaire c'est de même pour l'économie du pays .

            Le roi a hérité de 2,5 milliards $ aujourd'hui il en 5 Milliards $ .

            Le Maroc de 1999 avait un PIB de 37 Milliards $ et il est de 100 milliards $ aujourd'hui .

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            • #7
              Le roi a hérité de 2,5 milliards $ aujourd'hui il en 5 Milliards $ .

              Le Maroc de 1999 avait un PIB de 37 Milliards $ et il est de 100 milliards $ aujourd'hui .
              c'est trés romantique comme vision TEMS :

              le roi a doublé sa fortune ( déclarée ) , mais le PIB a doublé aussi , on est donc quitte .......

              ben justement , on ne l'ai pas , car les disparités du temps de hassan 2 , elles , loin de s'atténuer , sont en train de se creuser , avec un facteur aggravant : les fricqués du temps de H2 n'osait pas s'afficher , aujourd'hui , c'est devenu à la mode ....... chose encore plus insupportable pour les pauvres , qui s'appauvrissent encore et encore et encore ......

              le roi du maroc avant d'etre un bon gestionnaire ( ce qui est loin d'etre un fait avéré ) aurait du commencer par etre un ROI Juste ......
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                cell tu trouves M6 injuste?

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                • #9
                  tems

                  "bon on va dire c'est fait un peu concurrence déloyale je suis d'accord avec toi .

                  Tu es modeste mon cher , trop modeste, " un peu concurrence",il n' y a qu'un sujet de sa majesté pour oser dire ça, vu l'ampleur des ohlding du roi

                  Mais bon , le plus important c'est que vous êtes venus, aprés mon appel, c'est déja un pas , vers la démocratie !!!!!!
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                  • #10
                    cell tu trouves M6 injuste?
                    je trouve que la justice au maroc n'est pas indépendante du pouvoir exécutif .

                    je trouve que la justice sociale est inexistante, la misére la plus noire côtoie le faste le plus indécent .

                    je trouve aussi que le roi a des pouvoirs qui devraient revenir à une personne élue. ceci fait qu'il est à la téte d'un systéme ,et qu'il est responsable des failles de ce systéme .
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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