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Tunisie: Le général Rachid Ammar s'adresse aux manifestants

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  • Tunisie: Le général Rachid Ammar s'adresse aux manifestants

    Rachid Ammar appelle au calme et à la protection de la révolution libérale! (24/01/11)



    Avec les manifestants à la Kasbah - Tunis



    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    Tunisie: Un «comité de sages» pour «protéger la révolution»

    Mis à jour le 24.01.11 à 20h36



    CRISE - Il pourrait rédiger un nouveau code électoral et organiser l'élection d'une assemblée constituante...

    Des négociations sont en cours en Tunisie pour créer un «comité des sages», appelé à remplacer ou à superviser le gouvernement provisoire contesté par la rue et à «protéger la révolution», a-t-on appris lundi dans les milieux politiques. Selon Sihem Bensédrine, figure de l'opposition sous le régime Ben Ali de retour à Tunis, cette instance pourrait comprendre des responsables politiques, des représentants de la société civile, des avocats et des responsables syndicaux.

    Ce conseil pourrait notamment inclure Ahmed Mestiri, un opposant qui avait jadis rompu avec Habib Bourguiba et jouit aujourd'hui du respect des mouvements d'opposition tant laïques qu'islamistes. «Nous négocions avec le gouvernement de transition. Nous avions des contacts avec certains ministres du nouveau gouvernement ainsi qu'avec le chef de la commission pour la réforme politique», a déclaré Sihem Bensedrine, faisant allusion à une commission mise en place par le gouvernement pour réviser les lois tunisiennes.

    Nouveau code électoral

    «L'idée est de créer une sorte de conseil pour la protection de la révolution», a-t-elle ajouté. Il lui reviendrait la tâche de rédiger un nouveau code électoral et d'organiser l'élection d'une assemblée constituante. «Ceci apaisera la colère de l'opinion, c'est une solution pour sortir de cette crise et un moyen d'établir la confiance du peuple», a-t-elle poursuivi.

    Un remaniement gouvernemental est par ailleurs attendu dans les prochains jours pour pourvoir les postes laissés vacants par les cinq ministres démissionnaires (quatre de l'UGTT, le principal syndicat tunisien, et un responsable de l'opposition), à en croire le ministre de l'Education, Taïeb Baccouche, qui précise que d'autres ministères pourraient être concernés. «Dans le cadre des consultations, on s'attend à un remaniement dans les jours qui viennent», a confié le ministre à Reuters.

    L'actuel gouvernement provisoire formé par Mohamed Ghannouchi, dernier Premier ministre de Zine ben Ali, est contesté par une partie de la rue tunisienne qui lui reproche d'être par trop lié au régime déchu.


    20 minutes avec Reuters
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

    Commentaire


    • #3
      J'espère que les Tunisiens, ceux qui ont porté et qui portent toujours la révolution en cours dans leur pays, ne se laisseront pas manoeuvrer et ne s'arrêteront pas en milieu de route. La position de l'armée, exprimée par la voix du Gl Rachid Ammar est très réconfortante mais en même temps, il y a son appel aux manifestants de desserrer l'étau sur le siège du gouvernement, appel qui donne à réfléchir.
      L'armée va-t-elle appuyer de tout son poids la revendication des manifestants de destitution du gouvernement actuel et son remplacement par un autre plus représentatif des forces et sensibilités révolutionnaires? Revendication qui apparaît aujourd'hui tracer les contours de la principale démarcation politique en Tunisie.

      Voici un point de vue sur la situation en Tunisie, qui montre, en se référant à l'expérience algérienne, les dangers qui guettent le processus de transition vers la démocratie et l'Etat de droit dans ce pays:



      La Tunisie, ses prophètes et ses coquins

      Les aveux les plus doux de la semaine sont venus du Premier ministre autoproclamé de Tunisie, Mohamed Ghannouchi. L'homme a gouverné la Tunisie pendant plus de onze ans au nom de Ben Ali, la «splendeur des adorateurs», comme le proclame son prénom à tirets.
      Après toutes ces années de bons et loyaux services, Ghannouchi a commencé par mordre la main de son maître et protecteur, avant de muer et de se débarrasser de sa peau «RCD» (Rassemblement constitutionnel démocratique). Reste à savoir à quel moment et sous quelles incitations, il s'est aussi libéré de sa peur ? Car, comme tous les Tunisiens, Ghannouchi avait peur, c'est ce qu'il vient de nous dire, et c'est avec la peur au ventre qu'il exécutait les ordres de son patron. Le mauvais roi est parti, laissant à son «bon vizir» le soin de mener la barque. C'est un malin, ce Ghannouchi ! Au lieu de comparaître au banc des accusés, c'est lui qui va instruire le procès des barons du système, ses vieux compagnons. On se souvient que Kroutchev, le dirigeant soviétique, avait fait passer son rapport sur la déstalinisation, lui l'exécutant fidèle de Staline, en invoquant la peur.

      Jusqu'où Ghannouchi va-t-il aller pour se maintenir à son poste et pour calmer l'impatience des Tunisiens et leur soif de changement ? Ceux qui l'ont convaincu ou lui ont fait injonction de garder les rênes du pouvoir ne sont pas prêts à le sacrifier apparemment, alors que la colère gronde sous sa fenêtre. Ghannouchi et ses commanditaires ont pourtant bien manœuvré de façon à faire accepter comme une demi-victoire la demi-défaite du système Ben Ali, ou devrait-on dire destourien. Toujours instruits par l'exemple algérien, les nouveaux dirigeants provisoires, qui comptent bien durer, ont «nationalisé» les biens immobiliers les plus en vue du RCD. C'est à quelques dizaines de locaux près, ce qu'ont fait les responsables algériens issus du FLN, pour faire croire au changement dans la continuité. Dans ce scénario à l'algérienne, où les anciens ministres de Ben Ali conservent tous les postes-clés, il ne manquera que l'étape de la consolidation de la rente, pardon du pouvoir.

      Bien sûr, économes comme ils sont, les Tunisiens s'épargneront le piteux épisode de la «démission» de Chadli, ou le drame de l'assassinat de Boudiaf. Et dans dix ou vingt ans, avec un chef providentiel surgi d'on ne sait où, la Tunisie offrira l'image d'un pays paisible, à défaut d'être apaisé. Les manifestations des provinciaux seront interdites dans la capitale, pour ne pas troubler la quiétude de ses habitants et risquer de susciter à la longue la sympathie et l'adhésion d'un peuple volatile et imprévisible.

      Seulement, les Tunisiens ne se sont pas laissé mener en bateau, comme nous l'avons été et comme nous persistons à l'être. Ils continuent à manifester et à réclamer la disparition de tous les symboles, vivants ou inertes, du pouvoir de Ben Ali. Une «caravane de la liberté» sillonne depuis plusieurs jours l'intérieur du pays, pour réclamer un vrai changement. Ses premiers éléments ont commencé à arriver hier à Tunis, sans être bloqués aux portes de la ville. Quant aux Tunisois, ils ne montrent aucun signe de lassitude et continuent, toutes générations confondues, à refusent la confiscation de leur mouvement.

      Non ! Les Tunisiens ne sont pas des «Algériens» comme les autres et ils se surprennent même à croire à l'impossible, comme le fait si bien l'écrivain dissident Taoufik Ben-Brik. Ce dernier s'est, en effet, porté candidat à la présidence de la Tunisie et il proclame haut et fort sa certitude de recueillir la majorité des suffrages.

      Il est seulement dommage qu'il veuille mettre d'ores et déjà hors jeu, en contestant son assise populaire, un rival potentiel, Moncef Marzouki, un autre dissident de retour d'exil. Dans une de ces envolées lyriques dont il a le secret, Taoufik Ben-Brik s'est également proclamé «prophète» de la révolution tunisienne, mais sur ce terrainlà, il va avoir du pain sur la planche, parce que la Tunisie peut devenir terre de prophéties, comme son voisin de l'ouest. Déjà la chaîne du Qatar, Al- Jazeera, interdite en Tunisie, s'est retrouvée comme par magie à diffuser en direct quelques petites heures seulement après la fuite des Ben Ali. «Comme elle ne disposait pas de journalistes sur place, elle a fait appel à des orateurs, ironise notre confrère Salim Azzouz, dans les colonnes du quotidien londonien Al-Quds. Même le directeur de son bureau s'exprimait en orateur, à tel point qu'on ne savait plus qui était journaliste et qui ne l'était pas.

      Nous avons donc eu droit à des discours, au lieu des analyses et des informations que nous étions en droit d'attendre», ajoute notre confrère. Comme il fallait s'y attendre, Karadhaoui, que nous n'avons pas à ménager puisqu'il n'est plus notre beau-frère, a lancé son exorde aux Tunisiens, relayé par la mosquée fraîchement rouverte de Tunis.

      Le premier prêche, dit libre, a porté sur la nécessité d'appliquer la Charia en Tunisie. Comme vous le voyez, cher Monsieur Ben-Brik, vous allez avoir du pain sur la planche dans votre nouveau rôle de «prophète», où la concurrence s'annonce rude.

      Les nouveaux prêcheurs pourraient se recruter parmi les membres du clan Ben Ali, dont certains auraient fui vers l'Algérie, nous dit-on, alors que les amis, les copains et les coquins commencent à la rejouer façon «19 mars», ou «14 janvier» pour faire plus tunisien. Sur le plateau de Canal Plus, la semaine dernière, le producteur de cinéma Tarek Ben Ammar est venu faire serment d'allégeance à la révolution. Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, surtout en politique, Monsieur Ben-Ammar a démenti avoir signé en août 2010 une pétition à l'algérienne, soutenant la réélection de Ben Ali en 2014. C'est un ami qui aurait ajouté son nom à son insu, mais à l'époque il ne pouvait pas démentir et retirer sa signature sous peine de perdre les positions acquises en Tunisie. Tarek Ben- Ammar est le propriétaire de la seule et unique chaîne de télévision Nessma TV autorisée en Tunisie, à l'exclusion de toutes les autres. Outre cette télévision qui jouissait sous Ben Ali d'une liberté inhabituelle en ces lieux, Tarek Ben- Ammar possède également dans son pays un grand studio cinématographique, à l'image du gigantisme hollywoodien. Il faut dire, pour sa défense, que le système Ben Ali réduisait les Tunisiens au silence et contraignait certaines élites à accepter le compromis, voire la compromission, pour avoir ne serait-ce que le strict minimum. On peut comprendre alors que le producteur ait sagement attendu la chute du régime, six mois après, pour démentir sa contribution à la pétition. Il ne pouvait courir le risque, en effet, d'indisposer Ben Ali et de voir ses acquis, notamment sa chaîne de télévision, remis en cause. «Comme tous les Tunisiens, il a eu peur», pourrait dire le chef du gouvernement intérimaire, Mohamed Ghannouchi. Il faut bien s'entraider, surtout lorsqu'il s'agit de traverser une révolution sans y laisser des plumes.

      Ahmed Halli
      Soir d'Algérie
      24/01/2011
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, surtout en politique, Monsieur Ben-Ammar a démenti avoir signé en août 2010 une pétition à l'algérienne
        c'est quoi une piétition à l'algérienne????

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        • #5
          je pense que c'est lui qui est le véritable patron de la Tunisie actuellement .

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          • #6
            je pense que c'est lui qui est le véritable patron de la Tunisie actuellement .
            en effet !

            les americains ont leur nouvelle marionnette au maghreb

            et il est tout content de pouvoir faire du kemalisme un siecle a pres les turcs, alors que la turquie rejette le militarisme en 2011

            Ennahada fait peur a tout le monde, la democratie est pas pour demain

            gallou revolution !

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            • #7
              Karadhaoui, que nous n'avons pas à ménager puisqu'il n'est plus notre beau-frère...

              Sacré Halli !
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

              Commentaire


              • #8
                les generaux tunisiens catapultés par Washington finissent par se prendre eux-meme au serieux

                ils vont finir par y croire en leur role.....quelle riguolade !


                cette farce tunisienne tourne au grotesque !

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                • #9
                  Pourtant tout indique que ce pays se dirige vers une vraie democratite, avec de vraies elections, de vrais partis politiques, de vrais syndicats, une vraie liberte de l'expression. Au moins eux leurs generaux jouent le jeux du peuple, qu'ils soient guides ou non pas les USA, cela permet d'eviter l'efusion de sang et surtout de mener ce changement a bien.

                  Donc en quelque sorte tout l'opposé de ton pays, l'algerie, ou les generaux sont diagonalement opposes au peuple, et ou le peuple, mertri et violente a fond, se contentera les annees a venir d'emeutes et de violences politique tres frequentes mais steriles.



                  en effet !

                  les americains ont leur nouvelle marionnette au maghreb

                  et il est tout content de pouvoir faire du kemalisme un siecle a pres les turcs, alors que la turquie rejette le militarisme en 2011

                  Ennahada fait peur a tout le monde, la democratie est pas pour demain

                  gallou revolution !

                  Commentaire


                  • #10
                    exactement sachant que le président par intérim est aux abonnées absent que ghanouchi est contesté en plus de ne pas possédé le vrai pouvoir .

                    le vrai patron c'est ce Général sur demande des USA qu'il a pris le pouvoir .

                    on verra ce que l'avenir nous réserve mais je pense pas que ce Militaire laissera les civile gouverné dorénavant

                    Commentaire


                    • #11
                      Donc en quelque sorte tout l'opposé de ton pays, l'algerie, ou les generaux sont diagonalement opposes au peuple, et ou le peuple, mertri et violente a fond, se contentera les annees a venir d'emeutes et de violences politique tres frequentes mais steriles.
                      @desert- rose
                      tu connais ce pays ?

                      **L Eden , paradis des saint par la baraka d un Amir sous tutelle de la France ?
                      A coté pays maghrébin , modèle démocratique rien à dire ; modèle économique rien à dire , beau pays : plubodumonde , tout va bien à merveille , un roi le plus riche des rois du monde entier , en plus roi des pauvres , pays de justice , pays sans bidonville , pays pas adhérant à la françafrique , pays ne reçoit jamais des criminels israeliens , pays ou le Makhzen est douce joue la proximité ….Bref pays havre de paix pour les français afin de passer leurs vacances
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        le vrai patron c'est ce Général sur demande des USA qu'il a pris le pouvoir .

                        on verra ce que l'avenir nous réserve mais je pense pas que ce Militaire laissera les civile gouverné dorénavant
                        les tunisiens vont faire du kémalisme 80 ans apres les turcs

                        alors que Istambul elle-meme abandonne ce modele...


                        les tunisiens vont voir leur armee remplacer leur police...avec plein de jasmin avec et du beaucoup de coca cola pour faire passer la pilule

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                        • #13
                          Tu sais c'est quoi le kemalisme ou tu parles comme ca?

                          les tunisiens vont faire du kémalisme 80 ans apres les turcs

                          Commentaire


                          • #14
                            Tu sais c'est quoi le kemalisme ou tu parles comme ca?
                            des militaires pro-US qui tiennent le pays, et zerma le modernisent, a leur profit bien entendu


                            ps : manifestement tu ne connais pas les liens qui unissent Tunis a Istambul, et ont duré bien plus longtemps pour les tunisiens que pour les algeriens, au debut du siecle on enseignait encore le turc a tunis...et les americains connaissent un peu lhistoire, et ne font rien au hasard

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                            • #15
                              Laisse le maroco, il est jaloux, de frére Tunisien qui va élire son propre président, ce qui n'est pas le cas chez lui, il doit se prosterner comme un aabid

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