Tweet
Sept dangereux terroristes identifiés recherchés par les services de sécurité
Un candidat kamikaze parmi la “légion étrangère” du GSPC
Par : NEÏLA B
.
Âgés de 25 à 31 ans, sept individus considérés comme de dangereux terroristes du GSPC sont activement recherchés par les services de sécurité, en particulier au niveau de la capitale, la région la plus ciblée par les terroristes qui veulent relancer à tout prix les attentats spectaculaires, selon une source sécuritaire.
Les photos de ces terroristes recherchés sont placardées au niveau des postes de police et brigades de gendarmerie avec leurs données. L’un de ces terroristes est considéré comme le plus dangereux puisqu’il présenterait le profit du candidat kamikaze.
En effet, les services de sécurité ont pu identifier un terroriste handicapé qui serait candidat pour un attentat kamikaze dans la région du Centre. Il s’agit d’un jeune de
31 ans, natif du sud-est du pays et qui activait à l’Est. Selon les informations en notre possession, les services de sécurité ont pu, sur la base de renseignements recueillis auprès des terroristes repentis, identifier ce terroriste dénommé Reguieg Med Laïd alias “El Hammam”, né en 1989 à El-Oued, qui a rejoint les maquis du GSPC de la wilaya de Tébessa en 2001 avant de rejoindre ceux du Centre, à Boumerdès, sur instruction de Droukdel après avoir été blessé dans une opération militaire qui lui a valu l’amputation d’une jambe. Le GSPC l’aurait ainsi, suite à son handicap, recruté dans la phalange des kamikazes vu le net recul du recrutement, surtout les candidats aux attentats kamikazes et aussi pour ne pas attirer l’attention des services de sécurité, vu son handicap visible. Plusieurs terroristes blessés, handicapés et malades ont été ainsi recrutés dans la cellule des kamikazes, nous précise une source militaire. D’ailleurs, c’est la deuxième fois que le GSPC se sert de terroristes handicapés pour commettre des attentats kamikazes. Abou Zineb le Mauritanien, l’auteur de l’attentat qui a ciblé le bus de travailleurs à Bouira, était un handicapé amputé de son bras lui aussi, alors que l’autre kamikaze qui avait ciblé le siège des renseignements généraux de Tizi Ouzou souffrait de troubles psychiatriques et était dépressif. Le recrutement a nettement reculé ces trois dernières années, plusieurs phalanges ont été dissoutes après l’élimination de leurs chefs et membres, comme c’est le cas des phalanges El Ansar, Farouk Ennour ; et devant cette situation, il ne restait plus au GSPC que de se rabattre sur le recrutement de repris de justice et a dû recourir à d’autres phalanges pour renforcer son activité au centre du pays, de même qu’il a fait appel à des mercenaires étrangers. Pour preuve, la nouvelle liste établie par les services de sécurité se compose aussi d’un autre terroriste étranger identifié et activement recherché. Il s’agit d’un certain Hassan Kihel Ahmed, de nationalité malienne, qui avait rejoint les maquis algériens du GSPC les derniers mois de l’année passée. Plusieurs terroristes mercenaires sont d’ailleurs recherchés par les services de sécurité ces derniers mois ; parmi eux trois Maurita-niens, A. H. Taleb, H. Ismaël et B. Mabrouk, et un Malien dénommé N. Abdellah qui auraient rejoint la phalange du Sahel sous l’émirat d’Abou Zeid mais qui seraient candidats à des attentats kamikazes au centre du pays. Dans le même sillage, le seul terroriste qui aurait rejoint les maquis l’année passée au Sud serait identifié et recherché ; il est originaire de la wilaya de Ghardaïa et âgé de 24 ans. Il a “disparu” de son domicile au mois d’avril 2010 laissant un écrit à sa famille l’informant qu’il va rejoindre les rangs des combattants palestiniens.
Généralement, c’est le prétexte des filières de recrutement du GSPC qui ont déjà “détourné” des jeunes recrutés pour rejoindre l’Irak vers les maquis du GSPC. Pris au piège, ces jeunes n’ont d’autre choix que de se plier devant le fait accompli. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont pris la fuite et se sont rendus aux services de sécurité dans un état lamentable, alors que d’autres furent utilisés dans des attentats kamikazes, une façon de se débarrasser d’eux dans la plupart des cas.
Depuis les premiers attentats kamikazes en 2007 dans la capitale, le GSPC ne cesse de recevoir des coups sévères dans des opérations militaires qui ont d’ailleurs permis la mise hors d’état de nuire du noyau dur de l’organisation criminelle, de même qu’il ne fut plus couvert par une idéologie religieuse. Suite à quoi, plusieurs chefs terroristes et vétérans se sont rendus aux services de sécurité.
Pas moins de 15 projets d’attentats kamikazes ont été déjoués en 2010, notamment à Skikda, à Boumerdès et surtout dans la capitale où plusieurs réseaux de soutien et de recrutement ont été démantelés.
Liberté .
Les photos de ces terroristes recherchés sont placardées au niveau des postes de police et brigades de gendarmerie avec leurs données. L’un de ces terroristes est considéré comme le plus dangereux puisqu’il présenterait le profit du candidat kamikaze.
En effet, les services de sécurité ont pu identifier un terroriste handicapé qui serait candidat pour un attentat kamikaze dans la région du Centre. Il s’agit d’un jeune de
31 ans, natif du sud-est du pays et qui activait à l’Est. Selon les informations en notre possession, les services de sécurité ont pu, sur la base de renseignements recueillis auprès des terroristes repentis, identifier ce terroriste dénommé Reguieg Med Laïd alias “El Hammam”, né en 1989 à El-Oued, qui a rejoint les maquis du GSPC de la wilaya de Tébessa en 2001 avant de rejoindre ceux du Centre, à Boumerdès, sur instruction de Droukdel après avoir été blessé dans une opération militaire qui lui a valu l’amputation d’une jambe. Le GSPC l’aurait ainsi, suite à son handicap, recruté dans la phalange des kamikazes vu le net recul du recrutement, surtout les candidats aux attentats kamikazes et aussi pour ne pas attirer l’attention des services de sécurité, vu son handicap visible. Plusieurs terroristes blessés, handicapés et malades ont été ainsi recrutés dans la cellule des kamikazes, nous précise une source militaire. D’ailleurs, c’est la deuxième fois que le GSPC se sert de terroristes handicapés pour commettre des attentats kamikazes. Abou Zineb le Mauritanien, l’auteur de l’attentat qui a ciblé le bus de travailleurs à Bouira, était un handicapé amputé de son bras lui aussi, alors que l’autre kamikaze qui avait ciblé le siège des renseignements généraux de Tizi Ouzou souffrait de troubles psychiatriques et était dépressif. Le recrutement a nettement reculé ces trois dernières années, plusieurs phalanges ont été dissoutes après l’élimination de leurs chefs et membres, comme c’est le cas des phalanges El Ansar, Farouk Ennour ; et devant cette situation, il ne restait plus au GSPC que de se rabattre sur le recrutement de repris de justice et a dû recourir à d’autres phalanges pour renforcer son activité au centre du pays, de même qu’il a fait appel à des mercenaires étrangers. Pour preuve, la nouvelle liste établie par les services de sécurité se compose aussi d’un autre terroriste étranger identifié et activement recherché. Il s’agit d’un certain Hassan Kihel Ahmed, de nationalité malienne, qui avait rejoint les maquis algériens du GSPC les derniers mois de l’année passée. Plusieurs terroristes mercenaires sont d’ailleurs recherchés par les services de sécurité ces derniers mois ; parmi eux trois Maurita-niens, A. H. Taleb, H. Ismaël et B. Mabrouk, et un Malien dénommé N. Abdellah qui auraient rejoint la phalange du Sahel sous l’émirat d’Abou Zeid mais qui seraient candidats à des attentats kamikazes au centre du pays. Dans le même sillage, le seul terroriste qui aurait rejoint les maquis l’année passée au Sud serait identifié et recherché ; il est originaire de la wilaya de Ghardaïa et âgé de 24 ans. Il a “disparu” de son domicile au mois d’avril 2010 laissant un écrit à sa famille l’informant qu’il va rejoindre les rangs des combattants palestiniens.
Généralement, c’est le prétexte des filières de recrutement du GSPC qui ont déjà “détourné” des jeunes recrutés pour rejoindre l’Irak vers les maquis du GSPC. Pris au piège, ces jeunes n’ont d’autre choix que de se plier devant le fait accompli. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont pris la fuite et se sont rendus aux services de sécurité dans un état lamentable, alors que d’autres furent utilisés dans des attentats kamikazes, une façon de se débarrasser d’eux dans la plupart des cas.
Depuis les premiers attentats kamikazes en 2007 dans la capitale, le GSPC ne cesse de recevoir des coups sévères dans des opérations militaires qui ont d’ailleurs permis la mise hors d’état de nuire du noyau dur de l’organisation criminelle, de même qu’il ne fut plus couvert par une idéologie religieuse. Suite à quoi, plusieurs chefs terroristes et vétérans se sont rendus aux services de sécurité.
Pas moins de 15 projets d’attentats kamikazes ont été déjoués en 2010, notamment à Skikda, à Boumerdès et surtout dans la capitale où plusieurs réseaux de soutien et de recrutement ont été démantelés.
Liberté .
Commentaire