Le président turc a invité mardi les pays européens à mieux intégrer leurs populations musulmanes sous peine de faire le lit des mouvements extrémistes, comme dans les années 1930.
Abdullah Gül, membre du Parti de la justice et du développement (AKP), qui s'affirme islamique et européen, a mis en garde contre la "perception erronée" d'un islam monolithique et dangereux, notamment du fait des attentats perpétrés par certains mouvements islamistes.
"Les auteurs de ces crimes n'ont rien à voir avec l'islam", a-t-il dit devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Les musulmans en Europe sont très divers non seulement de par leurs origines géographiques et leurs héritages religieux mais aussi par leur façon d'interpréter et de pratiquer leur foi."
Plaidant pour un effort d'intégration simultané des communautés immigrées et des pays hôtes, il a dénoncé "la montée d'une crainte des minorités et de l'immigration" qui "a conduit à un soutien populaire à des partis politiques marginaux".
"N'oublions pas que le soutien populaire à l'antisémitisme était de seulement 5% dans les années 20", a-t-il ajouté en rappelant que ce sentiment avait néanmoins "ouvert la voie à l'holocauste dix ans plus tard".
Source: Reuters
Abdullah Gül, membre du Parti de la justice et du développement (AKP), qui s'affirme islamique et européen, a mis en garde contre la "perception erronée" d'un islam monolithique et dangereux, notamment du fait des attentats perpétrés par certains mouvements islamistes.
"Les auteurs de ces crimes n'ont rien à voir avec l'islam", a-t-il dit devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Les musulmans en Europe sont très divers non seulement de par leurs origines géographiques et leurs héritages religieux mais aussi par leur façon d'interpréter et de pratiquer leur foi."
Plaidant pour un effort d'intégration simultané des communautés immigrées et des pays hôtes, il a dénoncé "la montée d'une crainte des minorités et de l'immigration" qui "a conduit à un soutien populaire à des partis politiques marginaux".
"N'oublions pas que le soutien populaire à l'antisémitisme était de seulement 5% dans les années 20", a-t-il ajouté en rappelant que ce sentiment avait néanmoins "ouvert la voie à l'holocauste dix ans plus tard".
Source: Reuters
Commentaire